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Par un communiqué de presse en date du 19 août, la DGFIP a annoncé la mise en place d’une « cellule incendie » via deux numéros de téléphone, ceci pour accompagner les particuliers et les professionnels victimes des incendies.

Tout d’abord le terme « cellule » laisserait sous-entendre la création ou la constitution d’un service dédié et spécifique à la prise en charge de cette problématique. Or,  il n’en est rien…

En effet, les deux numéros mentionnés dans le communiqué de presse existent déjà ! Il s’agit pour l’un du numéro permettant de joindre les centres de contact des particuliers de la Direction générale des Finances Publiques (0 809 401 401) et, pour l’autre (0 806 000 245) du numéro dédié à la gestion du… Fonds de solidarité ! Les contribuables vont donc bien avoir au bout du fil des agents et agentes des Finances Publiques, (encore et toujours les collègues des Centres de Contacts…) mais parler de « cellule incendie » est pour le moins un peu exagéré… Voire carrément spécieux. D’autant, que dans beaucoup de situations, la réponse risque de se limiter à donner les coordonnées des Services des Impôts des Particuliers ou des Services des Impôts des Entreprises compétents…

Ainsi au lieu de dire simplement que les agents des finances publiques se tiennent à la disposition des contribuables (comme c’est toujours le cas), le gouvernement fait croire à la mise en place d’un dispositif particulier, ceci à des fins de communication et de propagande évidente.

Nous avons été destinataires de courriels du DG le 18 mai nous invitant à participer à une pseudo-démarche participative concernant l’avenir de la DGFiP, qualifiée de grand « remue-méninges ». Le personnel est invité à s’exprimer « librement » sur l’avenir des métiers, les conditions d’exercice des missions et les relations avec les partenaires.

Quelle blague !

Les agents n’ont jamais été écoutés, auparavant !

En effet, depuis des années, Solidaires Finances Publiques, n’a de cesse de dénoncer, de combattre les réformes engagées telles que le NRP, la démétropolisation, les Lignes Directrices de Gestion. Depuis le début, nous avons mis en avant la logique de casse des missions, de perte de technicité, de pertes de repère, de dégradation des conditions de travail pour les personnels.

La DG n’est donc pas sans connaître les causes profondes des problèmes et les solutions possibles, comme elle ne peut pas ignorer l’observatoire interne qui met également en lumière l’état des lieux des missions, des structures, des emplois, des conditions de travail, les difficultés du réseau et le mal-être des agentes et des agents. Après la suppression de plus de 24 000 emplois en dix ans, nous constatons un désastre après les mouvements de mutations nationales avec 6 287 emplois non pourvus.

Lire toute la déclaration :

pdfliminaire_ctl_22_juin_22.pdf

La question du pouvoir d’achat est plus que jamais d’actualité pour la majorité des salarié.es du public et du privé, des précaires, des jeunes et des retraité·es. Comment pourrait-il en être autrement quand les tensions sur les salaires demeurent aussi fortes depuis longtemps, que les prix n’ont cessé d’augmenter ces dernières années et que désormais l’inflation s’envole comme jamais depuis 20 ans. En effet, selon l’Insee, en avril dernier , celle-ci avait bondi de 4,8 % sur une période d’un an et les prévisions annoncent une inflation supérieure à 5 % en septembre prochain.

Lire le tract recto verso pdfTract_mut-ble.pdf

Le danger de l’extrême droite est écarté ! Pour notre service public, pour plus de justice fiscale et sociale… place à la mobilisation dès ce 1er mai !

Rendez-vous à 10h30 devant la mairie de dax

L’extrême-droite vient d’être, une nouvelle fois, battue, c’est la seule satisfaction que nous tirons de ce deuxième tour de la présidentielle. Mais cela ne doit pas faire oublier, au vu du nombre de voix historiquement atteint par le RN, que notre combat contre leurs idées nauséabondes, synonymes de reculs en matière de droits sociaux et de libertés n’est pas une question de posture.

Cette opposition doit se traduire par des actes forts pour rompre avec toutes les politiques qui accroissent les inégalités, accélèrent la paupérisation et la précarisation au sein de la société française, nourrissant ainsi la bête immonde. Depuis des années, Solidaires Finances Publiques alerte sur la dégradation de la situation économique et sociale de notre pays, celle des salarié.es, celle des fonctionnaires et des agentes et agents de la DGFiP. Depuis des années, nous prévenons que la mise à mal du service public, génère des inégalités, renforce le sentiment d’abandon et parfois conduit à une maltraitance d’État comme cela a été démontré dans le domaine de la dépendance (Ehpad notamment).