8 mars 2021 - Journée internationale de lutte pour les droits des femmes

    Le 8 mars est traditionnellement la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. En effet, lors de la deuxième Conférence internationale des femmes socialistes de Copenhague d'août 1910, l'Allemande Clara Zetkin fait adopter, avec le soutien de la Russe Alexandra Kollontaï, l'organisation d'une Journée internationale des femmes. Venant après les manifestations d’ouvrières de 1908 et 1909 aux États-Unis, ces actions visent principalement à obtenir le droit de vote pour toutes les femmes. La « Journée internationale des femmes », se veut une journée de manifestation annuelle qui permet de militer pour le droit de vote, l'égalité entre les sexes, et le socialisme. La première d'entre elles est fixée le 19 mars 1911. Cette initiative constitue l'origine de la Journée internationale des femmes, manifestation annuelle fixée de nos jours le 8 mars.

    De nos jours, et particulièrement en cette année 2021, les luttes féministes demeurent malheureusement particulièrement d'actualité. Cette année de crise sanitaire n'a pas remis en cause les inégalités entre les femmes et les hommes, bien au contraire...En effet, les métiers qui ont été en première ligne sur le front contre la CoviD-19 (santé, éducation, propreté, alimentation, distribution... etc...) sont souvent faiblement rémunérés, non valorisés, précaires. Or, ces secteurs d'activité sont majoritairement occupés par des femmes.

    Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir... à la DGFiP aussi. Ainsi, pour une Administration féminisée au total à 59 %, le ratio est très nettement inversé en fonction des catégories (2/3 de femmes chez les agents C et B, moins d'1/3 chez les A+...). Notons aussi la multitude de carrières hachées essentiellement pour raisons familiales, des volumes de promotions internes en baisse alors que les femmes se tournent principalement vers elles pour dérouler leur carrière, des rémunérations inférieures à celles de leurs homologues masculins... La DGFiP, à l'instar du reste de la Fonction Publique, ne garantit pas une pleine égalité de traitement. Et l’arrivée des "Lignes Directrices de Gestion" relatives au parcours professionnel va encore compliquer l’évolution de la carrière des femmes qui souvent se consacrent à l’éducation des enfants avant de se présenter à un concours, une sélection ou une liste d’aptitude. Le plan d'actions 2020-2022 de la DGFiP en faveur de l'égalité professionnelle femmes-hommes ne présente pas de mesures permettant réellement d'avancer.

    Comme hier, il convient donc d'agir aujourd'hui pour conquérir l'égalité. Localement, diverses organisations, dont l'Union syndicale interprofessionnelle Solidaires 13, organisent un grand rassemblement pour revendiquer nos droits, et dire nos luttes chaque jour contre le néolibéralisme et les dérives patriarcales qu'il induit. Il se tiendra en deux temps : le dimanche 7 mars sur le Vieux-Port de Marseille à partir de 14h30, puis le lendemain, lundi 8 mars, en manifestation au départ à 15 h du métro "Réformés" à Marseille.

    Solidaires Finances Publiques invite, chacun et chacune, femmes et hommes, à s'inscrire dans les actions proposées en ces journées de lutte pour les droits des femmes, mais aussi et surtout tout le reste de l'année, à agir au quotidien pour l'égalité, par des changements de comportements sociétaux, familiaux et professionnels.

Femmes et hommes, nous sommes tous concernés !

Le 8 mars, c'est toute l'année !

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