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Une fois de plus, le gouvernement vient de refuser de dégeler la valeur du point d’indice des 5,4 millions de fonctionnaires.
Cela fait désormais dix années que les gouvernements successifs refusent une augmentation générale pour l’ensemble des fonctionnaires et le résultat est sans appel: entre 2009 et 2019, selon l’Insee, notre rémunération a diminué de 0,7 % pendant que celle des salarié·e·s du privé augmentait de 4,8 % (en prenant en compte l’intégralité de la carrière, c’est-à-dire en incluant les passages d’échelons et les promotions).
La reconnaissance de l’engagement et des compétences des agent·e·s de la fonction publique, encensée avec la crise sanitaire, ne passera donc pas par une revalorisation des salaires. Par ailleurs, l’ampleur de la baisse de notre pouvoir d’achat est à mettre en relation avec la baisse de l’attractivité des carrières dans la fonction publique. Une étude de la DGAFP de 2020 indique que le nombre de candidat·e·s aux concours de la fonction publique d’État est en baisse constante pour un nombre de postes offerts similaires. Et pourtant les agent·e·s de la fonction publique hors entreprises publiques sont directement à l’origine de la production de 18 % du PIB, 390 milliards d’euros en 2019, sans même tenir compte de l’utilité sociale de leur activité ! C’est autant que l’ensemble des ménages et 4 fois plus que ce que produisent les institutions financières !
Face à notre travail, nos compétences, notre technicité, notre présence malgré tout, notre sens du service public, nos dirigeants n’ont que des remerciements toujours et encore à nous donner. C’est doux aux oreilles mais pas au porte-monnaie ! En effet, les remerciements ne payent pas notre loyer ou notre crédit !
Augmenter la valeur du point d’indice et notre indemnitaire serait une mesure de justice sociale pour l’ensemble des fonctionnaires et des agentes et agents de la DGFiP. En effet, depuis 2010, le point d’indice n’a été revalorisé que de 1,71 % alors que l’inflation cumulée sur la même période est de 14,1 %. Érosion constante qui conduit au fil du temps à une perte de pouvoir d’achat de plus de 20 % entre 2000 et 2020, c’est-à-dire qu’un agent à grade et échelon et identique gagne 20 % de moins en 2020 qu’en 2000. Sur la même période les rémunérations dans le secteur privé ont augmenté de plus de 12 % en euros constants !
EXIGEONS NOTRE DÛ, EN TÉLÉTRAVAIL OU EN PRÉSENTIEL TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 27 JANVIER !!!
Vos élus Solidaires Finances Publiques étaient convoqués ce jour pour assister à un comité technique présentant la suppression de 8 emplois pour notre direction.
Ne souhaitant pas participer à cette entreprise de destruction où les décisions sont déjà prises sans tenir compte de notre avis, nous avons quitté la séance après la lecture de la liminaire dont vous pourrez prendre connaissance ci-dessous.
Au sommaire de ce nouveau numéro:
Les voeux de la section, le NRP et un bilan de notre dernière tournée HMI.
Bonne lecture
Point sur la situation de la DDFIP de l’Ain:
Comme partout en France l’augmentation des cas se confirme, sur les 2 dernières semaines, 25 signalements ont été recensés, parmi lesquels, pour l’instant, 4 cas qui se sont avérés positifs.
Il est à noter une modification du protocole pour les cas contacts, le médecin de prévention n’étant plus en mesure de faire le tri en raison du grand nombre de demandes à traiter, les agents considérant l’être devront entrer en liaison directement avec le service RH.
Pour information, actuellement, est considérée comme cas contact, une personne ayant été en contact sans masque avec une personne positive à moins de 2 mètres en face-à-face quelle que soit la durée ou pendant plus de 15 min dans un espace confiné. Les chefs de service ont reçu une fiche à communiquer aux agents sur le sujet pour plus de précisions.
Les consignes de port obligatoire du masque dès lors que l’on est pas seul dans un bureau ont été rappelées aux chefs de service comme aux OS ainsi que la nécessité d’un port correct du masque, une fiche doit également être transmise pour rappel. La direction a aussi insisté sur la nécessité de se faire tester au moindre symptôme.
Les chefs de services ont également été invités à faire le point sur leurs besoins en gel et produits désinfectants, si vous constatez des manques dans vos services, n’hésitez pas à faire remonter l’information.
Il a aussi été indiqué que les moments de convivialité, même informels, sont interdits et que les réunions en présentiel doivent être réduites au maximum, ce sera notamment le cas pour les instances avec les organisations syndicales qui se tiendront en visioconférence jusqu’à nouvel ordre.
Télétravail :
Le télétravail n’est pas en mode crise sanitaire mais le protocole est aménagé à savoir qu’il n’y a pas d’obligation mais une incitation forte à augmenter sa fréquence. Le premier ministre a remis en place le décompte des agents en télétravail et la direction devra communiquer ces chiffres 2 fois par semaine.
En pratique, les agents déjà sous protocole télétravail, sous réserve des nécessités de service, peuvent donc augmenter leur quotité jusqu’à 3 jours par semaine lorsqu’ils sont à temps plein (la règle des 2 jours en présentiel par semaine demeure) en posant des jours de télétravail exceptionnels .
Les agents qui ne sont pas sous protocole mais équipés d’un ordinateur portable et autonomes peuvent également poser des jours exceptionnels dans les mêmes limites.
Ces modalités ont clairement été exposées aux chefs de service et ceux-ci ont été invités à les respecter. Aussi, si vous pensez remplir ces conditions et que vous êtes face à un refus, n’hésitez surtout pas à nous transmettre l’information.
Autorisations d’absence:
Toutes les mesures d’ASA existantes notamment pour la garde d’enfants sont reconduites.
Il en est de même pour la vaccination. La direction doit par ailleurs communiquer sur des créneaux ouverts spécifiquement aux agents publics.
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