Salut à toutes et à tous.
Vous retrouverez ici, et dans la série d'articles rendant compte de notre action, les résumés des avis votés en séance par vos représentants du personnel lors du CSAL du 13 juin 2024, et les réponses qui nous ont été parfois apportées.
Les documents complets doivent être publiés sur Ulysse ici, conformément à l’art. 98 du décret de 2020 :
http://dircofi33.intranet.dgfip/direction/dialogue_social/page_CSAL.htm
Les documents transmis aux élus le vendredi 07 juin 2024 pour le CSAL du jeudi 13 juin 2024, faisaient état des résultats de l’activité de la DIRCOFI pour l’année 2023.
Dans les données fournies, on constatait que l’effectif disponible baissait sensiblement et s’établissait en 2023 à 196 agents, contre 202 en 2022, et 210 en 2021.
Ainsi, malgré la nouvelle augmentation du nombre d’emplois implantés, de + 4 agents (3 A et 1 A+), la DIRCOFI Sud-Ouest voit ses effectifs disponibles baisser fortement de 6 agents, après une année qui avait vu l’effectif disponible baisser de 8 agents :
Le document transmis faisaient aussi état des nombreuses vacances de postes, pour toutes les raisons liées à la vie administrative et personnelle de chacune et chacun.
Les représentants du personnel constatent ainsi que le sentiment de ne plus pouvoir faire face aux missions, qui amènent maintenant trop souvent de plus en plus de collègues aux situations de mal-être au travail pouvant aller jusqu’au Burn-out, sont ancrées dans cette réalité de baisse constante des effectifs disponibles.
Les élus ont demandé à la direction quelles sont les pistes pour remédier à ces situations qui vont en se dégradant : est-ce que la mode en cours de recruter des jeunes agent.e.s, sortant à peine de l’ENFIP, permettra de remédier à ces situations ? Si oui, selon quelle formule ?
De plus, certains chiffres présentés dans ce rapport nous posent question. Comme l’année précédente, bien que nous n’ayons aucun élément pour vérifier leur réalité, nous pouvons constater au minimum une incohérence. Il est indiqué qu’aucun contrôleur n’est à temps partiel en 2023, alors que les élus ont connaissance qu’au moins l’un d’entre eux est à 80 % depuis le 1er août 2023.
Concernant la partie immobilière, nous constatons à nouveau cette année que seules figurent les situations suivante :
Les élus considèrent que, même si ces opérations recensent les travaux qui ont été mis en œuvre dans les locaux propriétés de la DIRCOFI Sud-ouest, il n’en reste pas moins que la situation immobilière regroupe aussi les travaux qu’ont subi les collègues des sites dont la DIRCOFI n’est pas propriétaire.
Les élus ont souhaité connaître dans ce document la totalité des travaux réalisés sur tous les sites en 2023, service par service, ainsi que ceux en projet pour l’année 2024.
Ainsi, les représentants du personnel pourront proposer plus en amont les visites de services par la formation spécialisée en SSCT dans le cadre de ses attributions.
Concernant les points de vigilance, au sujet du chauffage du Champ de Mars, il était indiqué que 2024 sera consacré au lancement de la rénovation du système de chauffage.
Les élus ont souhaité savoir si, avant la période de chauffage 2024-2025, les travaux auront été terminés. Nous avons malheureusement compris que, pour la période estivale, la climatisation fonctionnerait de manière dégradée.
Réponses du Président - Directeur :
Le directeur espère que s’il y a des erreurs en matière de recensement des temps partiels, il n’y ait pas de conséquences sur les paies, parce que le directeur est responsable des paies.
Dont acte, concernant les sites ; mais attention, on n’a pas de connaissance des projets sur les bâtiments comme les cités administratives qui logent les services de la DGFIP ; il faut attendre que les dossiers soient connus avant que la chose soit diffusée de manière générale.
S’agissant des effectifs, il ne s’agit pas d’une mode de recruter des jeunes agents : le directeur assume puisque la pyramide des âges est de plus en plus âgée ; en 2023, 14 départs à la retraite, soit 7 % de l’effectif ; il y a de forte chance que les choses ne s’arrangent pas à ce sujet. On ne va pas reprocher agents de partir en retraite ; c’est donc 7 % de départs en retraite à la DIRCOFI ; à la DGFIP, les%age est bien moins important.
Oui le directeur a choisi et assume, à 7 % de départs annuels : « Si j’ai le choix entre quelqu’un d’expérimenté et quelqu’un qui n’a jamais fait de vérif, pas de problème, je choisis l’expérience ; par contre, si j’ai le choix entre deux non confirmés en CF, le directeur choisit d’investir dans un jeune pour 10 ans ; si on privilégie le recrutement d’agent à 4 ou 5 ans de la retraite, on ne règle pas le problème des effectifs de la DIRCOFI. Le directeur est courageux pour préserver le bon fonctionnement de la direction. Ce n’est pas une mode, mais une nécessité à la vue de la moyenne d’âge des agents de la direction. »
« De la même manière, les directeurs partent aussi à la retraite, comme récemment Sud-est et Sud-Pyr. Il faut réfléchir au renouvellement des cadres. Diriger, c’est être courageux, alors quand le directeur a la possibilité de recruter des jeunes agents, il le fait. »
Voilà, voilà ... le jeunisme, ça n’est pas une mode, mais une nécessité