La rentrée 2024 est inédite. Suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale décidée de façon unilatérale et sans concertation préalable par le Président de la République, ce denier vient de nommer à Matignon, avec l’aval de l’ensemble de la ploutocratie conservatrice, un nouveau chantre de l’ultra-libéralisme économique aux positionnements sociétaux particulièrement rétrogrades. Par ce choix contraire aux successives démonstrations, dans la rue et les urnes, de l’expression populaire, le Président de la République piétine la démocratie. Sans surprise, ce nouveau Gouvernement poursuivra donc la politique ultra-libérale, pourtant aussi injuste socialement qu'inefficace économiquement, menée depuis des décennies. Celle qui a été rejetée à la fois par le mouvement social de grande ampleur de 2023 contre la réforme des retraites et plus récemment par nos suffrages.

L’austérité budgétaire organisée par le Gouvernement démissionnaire et reprise par le nouveau Premier Ministre est aussi inquiétante qu’inacceptable. Elle aura des conséquences directes pour nous, agents de la DGFiP. Ainsi, elle pourrait entraîner une nouvelle baisse des crédits de fonctionnement et son corollaire : report de la formation continue en 2025, placement d'office en télé-travail obligatoire des Equipes Départementales de Renforts (E.D.R.) pour réduire leurs frais de déplacement, organiser en visio-conférence les accueils des nouveaux arrivants, faire stagner notre rémunération (alors que le rattrapage dû aux agents de la DGFiP, techniciens et impliqués, est pourtant loin d’être établi), procéder à de nouvelles suppressions d’emplois, détériorant toujours plus les conditions de travail et l’exercice de nos missions de service public.

Face à cette situation, la résignation et le fatalisme ne doivent pas faire leur rentrée, bien au contraire ! Les revendications sociales portées par des millions de citoyens doivent enfin être entendues. Pour cela il nous faut agir et se mobiliser contre les politiques d’austérité qui une fois de plus ne mèneront qu’à la désespérance sociale. Nos voix doivent être entendues, notre volonté doit être satisfaite : seule la mobilisation paye, alors faisons croître le rapport de force pour imposer un autre avenir !

Pour Solidaires Finances Publiques 13, l’austérité n’est pas une fatalité. D’autres choix doivent s’imposer, en arrêtant les coupes budgétaires et en instaurant une fiscalité plus juste, plus progressive, plus redistributive, générant des recettes fiscales supplémentaires. Ces choix permettraient de mieux répartir les richesses et d’assurer des services publics de qualité tout en relançant l’économie en donnant un nouveau souffle à la consommation.

Aussi Solidaires Finances Publiques 13 appelle les agents de la DRFiP PACA 13 et l'ensemble du monde du travail à être massivement en grève et dans la rue le 1er octobre, journée de mobilisation interprofessionnelle pour exiger l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des rémunérations et le développement des services publics, dont celui de la DGFiP. En cette rentrée, Solidaires Finances Publiques 13 est plus que jamais déterminé pour défendre la DGFiP, ses missions et ses agents mais aussi plus globalement pour que la justice fiscale, sociale et environnementale devienne une réalité. Rendez-vous toutes et tous en grève à la manifestation marseillaise à partir de 10h30 au Vieux-Port (bas de La Canebière) !

Très bientôt, sur proposition de Solidaires Finances Publiques 13, nos militants viendront, en intersyndicale, à votre rencontre sur tous les sites pour appeler à cette mobilisation.

pdfTract_Solidaires_CGT_DGFiP_1er_octobre-1.pdf

pdf20240919-tract.pdf

pdfCommuniqué_-_FP_-__1er_octobre.pdf