Notre congrès débute sous les meilleures auspices, il ne fait pas aussi beau qu'on nous l'avait promis, mais le soleil est dans les coeurs et la formidable équipe organisatrice du Cap d'Agde par son accueil chaleureux a largement contribué à le dispenser.
Ce sont près de 400 délégué.es de France et des outre mer, dont 74 primo congressistes qui se retrouvent pour un moment intense de travail, d'échanges de débat mais aussi de partage et de convivialité.
Les interventions sont multiples et diversifiées; on n'est pas d'accord sur tout, mais on s'écoute, on conteste parfois, et au consensus (notre mode de fonctionnement), on parvient à une position partagée.
L'activité présentée par notre secrétaire générale sortante, Anne Guyot Welke, aura vu, depuis le dernier congrès de Biarritz, les élections professionnelles de 2022 confirmer notre position de 1ère organisation syndicale à la DGFiP et celle de 1ère fédération au ministère avec Solidaires Finances.
Elle aura vu aussi la mise en place des nouvelles instances de dialogue social que nos élu.es ont abordé forts d'une formation technicienne et de qualité dispensée dans des temps record et avant que ne se tiennent les premières instances.
L'orientation a permis à notre future secrétaire générale, Sandra Demarcq de réaffirmer ce qu'est Solidaires Finances Publiques, un syndicat qui marche sur ses deux jambes (et ce
Solidaires finances publiques c'est un syndicat techinicien et de proximité guidé par une mission première, la défense des agentes et agents de la DGFiP.
ET, sans que l'une des jambes ne prenne le pas sur l'autre, un syndicat de transformation sociale porteur de valeurs historiques de solidarité, de partage, de lutte contre les discriminations et de redistribution des richesses pour qu'advienne une société plus juste et plus solidaire.
Ces valeurs nous ont conduit à réaffirmer dans une période trouble notre engagement de toujours contre le programme et les idées de l'extrême droite, aux côtés de VISA notamment.
Parce que non, Solidaires Finances Publiques ne se réfugiera jamais derrière une neutralité de circonstance pour s'aliéner quelques voix ou cotisations de plus, si elles s'obtiennent au mépris de ses valeurs.
Parce que oui, Solidaires Finances Publiques distingue l'apolitisme, argument momifiant de l'inaction, de l'indépendance nécessaire vis à vis des partis politiques quels qu'ils soient.
Cette indépendance ne nous interdira pas en revanche de défendre des idées au motif qu'elles le sont aussi par des partis politiques. Notre champ d'action est, et demeurera toujours, syndical et politique, au sens noble, au sens "des affaires de la cité" parce que le contrat social nous intéresse toutes et tous et qu'il n'y a pas moins politique que l'impôt (un sujet qu'on maîtrise un peu, il nous semble !)
La délégation des Pays de la Loire s'est illustrée dans ce congrès par ses nombreuses propositions d'amendements, tant sur le 
projet d'orientation que sur les 4 commissions revendicatives.
Nous avons été particulièrement fiers de l'intervention à la tribune de la déléguée de la section du 49, Agnes. Intervention dont la qualité a été saluée par de très nombreux et nombreuses congressistes.
Frederic Barrois, conseiller syndical régional, a, quant à lui, présidé de main de maitre ou plutot de baguettes d'orchestre (en faisant de la DGFiP Bashung) la séance de mercredi après-midi, dédiée à la restitution des débats des commissions.
