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Depuis le début du mois de janvier 2019, plusieurs dizaines d’actions se sont déroulées sur le territoire, à l’initiative des sections locales. Cette option de laisser l’opportunité et le choix des moyens d’action aux sections est partagée par l’intersyndicale nationale.

Aujourd'hui, il est urgent d’élargir et de faire monter le rapport de forces en privilégiant une stratégie « DGFiP » qui porte également la défense du statut et des droits et garanties des fonctionnaires. Cette stratégie, partagée par l'intersyndicale nationale DGFiP, permet également d’éviter de dépendre des éventuelles journées de type « 24 heures sèches » aux niveaux « interpro » et « Fonction publique ».

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Ce mercredi 6 mars quelques militants nationaux de Solidaires Finances Publiques épaulés par des camarades de la commission exécutive fédérale qui se réunissait au siège du syndicat ont procédé à une opération symbolique de "décoration" des murs extérieurs de l'enceinte de Bercy avec le logo et les slogans de la mobilisation lancée par l'intersyndicale DGFiP pour tout le mois de mars.

Sur le site national du syndicat, la rubrique Solid'Actions recense toutes les luttes en cours dans de nombreux départements. Elle est régulièrement mise à jour : https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/actions/solid-actions.html

En voici un aperçu :

Incroyable ! La direction annonce une mesure visant à améliorer les conditions de travail des agent.es en les adaptant aux contraintes individuelles de trajet «domicile-emploi».
Le télétravail serait-il un cadeau ? L'administration deviendrait-elle généreuse sans
contrepartie ? Regardons de plus près le dispositif :
• Le télétravail est interdit pour les agent.es travaillant dans un service de moins de 6 collègues. 12 trésoreries sont exclues d'entrée de jeu....
• Seul.es 15 agent.es sur les 550 que compte encore notre département pourront être retenu.es. Pas tellement populaire ni égalitaire comme mesure...
• Certaines missions sont hors du champ du télétravail, de par leur nature (accueil...) ou les applications utilisées (Medoc...). Encore des exclu.es...
• Les candidat.es devront avoir 9 mois d'ancienneté sur le poste et avoir « la confiance de leur hiérarchie dans leur capacité à exercer à distance et en autonomie les travaux confiés suite à un entretien obligatoire ». Vive le fayotage dans le bureau du chef...
• Une convention individuelle sera signée entre l'agent.e, la direction et le chef de
service pour une durée d'un an renouvelable. Vive le contrat qui tue le statut...
• L'agent.e retenu.e met à disposition de l'administration son abonnement informatique personnel, son chauffage et son électricité. Vive le transfert gratuit de charges...
• La quotité maximale de télétravail à domicile est fixée à 3 jours / semaine par la loi et les décrets mais la modalité la plus adaptée pour débuter le dispositif sera de 1 jour. Ça c'est du cadeau...
• En cas de refus de télétravail, l'agent.e peut déposer un recours en CAP. Mais comme c'est le directeur qui préside, pourquoi se déjugerait-il ? Merci patron !