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Passage de la loi par l’utilisation du 49.3, interview télévisée de Macron le 22 mars à la veille de la manif, tentative de discréditer la mobilisation et violences policières partout : nous le voyons, le pouvoir est fébrile.
Depuis quelques jours, la lutte pour défendre nos retraites est entrée dans une nouvelle phase avec un regain de forces : multiplications des grèves et débrayages, des actions intersyndicales de blocage de l’économie. Les 3,5 millions de manifestant.es jeudi 23, un record, montrent bien que la mobilisation est massive et déterminée.
Face à un raz-de-marée social, le gouvernement mise sur une répression policière d’une violence inouïe qui rappelle les violences policières subies dans les quartiers populaires, contre les syndicalistes depuis la loi Travail ou contre les Gilets jaunes. Solidaires condamne ces violences qui ne font que renforcer notre détermination.
L’intersyndicale nationale interprofessionnelle est unie. Elle invite à continuer la mobilisation, en particulier en faisant du mardi 28 mars une nouvelle grande journée de grève et de manifestation.
Nous avons les moyens de gagner même après l’adoption du texte, comme cela a été le cas par exemple avec le CPE (Contrat Première Embauche). La colère contre la dégradation des conditions de travail et des niveaux de salaires depuis de nombreuses années -encore aggravés par l’inflation- renforce notre mobilisation. La priorité est de mettre en œuvre des politiques publiques pour la transformation sociale et écologique de la société.
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Alors que le conflit sur les retraites entre dans sa 3ème phase après le passage en force du gouvernement par le 49-3, l'intersyndicale avait demandé et obtenu une audience auprès du directeur ce mardi 21 mars.
La section de Solidaires Finances Publiques Landes a insisté sur plusieurs points importants dans la période.
Tout d'abord, nous avons rappelé sur notre demande d'étalement des jours de grève pour l'ensemble des collègues entré dans l'action depuis le 19 janvier.
Ensuite, nous avons demandé la neutralisation du dialogue social jusqu'à la fin du conflit pour des raisons évidentes de manque de temps puisque nous sommes très occupés et impliqués dans la mobilisation chaque jour.
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