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Ce CHS a débuté après lecture de la liminaire de Solidaires que vous trouverez en annexe.

Il s’est tenu sous la présidence de MME MAURESMO ,convalescente.

Après avoir approuvé les PV des CHS précédents, nous avons abordé la fiche « réflexes » que tous les chefs de service ont reçue .

Le télétravail remet inévitablement en cause la désignation des guide file et des serre file.

Dorénavant les guide file et les serre file ne sont plus identifiés.

Le 1er agent sortant dans le couloir prend le brassard du guide file, enfin s’il le trouve … Quant au rôle de serre file, il est assuré de manière préférentielle par un cadre du service (ou étage) qui a l’ autorité nécessaire pour faire respecter les consignes  », voilà une précision qui fait plaisir à lire ...

Cette fiche réflexes semblant être passée inaperçue auprès d’un certain nombre, Solidaires Finances Publiques a demandé à ce que les Chefs de service commentent la note à leurs agents.

Concernant le point sur les actions à mener, la plupart des points recensés lors du dernier CHS ont été réalisés.

Néanmoins, Solidaires Finances Publiques a demandé à ce que les chefs de service rappellent la localisation des défibrillateurs à leurs agents.

Madame la Présidente,

Nous sommes ce jour réunis en seconde convocation du CHS-CT. Nous tenons à revenir sur les raisons de notre boycott.

Le 1er CHS-CT était convoqué le 04/10/2022. En date du 28/09/2022 seuls les documents relatifs à 3 points sur les 9 de l’ordre du jour, nous étaient parvenus.

Il manquait entre autres les documents sur les points budgétaires 2022, le registre Sécurité Santé au travail, le support sur la présentation juridique des CSA ainsi que les documents relatifs à la campagne du DUERP.

Dès lors, ne pouvant correctement préparer ce CHS-CT nous avons décidé de boycotter la 1ère convocation afin de pouvoir disposer d’un délai raisonnable pour l’étude de ces documents.

SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES avait arrêté une position mercredi dernier avant que le mouvement ne prenne cette ampleur : la position étant "mobilisation pouvant aller jusqu'à la grève". Le bureau national laissait donc chaque département libre de sa position.

Tout s'est enflammé ce week-end.

Le délai était trop court et nous ne nous sommes pas rencontrés en intersyndicale.

C'est pourquoi pour la journée de demain, nous suivons la position du BN qui est de laisser chacun libre de sa décision, étant précisé que  bien entendu nous sommes couverts si nous nous portons grévistes.
Un rassemblement se tiendra demain à partir de 10h30 aux arènes de Dax, des militants de SFP 40 y participeront.

Suivant le résultat de cette mobilisation, nous serons amenés à rencontrer les autres OS pour décider des suites à donner à ce mouvement.

Le 17 octobre 2022

 

La question du pouvoir d’achat ou plutôt du reste à vivre est un sujet prégnant dans notre pays. L’inflation, l’augmentation des prix de l’énergie mettent nos fins de mois à rude épreuve. Vivre dignement aujourd’hui est une épreuve de force du quotidien pour nombre d’entre nous : salariés du privé et du public. Depuis des mois, les personnels et les organisations syndicales portent ce sujet dans tous les lieux et les instances décisionnelles.

On ne veut plus des miettes !

Pour le moment, les réponses politiques sont en deçà des attentes : pas de revalorisation significative du SMIC, 3,5 % d’augmentation de la valeur du point d’indice pour les fonctionnaires au 1er juillet après 10 ans de gel, 4 % pour les retraités.
Face à cela, les profits se multiplient pour les multinationales et grandes entreprises de façon indécente ainsi que les cadeaux fiscaux comme le prouve une fois encore le Projet de Loi de Finances 2023.

En réponse à cette situation, les mobilisations et les grèves se multiplient dans de très nombreux secteurs d’activité, et la seule réponse du gouvernement est de tenter de diviser celles et ceux qui agissent pour obtenir satisfaction et celles et ceux qui en seraient les otages tout en s’attaquant au droit de grève.

Solidaires Finances Publiques condamne ces décisions anti-sociales et cette tentative d’intimidation et de division de la classe salariale.

Répartir les richesses : une urgence !

Pour Solidaires Finances Publiques, face aux inégalités croissantes, vivre dignement est tout à fait possible, il faut pour cela répartir les richesses en augmentant les salaires et en repensant un système fiscal plus juste. De l’argent il y en a : les super profits établis ces derniers mois par les multinationales le prouvent et le « gavage » des actionnaires est un pur scandale.

À la DGFiP, comme ailleurs la question de la rémunération est une préoccupation majeure. Lors du comité de suivi sur la reconnaissance des personnels du 9 novembre 2022, Solidaires Finances Publiques revendiquera à nouveau :

  • une augmentation mensuelle substantielle pour toutes et tous de l’IMT (Indemnité Mensuelle de Technicité),
  • l’attribution de 40 points supplémentaires d’ACF (Allocation Complémentaire de Fonction), soit 2 202 € par an (183,50 €/mois) à l’ensemble des personnels de la DGFiP,
  • l’augmentation régulière et substantielle de la valeur du point d’ACF,
  • la revalorisation de l’ensemble des frais engagés par les personnels dans l’exercice de leurs missions et de leur formation.

Mais il est certain que rien ne sera obtenu sans la mobilisation des personnels.

Il y a urgence à répondre à la question des salaires, des rémunérations, des pensions et retraites.

Alors ce 18 octobre 2022, agissons par la mobilisation sous toutes ses formes, pouvant aller jusqu’à la grève.