ARTICLE PUBLIE LE 17 MAI ET PLUS QUE JAMAIS D'ACTUALITE

Comme nous l'évoquions en dernière page de pdfnotre journal du 1er trimestre 2021, le télétravail à la DGFIP, prend une nouvelle dimension, hors période de crise sanitaire.

La circulaire signée d'Amélie de MONTCHALIN, du 26 mai 2021, pose d'ores et déjà un cadre calendaire à ces évolutions.

Ainsi, le nouveau protocole applicable à la DGFiP, tel que présenté au Comité Technique de Réseau du 1er février 2021 (et dans notre journal local de mars), devient effectif à compter du 1er septembre 2021.

D'ici cette date, la circulaire pose plusieurs échéances (qui ne concernent pas les agents dits "vulnérables")

  • Dès à présent, la possibilité est offerte aux agents qui télétravaillent 5 jours/semaine, de revenir, s'ils le souhaitent un jour sur site, sans en faire la demande préalable.
  • À compter du 9 juin, les agents en télétravail ne pourront l'être que 3 jours/5 par semaine.
  • À compter du 1er juillet, passage à 2 jours de télétravail par semaine.
  • À compter du 1er septembre, mise en oeuvre du nouveau protocole télétravail tel qu'il se présente à suivre (document DGFIP)

Voir plus bas, nos remarques :

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Ce qu'il faut retenir et réclamer du point de vue

de solidaires finances publiques :

 

Ce qu'il faut retenir :

  • Le télétravail ne peut être imposé (le principe du volontariat le sous-tend).
  • Le télétravail refusé par le chef de service, doit être motivé.
  • son refus peut faire l'objet d'un recours devant la CAP locale, il faudra ne pas hésiter à y recourir.
  • Le télétravail sera nécessairement limité à 3 jours maximum par semaine (2 jours en présentiel obligatoire dans le service).
  • Le circuit de la demande de télétravail est entièrement géré sous sirhius (ce qui permet d'avoir une tracabilité de cette demande et de sa réponse).
  • Le télétravail peut s'organiser en d'autres lieux que le domicile familial.
  • Le télétravail peut être régulier (sur des jours fixes dans la semaine ou dans le mois), ponctuel (jours flottants par semaine, par mois ou par an) ou temporaire.
    L’agent pourra cumuler le bénéfice de jours de télétravail fixes et flottants, dans le respect d'une présence minimale sur site de 2 jours par semaine (sauf situation exceptionnelle ou médicale).

Ce que nous revendiquons :

  • Le télétravail induit des coûts pour l'agent (des économies pour l'administration) il paraît donc légitime que l'administration qui encourage cette forme de travail en assume une part financière par l'allocation d'une indemnité forfaitaire couvrant tout ou partie des frais induits.
  • Le déport du lieu de travail ne doit pas conduire à négliger l'ergonomie du poste de travail : une attention particulière doit être portée à ton équipement, pour ne pas induire de troubles musculo-squelettiques (TMS). Fauteuil ergonomique, double-écran, souris et claviers ergonomiques doivent pouvoir être sollicités et déployés, à la demande.
  • Le téléphone portable est nécessaire à tous les télétravailleurs; Il ne constitue pas un équipement facultatif (l'agent doit pouvoir être joint et lui même pouvoir contacter son chef de service ou ses collègues à partir d'un numéro professionnel).
  • En cas d'option ponctuelle ou permanente pour un autre lieu de travail que le domicile principal, il faudra veiller à ce que le chef de service ne refuse pas abusivement ce lieu de télétravail. En effet, la réserve de devoir rejoindre son service dans des délais raisonnables n'a pas de sens. Si la mission est télétravaillable, c'est que par essence, elle ne requiert pas ta présence sur place.

Pour toute question ou complément d'information sur ce sujet n'hésite pas à nous contacter au local syndical : 02.41.74.52.90