350 000 manifestants le 10 septembre, 1 million le 18 septembre : la mobilisation s’amplifie. Sébastien Lecornu, le nouveau Premier ministre, a reçu l’intersyndicale qui lui avait fixé un ultimatum. Alors que celui-ci a expiré, il n’a pas répondu aux revendications. Elles sont pourtant largement majoritaires dans le pays. Pour imposer la rupture, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 2 octobre.
Un projet de budget injuste toujours sur la table
Le projet de budget Bayrou n’est toujours pas définitivement enterré. Lecornu n’a toujours pas indiqué travailler à un budget de justice fiscale qui mettrait à contribution les plus hauts revenus au lieu de présenter la facture aux travailleurs et travailleuses. De plus, il refuse de dire qu’il renonce à l’année blanche. L’année blanche c’est, en euros constants, la baisse des salaires dans la Fonction publique et la diminution des prestations sociales (pensions de retraites, APL, RSA, AAH…).
Il faut augmenter les salaires
Depuis 2000, le coût de la vie a augmenté de 52%. Avec l’inflation, tout augmente sauf nos salaires. Pourtant les bénéfices des grandes entreprises explosent et jamais autant d’argent public n’a été versé aux entreprises. Mais plus on les subventionne, moins les salaires augmentent. En effet, la politique d’exonération du gouvernement incite les entreprises à privilégier les bas salaires. Il y a urgence à changer de politique et augmenter tous les salaires en commençant par le SMIC.
La réforme des retraites doit être abrogée
L’importante mobilisation engagée le 10 septembre et amplifiée le 18 s’inscrit dans les suites de la mobilisation historique contre la réforme des retraites. Il est toujours temps de revenir sur cette réforme injuste et impopulaire comme le réclame l’intersyndicale.
Nous pouvons gagner
Le gouvernement n’a jamais été aussi faible tandis que le patronat est sur la défensive, menaçant de se mobiliser pour défendre ses privilèges. Toutes et tous ensemble, nous pouvons gagner ! Organisons-nous sur nos lieux de travail, discutons avec nos collègues, organisons des assemblées générales, votons la grève, participons aux actions et aux manifestations…