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Sur le site national du syndicat, la rubrique Solid'Actions recense toutes les luttes en cours dans de nombreux départements. Elle est régulièrement mise à jour : https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/actions/solid-actions.html

En voici un aperçu :

Incroyable ! La direction annonce une mesure visant à améliorer les conditions de travail des agent.es en les adaptant aux contraintes individuelles de trajet «domicile-emploi».
Le télétravail serait-il un cadeau ? L'administration deviendrait-elle généreuse sans
contrepartie ? Regardons de plus près le dispositif :
• Le télétravail est interdit pour les agent.es travaillant dans un service de moins de 6 collègues. 12 trésoreries sont exclues d'entrée de jeu....
• Seul.es 15 agent.es sur les 550 que compte encore notre département pourront être retenu.es. Pas tellement populaire ni égalitaire comme mesure...
• Certaines missions sont hors du champ du télétravail, de par leur nature (accueil...) ou les applications utilisées (Medoc...). Encore des exclu.es...
• Les candidat.es devront avoir 9 mois d'ancienneté sur le poste et avoir « la confiance de leur hiérarchie dans leur capacité à exercer à distance et en autonomie les travaux confiés suite à un entretien obligatoire ». Vive le fayotage dans le bureau du chef...
• Une convention individuelle sera signée entre l'agent.e, la direction et le chef de
service pour une durée d'un an renouvelable. Vive le contrat qui tue le statut...
• L'agent.e retenu.e met à disposition de l'administration son abonnement informatique personnel, son chauffage et son électricité. Vive le transfert gratuit de charges...
• La quotité maximale de télétravail à domicile est fixée à 3 jours / semaine par la loi et les décrets mais la modalité la plus adaptée pour débuter le dispositif sera de 1 jour. Ça c'est du cadeau...
• En cas de refus de télétravail, l'agent.e peut déposer un recours en CAP. Mais comme c'est le directeur qui préside, pourquoi se déjugerait-il ? Merci patron !

Depuis le milieu du mois de janvier, à l’appel de l’intersyndicale DGFiP, de nombreuses mobilisations des agent.es des finances publiques ont eu lieu sur l’ensemble du territoire.
Plus de 50 actions ont été recensées : Rassemblements, blocages, interpellations des directeurs locaux, grèves : Tarn, Pyrénées-Orientales, Alpes-Maritimes, Haute-Garonne, Loire-Atlantique, Vosges, Calvados, Pyrénées-Atlantiques, Val-de-Marne, Cote-d’Or, Moselle, Aveyron, Yonne, Aisne, dans les centres de contact, de prélèvements services et impôts services…
Jeudi 14 février, des grèves, des envahissements pacifiques des directions locales et des rassemblements ont à nouveau eu lieu dans de nombreux départements : Paris, Landes, Haute-Garonne, Morbihan, Tarn, Pas-de-Calais, Pyrénées-Orientales, Gironde, Var, Vienne, La Réunion, Corse, Saône-et-Loire, Charente, Lozère, etc...
Le 15 février, plusieurs départements ont poursuivi leurs actions de blocage...
Le mouvement s’installe dans la durée, les raisons de la colère sont multiples.

Réunis en Assemblée générale les 7 et 8 février, les agents des Finances Publiques des Landes ont voté la grève pour le 14 février, comme dans beaucoup d'autres départements.

Répondant ainsi au mot d'ordre de l'intersyndicale SOLIDAIRES – CGT – FO - CFDT, les grévistes se rassembleront devant les centres de Mont de Marsan et de Dax pour distribuer des tracts au public et lui faire signer une pétition. Celle-ci demande des créations d'emplois et le développement du service public de proximité avec des agents en nombre suffisant.

Après avoir débrayé jeudi 7 pour protester contre les suppressions d'emplois, l'augmentation des charges de travail et l'absence de revalorisation des salaires, les agents amplifient leur mobilisation par la grève.

Cette grève intervient aussi au moment où le directeur départemental prépare en secret un plan massif de suppressions de services et d'emplois dans les Landes alors qu'il faudrait en recréer, en particulier sur le littoral.

L'absence totale de dialogue social, l'impréparation des réformes qui s'ajoute aux suppressions d'emplois, la volonté du directeur de réduire les moyens au service des contribuables et son manque coupable d'écoute et de réponses aux revendications ne peuvent que conduire les agents à la grève.