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Depuis plusieurs années maintenant, l'Administration des Finances Publiques est victime d'une entreprise de démolition systématique promue par les Directions générale et locales : suppressions massives d'emplois et de postes, restructurations incessantes, soi-disant "Nouveau Réseau de Proximité" visant à démanteler des structures d'accueil des Finances Publiques, "démétropolisation" et régionalisation, etc.
Un autre aspect de cette évolution toxique est la dépossession organisée du travail des agent(e)s : changements permanents, mobilité encouragée ou forcée, procédures formalisées abstraitement,...
Vous trouverez joint un texte émanant de la section Solidaires Finances Publiques, détaillant ces transformations sournoises.
Celui-ci s'inspire d'un article publié dans la revue "Les Possibles" par la sociologue du travail Danièle Linhart, intitulé "du taylorisme mécanique au taylorisme numérique : de la subordination collective à la subordination personnalisée".

pdfsubordination_travail_DGFiP.pdf

 

L’actualité du mois de janvier de la DDFiP de l’Aude a été marquée par le désormais traditionnel exercice annuel de suppressions d’emplois dans nos services.C’est ainsi que le Comité Technique Local (CTL) consacré entièrement à cette forfaiture devait se dérouler le 13 janvier.

« Devait » puisque les élu(e)s Solidaires Finances Publiques ont décidé de le boycotter en raison notamment de l’absence de la transmission des documents préalables dans des délais permettant aux représentant(e)s du personnel de les étudier (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/249-boycott-du-ctl-suppression-d-emplois-du-13-janvier.html).

Lors de la seconde convocation, nos élu(e)s ne sont pas intervenu(e)s afin de ne pas cautionner cette inacceptable mascarade mais ont relevé les propos tenus par la Direction durant l’instance après lecture d’une déclaration liminaire (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/251-compte-rendu-du-ctl-suppressions-d-emplois-la-honte.html).

Cette violence faite aux agent(e)s du département de l’Aude s’accompagne d’une absence totale de considération envers leurs conditions de travail : que penser en effet de la situation à la cité administrative, où les installations téléphoniques étaient totalement déficientes depuis plusieurs mois ?

Cette situation a conduit la section Solidaires Finances Publiques, excédée comme les agent(e)s des services concernés, à rédiger et diffuser un tract le 2 février (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/252-plus-de-telephone-a-la-cite-administrative-y-a-t-il-un-pilote-dans-l-avion-a-la-ddfip-de-l-aude.html) : coïncidence ou relation de cause à effet, le 4 février, les communications téléphoniques étaient rétablies…

Cette exaspération des agent(e)s envers la politique menée par la DDFiP est également partagée par les élu(e)s du département de l’Aude : ainsi, le sénateur Sébastien Pla a tenu à s’adresser en leur nom à l’intersyndicale des Finances Publiques concernant le sort de la trésorerie de Durban-Corbières (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/248-fermeture-de-la-tresorerie-de-durban-corbieres-le-senateur-sebastien-pla-s-adresse-a-l-intersyndicale.html).

Il nous appartient collectivement de réagir pour faire cesser ces diktats technocratiques et ces atteintes intolérables à nos conditions de travail et au service public des Finances : pour ce faire, nous appelons d’ores et déjà l’ensemble des agent(e)s à boycotter l’entretien d’évaluation dont la campagne 2022 vient de débuter (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/253-entretien-d-evaluation-le-boycott-s-impose.html).

Afin d’opposer une lutte déterminée et permettant un véritable rapport de force, il est plus que jamais important de partager les valeurs et les combats de la section Solidaires Finances Publiques en adhérant à notre syndicat (https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/250-campagne-de-cotisations-2022.html).

 

Vous allez, ou avez déjà, du recevoir votre convocation à l'entretien d'évaluation annuelle.
La section Solidaires Finances Publiques de l'Aude appelle au boycott de cette procédure (tract en pièce jointe).
En effet, celle-ci, infantilisante, n'est qu'une étape supplémentaire dans le processus de démantèlement accéléré de nos missions : mise en concurrence accrue des agent(e)s, responsabilité individuelle reposant sur les seul(e)s agent(e)s quant à la dégradation des résultats et du service public résultant pourtant uniquement de la saignée dans nos effectifs et des politiques menées par nos dirigeant(e)s.
Boycottons donc de façon massive les entretiens individuels et, en lieu et place, organisons des sessions collectives de réflexion, service par service, pour discuter de notre organisation et de la place que doit prendre le service public des Finances !

pdfboycott_entretien_individuel_2022.pdf

Depuis maintenant plusieurs mois, les services de la cité administrative connaissent de sérieuses difficultés en matière de téléphonie : impossibilité pour les usagers de joindre nos services, appels devant être effectués avec les portables personnels des agent(e)s.
Cette situation n'est pas admissible : il appartient à la Direction locale d'enfin agir et de résoudre le problème.
Usagers excédés alors qu'on ne cesse de leur "vendre" le soi-disant "Nouveau Réseau de Proximité", la démétropolisation et autres services "à distance".
Agent(e)s empêché(e)s d'exercer leurs fonctions par cette inertie administrative.
Le DDFiP de l'Aude se gargarisait pourtant dans l'un de ses derniers écrits que "nous avons développé le renseignement par téléphone, avec un numéro d'appel unique adossé à 17 plateformes nationales, obtenant un taux de décroché de 90% pendant la dernière campagne déclarative à l'impôt sur le revenu. Pour ceux de nos usagers qui prennent rendez-vous avec nos services, nous faisons en sorte de les rappeler au jour et à l'heure de leur choix, afin de répondre à leurs questions et de prendre en charge leurs formalités, sans qu'ils n'aient à se déplacer"...
Tout commentaire serait superflu.
Il serait toutefois injuste de ne pas rappeler que la Direction locale s'est saisie du problème à bras-le-corps : des téléphones portables, vintage et collector, version années 90 avec touches ont été distribués à quelques agent(e)s. À charge pour eux de les faire passer à leurs voisin(e)s de bureau à l'occasion, ce qui est particulièrement recommandé en cette période d'épidémie de Covid-19...
Bref, qu'attend la Direction pour agir réellement ?
Serait-il normal à la DGFiP de ne pas pouvoir disposer d'un téléphone sur son lieu de travail ?
Manifestement oui dans l'Aude...
Après maintes interpellations de la part de la section Solidaires Finances Publiques, lassés de l'absence de réponses appropriées, nous avons opté pour la diffusion du tract ci-joint.

pdfLa_ChiquenAude.pdf