... mais la journée internationale de lutte pour le droit des femmes !
En réalité le 8 mars c'est toute l'année, pour faire que l'égalite femme/homme ne demeure pas un voeu pieux !
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Un peu d'histoire...
La "journée internationale des femmes" instituée en 1977 par l’ONU devient en France, en 1982, grace à Yvette Roudy, alors ministre déléguée aux droits de la femme, la première « journée internationale des droits des femmes »
Cette journée, créée dans une perspective militante, est l’occasion de réaffirmer l’importance de la lutte pour les droits des femmes et de rendre hommage aux combats, passés, présents et futurs menés en faveur de l’égalité femmes-hommes.
Il reste encore fort à faire :
- Inégalité salariale : « A travail de valeur égale, salaire égal. » Ce principe est inscrit dans le code du travail français depuis 1972. Les femmes gagnent 16,8 % de moins que les hommes à poste équivalent selon l’INSEE dans le secteur privé.
- Inégalité de volume de travail : plus d'un quart des femmes actives est à temps partiel, et moins actives professionnellement que les hommes. Il en résulte 28,5 % en moins de rémunération.
- Inégalité de poste à responsablilité : elles sont aujourd’hui plus diplômées que les hommes, mais restent moins nombreuses aux postes de direction. 37 % des entreprises comptent toujours moins de deux femmes au rang des dix plus hautes rémunérations. Les femmes sont majoritaires dans la fonction publique, mais minoritaires dans les corps et emplois les plus élevés en 2018.
- Sous représentation dans certaines professions : dans les métiers du vin, dans le secteur informatique, dans les filières scientifiques.
- Orientation et stéréotype genrés : la France se place au premier rang pour le niveau d’éducation des filles, selon le rapport 2017 du forum économique mondial, mais les étudiantes ne sont que 27 % en formations d’ingénieurs. Les femmes sont souvent orientées vers des professions dites féminines, se retrouvant privées de carrières à responsabilités, mieux rémunérées et valorisées.
- Insertion en politique encore difficile : 33 % de femmes au sénat, 39,5 % à l’assemblée nationale, 20 % dans les mairies, malgré la loi sur la parité de juin 2000.
- Tâches ménagères : pendant la période de confinement, soumises aux mêmes contraintes que les hommes, elles ont consacré 2h34 aux taches ménagères, contre 2h10 pour les hommes.
Quelques dates clés de l'histoire des droits des femmes
1791 : La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, rédigée par Olympe de Gouges, est proposée en vain au vote du parlement : « La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits ».
1836 : L’ordonnance du 23 juin organise l’enseignement primaire pour les filles.
1907 : Les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire.
1909 : Le congé de maternité (huit semaines) est créé (sans traitement).
1938 : Les femmes peuvent s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur mari.
1944 : Les femmes obtiennent le droit de vote et d’éligibilité par ordonnance du Général DE GAULLE.
1946 : Le principe d’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines est inscrit dans le préambule de la Constitution.
1965 : Les femmes peuvent gérer leurs biens propres, exercer une activité professionnelle et ouvrir un compte bancaire sans le consentement de leur mari.
1967 : Légalisation de la contraception
1970 : La loi relative à l’autorité parentale conjointe supprime la notion de «chef de famille» du Code Civil.
1972 : Le principe de l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes pour les travaux de valeur égale est reconnu.
1975 : Légalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
1983 : La loi établit l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
2006 : La loi relative à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes vise la suppression des écarts de rémunération.