Des ponts ? Oui, mais débrouillez-vous !
Amélie Verdier a décidé : les agents de la DGFIP, ces nantis, n’ont pas droit aux ponts. Tous les services doivent rester ouverts les vendredis de pont naturel.
Mais comme d’habitude, aucune préparation sérieuse n’a été mise en place. C’est aux agents de s’adapter, de se débrouiller ! Petit exemple bordelais:
Le vendredi 2 mai : alors que toutes les autres administrations de la cité étaient fermées, la DGFIP restait ouverte. Quelques jours avant, un courriel nous informait que la cantine serait close et qu'à la place, il serait proposé un déjeuner à emporter, sur réservation (sans aucune possibilité de manger sur place)… qui n’a jamais vu le jour. Vendredi midi: les portes du RIA étaient closes. Pratique pour les vacataires qui débutaient ce jour-là !
Pour le vendredi 9 mai, cette fois, c’est clair : pas de cantine, pas de repas à emporter, pas de solution. Rien. Les agents devront prévoir leur déjeuner et improviser dans les tisaneries surchargées.
Aucune logistique, aucune anticipation, juste du bricolage et du mépris. C’est encore une fois aux agents de pallier les carences de l’administration.
Justement vendredi 9 mai à Cenon puis à la cité administrative, notre DG viendra vérifier que les agents girondins sont bien sur le pont et nous vantera le monde merveilleux de la DGFIP. Venez l'accueillir avec nous!