2653326Compte rendu du CSAL FS

du 20 janvier 2025

 

Dans notre liminaire, nous avons abordé les conséquences de l’absence du vote de la loi de finances sur le budget de la DRFIP33.

Solidaires Finances Publiques s’est inquiété de savoir comment la DRFIP33 pourrait faire face à des dépenses pour des travaux urgents. La Direction nous a indiqué qu’à ce jour il n’y avait aucun budget permettant de faire face à des dépenses imprévues. Les contrats et les factures habituelles liés au fonctionnement des bâtiments ne sont cependant pas impactés par l’absence de budget. Dans l’attente du vote de la loi de Finances, la DRFIP33 n a engagé aucun nouveau chantier de travaux et la Division Budget Logistique tente au mieux de répondre aux sollicitations et aux problèmes des services avec les moyens du bord. Solidaires Finances Publiques 33 a souligné qu’il est fort à parier que la politique de pansement sur la jambe de bois dans laquelle la DRFIP33 s'est engouffrée au cours des dernières décennies va aujourd'hui nous revenir cruellement dans la tête. En cachant la misère avec des multiples réparations sans jamais réellement solutionner les problèmes, nous traitons invariablement les mêmes incidents dans cette instance : pour l'exemple le chauffage de Lesparre qui est une source de problème alors que le bâtiment est neuf. La Direction est totalement en désaccord avec notre point de vue du pansement sur une jambe de bois. Le temps nous dira qui a raison…

Liminaire CSAL du 11 février 2025

2025 serait-elle l'année du bilan pour la DGFIP?

 
Monsieur le Directeur,

En 2023, Solidaires Finances Publiques avait déjà alerté la DG sur l’impasse annoncée du dispositif "Gérer mes biens immobiliers" (GMBI). La mise en place de cette application, en pleine campagne de déclaration de l'impôt sur le revenu, s'est rapidement transformée en cauchemar pour les contribuables et en fardeau pour les agents de la DGFiP. GMBI a entraîné une surcharge de travail pour l'ensemble des services qui, aujourd'hui, n'est toujours pas résorbée, entraînant un travail de masse, la création de contentieux, une accumulation incessante d’e-contacts et une perte de sens des missions. Difficile pour les agents de trouver une motivation quand ils ne savent plus pourquoi ils travaillent et quelle est la finalité de ce qu'ils font ( s’il y en a une!). 

Notre numéro "spécial entretien professionnel" est disponible. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez la moindre question sur l'évaluation. Nous sommes là pour vous accompagner et vous conseiller. Surtout ne restez pas seul avec vos questions!

pdfCONTRE_COURANT_entretien_2025.pdf

CONTRE COURANT entretien 2025

En un mois, deux suicides et deux tentatives de suicide au sein de la DGFiP sont à déplorer. La situation est de plus en plus préoccupante. Par nature, un suicide, ou une tentative de suicide, est un événement grave qui doit interpeller l’administration. L’extrême souffrance de la personne qui passe à l’acte ne peut être isolée de l’organisation du travail et de son contexte surtout quand ces événements se sont déroulés sur le temps et le lieu de travail.

L'administration, quant à elle, renvoie systématiquement la responsabilité de ces faits à une fragilité individuelle, dégageant ainsi toute responsabilité de l’employeur. Cette posture est indigne d'une administration publique et traduit un refus de cette dernière d'assumer sa responsabilité dans l'organisation du travail et la prévention des risques psychosociaux, préférant individualiser ces drames plutôt que d'interroger l’origine professionnelle de ces situations. En renvoyant la responsabilité sur les agents et les agentes eux-mêmes, l’administration évite de questionner son organisation du travail et les conditions de travail dégradées qu'elle leur impose.