Salut à toutes et tous !
Face à une attitude persistante de dénigrement des élus par certains représentants de la DIRCOFI Sud-Ouest, de la DGFIP et même du Ministère, nous avons lu en ouverture de la séance de la FS-SSCT de ce jour la déclaration solennelle qui suit.
Comme réponses, nous avons eu droit à des protestations indignées de représentants de l’administration qui, pourtant, ne peuvent nier les faits :
« Monsieur le président,
Nous nous réunissons en formation spécialisée du CSAL pour la troisième fois sans règlement intérieur.
Cette situation qui freine le bon fonctionnement des instances est regrettable. L’absence de règlement intérieur n’est pas du fait des organisations syndicales mais bien de la direction générale qui a rejeté presque tous les amendements proposés au projet de règlement intérieur du CSA de réseau et de la formation spécialisée de réseau de la DGFIP, lors du groupe de travail du 5 septembre, souhaitant ainsi révolutionner la hiérarchie des normes en voulant imposer un règlement intérieur de la DGFIP inférieur en droits des personnels au règlement intérieur du CSA ministériel et de la FS ministérielle.
A ces difficultés de fonctionnement du CSAL et de la FS dues à l’absence de règlement intérieur, s’est ajouté lors du groupe de travail du 26 septembre dernier, le fait que l’animateur de la politique ministérielle de prévention se permette de revenir à plusieurs reprises sur des sujets déjà traités lors des précédentes instances.
Visiblement il ne s’était pas renseigné sur le travail déjà accompli, et les sujets sur lesquels les représentants du personnel et la direction s’étaient entendus depuis la première réunion de la formation spécialisée du 28/04/2023, notamment le fait que nous nous étions mis d’accord sur le format selon lequel les avis des représentants du personnel et les réponses de la direction seraient rédigés.
Il n’avait pas davantage pris connaissance des courriels adressés depuis cette première formation spécialisée par son secrétaire. Ces interventions nous ont fait perdre un temps précieux qui aurait pu être utilisé à prendre réellement le temps de discuter des conditions de travail des agents de la DIRCOFI.
C’est à se demander si, lors de ce groupe de travail, le but de l’animateur de la politique ministérielle de prévention, n’était pas d’engendrer des difficultés dans les relations qu’entretiennent les représentants du personnel et la direction, en mettant un frein au dialogue social.
Pourtant, l’animateur de la politique ministérielle de prévention est censé adopter une attitude neutre et objective, sans prendre aucunement parti d’un côté comme de l’autre. Or, tel n’a été que très rarement le cas, ce dernier prenant systématiquement le parti de l’administration, niant la volonté des élus.
Dès lors, pourrait-il nous repréciser exactement le rôle qu’il détient dans le cadre d’une réunion du CSAL-FS et de ses groupes de travail ?
Nous regrettons également qu’aucune mesure concrète n’ait encore été prise concernant les risques psychosociaux dont nous ont fait part un nombre croissant d’agents de la DIRCOFI Sud-Ouest de différents services, sur lesquels nous avons commencé à vous alerter dès la première formation spécialisée.
Alors même que depuis début juillet nous avons proposé au-delà des visites de sites, un plan d’action précis à ce sujet, nous déplorons que, depuis le début de l’année, une seule visite de site de la formation spécialisée se soit tenue à BRIVE.
Nous souhaitions aussi rappeler au président, que si les représentants du personnel bénéficient d’autorisations d’absences pour préparer, participer, et rendre compte des différentes instances de dialogue, c’est précisément parce qu’ils accomplissent cette fonction en plus de leurs missions et métiers habituels, expliquant pourquoi ils sont partiellement déchargés de leurs tâches « fiscales ».
Il en va différemment des autres membres du CSAL qui ne bénéficient pas de telles autorisations d’absences pour préparer et siéger à ces instances, tout simplement car cela fait intégralement partie de leurs missions et fonctions.
Pour finir nous souhaitons remercier la direction qui, depuis quelques jours, relaye enfin de façon systématique à tous les agents, les offres de l’action sociale et du SRIAS.
En effets, ces informations ne parvenaient qu’exceptionnellement aux agents et de façon bien trop parcellaire, depuis de trop longues années.
Nous sommes donc particulièrement satisfaits que ce dysfonctionnement ait été résolu sans que nous ayant dû proposer ce point à l’ordre du jour du prochain CSAL.
Monsieur le président vous l’aurez compris, les représentants du personnel continueront à s’impliquer au service de l’amélioration des conditions de travail des agents de tous grades de la DIRCOFI Sud-Ouest.
Pour mener à bien cette tâche, nous nous emploierons à construire un dialogue social qui soit le plus fluide et le plus efficace possible, et comme nous l’espérons, avec votre concours et votre soutien actif. »