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Depuis le milieu du mois de janvier, à l’appel de l’intersyndicale DGFiP, de nombreuses mobilisations des agent.es des finances publiques ont eu lieu sur l’ensemble du territoire.
Plus de 50 actions ont été recensées : Rassemblements, blocages, interpellations des directeurs locaux, grèves : Tarn, Pyrénées-Orientales, Alpes-Maritimes, Haute-Garonne, Loire-Atlantique, Vosges, Calvados, Pyrénées-Atlantiques, Val-de-Marne, Cote-d’Or, Moselle, Aveyron, Yonne, Aisne, dans les centres de contact, de prélèvements services et impôts services…
Jeudi 14 février, des grèves, des envahissements pacifiques des directions locales et des rassemblements ont à nouveau eu lieu dans de nombreux départements : Paris, Landes, Haute-Garonne, Morbihan, Tarn, Pas-de-Calais, Pyrénées-Orientales, Gironde, Var, Vienne, La Réunion, Corse, Saône-et-Loire, Charente, Lozère, etc...
Le 15 février, plusieurs départements ont poursuivi leurs actions de blocage...
Le mouvement s’installe dans la durée, les raisons de la colère sont multiples.

Réunis en Assemblée générale les 7 et 8 février, les agents des Finances Publiques des Landes ont voté la grève pour le 14 février, comme dans beaucoup d'autres départements.

Répondant ainsi au mot d'ordre de l'intersyndicale SOLIDAIRES – CGT – FO - CFDT, les grévistes se rassembleront devant les centres de Mont de Marsan et de Dax pour distribuer des tracts au public et lui faire signer une pétition. Celle-ci demande des créations d'emplois et le développement du service public de proximité avec des agents en nombre suffisant.

Après avoir débrayé jeudi 7 pour protester contre les suppressions d'emplois, l'augmentation des charges de travail et l'absence de revalorisation des salaires, les agents amplifient leur mobilisation par la grève.

Cette grève intervient aussi au moment où le directeur départemental prépare en secret un plan massif de suppressions de services et d'emplois dans les Landes alors qu'il faudrait en recréer, en particulier sur le littoral.

L'absence totale de dialogue social, l'impréparation des réformes qui s'ajoute aux suppressions d'emplois, la volonté du directeur de réduire les moyens au service des contribuables et son manque coupable d'écoute et de réponses aux revendications ne peuvent que conduire les agents à la grève.

Des implantations divisées par 4, 25 000 emplois en moins en 10 ans, 20 000 en moins sur l'ensemble du quinquennat : Les agents des Finances Publiques en ont assez, ils elles organisent la riposte !

Aujourd'hui, dans les Landes comme ailleurs, le prélèvement à la source vient ajouter une charge de travail considérable, sans moyens supplémentaires.

Depuis 10 ans, chaque service, donc chaque agent, a vécu au moins une réforme régressive, donc une aggravation des conditions de travail.

C'est d'autant plus intolérable qu'aucune reconnaissance des efforts, voire des sacrifices consentis n'est envisagée et que l'impréparation des réformes est patente.

Cette mise en danger des personnels et des missions est inacceptable !

Suite au débrayage réussi le 31 janvier, aux HMI des 7 et 8 février et au mépris du directeur,
GREVE JEUDI 14 FEVRIER

Pour obtenir la prime de 200 € pour tous les agents et tous les mois en l'intégrant dans l'IMT (Indemnité Mensuelle de Technicité), la prime qui compte pour la retraite
Pour obtenir l'arrêt des suppressions d'emplois à la veille de la signature par le DG du prochain contrat triennal de suppressions (risque de 50 000)
Pour des créations d'emplois à hauteur des charges de travail, pour de meilleures conditions de travail,
Pour empêcher la fermeture ou/et les fusions de services, et pour obtenir la création de services sur le littoral