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Avec 2,5 millions de manifestant-es dans les rues, soit davantage que la précédente grève, ce 31 janvier, deuxième journée nationale de manifestations est venu confirmer l’enracinement de la mobilisation, et la conviction répandue dans une grande majorité de la population que le projet de régression du système de retraites est profondément injuste.
E. Macron et E. Borne s’enferrent dans un projet de réforme injuste qui dégradera encore plus le niveau des pensions.
Ce 31 janvier a marqué une forte détermination de toutes les couches de la population, de tous celles et ceux qui seront nombreux dans le meilleur des cas à voir leur temps passé au travail s’allonger et pour la grande majorité à voir au moment de la retraite effective leur revenus de remplacement fortement minorés.
C’est pour cela qu’hier encore les taux de grève restaient très importants dans les administrations, et les mobilisations dans la rue plus encore. Et dans ce bras de fer que nous impose ce pouvoir anti-social, les organisations syndicales sont unies et résolues à gagner le combat. Elles ne relâcheront pas la pression.
La deuxième journée de grève et de manifestations du 31 janvier a été un énorme succès. Le rejet de la réforme des retraites est ultra majoritaire.
Avec près de 40 % de grévistes à la DDFiP des Landes et 2 manifestations où il y avait bien plus de monde que le 19 janvier, notre mobilisation s’amplifie et s’installe dans la durée. Le gouvernement doute, même s’il demeure arrogant.
ON REMET LE COUVERT VENDREDI 3 ET MARDI 7,
DANS L’UNITÉ ET LA DÉTERMINATION !
Lire le tract : CR_GREVE_31_et_suites.pdf
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Pour continuer de manifester contre la réforme injuste des retraites,
Rendez-vous vendredi 3 février à 18h15 pour 2 retraites aux flambeaux :
Place de la Mairie de Mont de Marsan et kiosque du parc des arènes à Dax
Voir le tract : tract_vendredi_3.pdf
Ce 31 janvier 2023 a une nouvelle fois été marqué par la forte opposition des salarié.es du privé, des fonctionnaires, des jeunes, des précaires et des retraité.es à la volonté de ce gouvernement de nous faire travailler jusqu’à 64 ans minimum. Partout dans les territoires, les manifestations étaient plus nombreuses et les cortèges ont rassemblé encore plus de monde que le 19 janvier.
Avec plus d’un agent sur 4 en grève et presque 1/4 des centres des finances publiques fermés, les agentes et agents de la Direction Générale des Finances publiques ont à nouveau montré leur opposition déterminée à ce projet de loi. Beaucoup ont pris un congé pour pouvoir manifester.
Alors que les sondages, les grèves et les manifestations montrent l’impopularité de ce projet de réforme, le gouvernement s’entête à vouloir la mettre en œuvre en affichant, comme il en a l’habitude, beaucoup de mépris envers celles et ceux qui s’y opposent. En effet, selon le gouvernement, nous ne défendrions que le droit à la paresse et une « société sans travail, sans efforts » ! Ce gouvernement fait le choix de tourner le dos à la justice sociale.
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