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Nous vous l'indiquions dans un précédent article, nous avons obtenu du Directeur qu'il revoie les effectifs présentiels mobilisés au CDC pour ce début de campagne IR, et de ce point nous nous réjouissons.

Cependant, beaucoup de nos questions n'ont pas obtenu les réponses attendues et évidemment l'audio-conf du lundi 20, à 10h30 sera l'occasion de réitérer un certain nombre de nos exigences.

Dans l'attente trouve ci-après le message adressé ce vendredi 17 avril en fin de journée, par le Directeur, aux représentants des personnels :

Capture décran 2020 04 20 à 01.12.30 

Le samedi, 18 à 10h42, le Directeur officialisait sa décision de la veille :

Bonjour

Je vous envoie ce message en complément de mon point d'hier soir vers 17h30.

J'ai bien noté votre point, dans votre interpellation, sur le centre de contact.

Je vous rappelle que celui-ci est aussi géré par le SRP, et pas seulement le directeur, lequel service a une vision globale de l'ensemble des centres de contact, ce qui entraîne certaines décisions, au vu notamment des configurations des différents centres.

C'est dans cet esprit qu'en conscience, et conformément à ce qu'a dit le directeur général à vos représentants nationaux hier après-midi, on ne peut pas traiter exactement de la même façon les SIP et les centres de contact, d'autant que ces centres sont justement conçus pour répondre aux contribuables, spécialement durant la campagne déclarative.

D'où la décision prise en pleine responsabilité, et dans le complet respect des règles sanitaires, de prévoir la présence physique d'environ 50% des agents durant cette campagne.

Toutefois, pour tenir compte positivement de votre interpellation et agir de façon pragmatique, j'ai décidé, après échanges avec certains d'entre vous, l'équipe de direction et la responsable du centre, de commencer lundi avec les seuls agents pour lesquels était prévu un plateau repas, soit 12 agents au lieu de 23.

Nous verrons ensuite dans les jours et semaines qui suivent comment nous adapter en fonction du volume d'appels, en augmentant progressivement le nombre d'agents présents dans le respect strict des mesures sanitaires et dans l'accomplissement des missions prioritaires qui nous sont confiées.

 

Bonne fin de semaine et à lundi pour notre point audio.

 

 

 

Après l'interpellation des 4 organisations syndicales nous attendions des réponses concrètes à nos questions et un changement de donne s'agissant des premières remontées que nous avions de la mobilisation au CDC.

Des réponses sont tombées, elles feront l'objet d'un article à venir, mais quoiqu'il en soit, elles ne répondent pas à celles que nous attendions ! En effet, rien sur nos exigences de limitation du présentiel.

C'est à la faveur d'un échange téléphonique avac le Directeur, que nous avons finalement obtenu ce revirement de situation ce soir.

Nous avons notamment évoqué un CDC qu'il connait bien, où les effectifs sont similaires à ceux d'Angers, le CDC de Chartres, qui débutera cette campagne avec 8 agents en présentiel.

Après discussion et échanges avec la cheffe de service, Le directeur a finalement consenti à ramener l'effectif requis lundi, à 12 agents (au lieu des 23 initalement prévus).

Mais pourquoi 12 et pas 8 ? Le diable se niche dans les détails : 12 c'est le nombre de plateaux repas qui ont été commandés par certains des collègues requis !

Nous verrons au niveau de la charge de travail lundi s'il y a lieu de revoir encore ce niveau de mobilisation !

Mais, nous nous réjouissons de cette avancée obtenue in extremis !

Alors que tout avait bien commencé, c'est officiel les agents des trois versants de la fonction publiques vont percevoir une prime (1500 € pour les hospitaliers et pouvant aller jusqu'à 1000 € pour la fonction publique d’État et territoriale), tombe une bien mauvaise nouvelle... et de taille !

En effet, le projet d'ordonnance du ministère de l'Action et des Comptes publics, que nous évoquions hier dans notre article, n'en est plus un ! pdfl'ordonnance a été examinée le 15 avril en Conseil des ministres et publiée ce jour au JO ; Elle permet d'imposer des jours de RTT et de congés annuels aux fonctionnaires en télétravail ou en autorisation spéciale d'absence. Ce texte ne concerne que la fonction publique d'Etat et la fonction publique territoriale.

DARMANIN a justifié et précisé « Une fois la crise passée, aux cotés des salariés du secteur privé placés comme eux en situation de confinement, les agents publics auront un rôle important à jouer pour relancer l'activité dans notre pays et cela nécessitera la mobilisation et l'implication de l'ensemble des agents. Il convient donc d'anticiper dés à présent cette sortie pour garantir la continuité des services publics en évitant toute désorganisation ».

Ainsi, pour les agents (titulaires et contractuels) de la fonction publique d'Etat en ASA entre le 16 mars et 16 avril 2020, 5 jours de RTT seront décomptés de manière rétroactive, ensuite pour la période allant du 16 mars à la fin du confinement, 5 autres jours de RTT ou congés seront de nouveau imposés aux agents en ASA.

Quant aux agents en télétravail entre le 17 avril et la fin du confinement, les chefs de services pourront leurs imposer 5 jours de RTT ou à défaut de congés annuels.

Si un chef de service prend la décision d'imposer des jours de congés à ses agents en ASA ou en télétravail, ces derniers ne pourront pas le refuser. De plus comme pour le privé, les chefs de service doivent respecter un délai d'un jour franc pour prévenir les agents.

Il y avait une extrême urgence à nous remercier de la sorte, après avoir loué notre engagement sans faille !? Les agents en présentiel, en ASA ou en télétravail, ne sont pas responsables de cette crise sanitaire sans précédent, pas responsables non plus des modalités de gestion de cette pandémie, ils n'ont pas à en payer le prix !

Merci, vraiment merci, M. le Ministre, on n'en espérait pas moins de votre part !!!

La campagne IR va débuter ce lundi 20 avril.

Solidaires Finances Publiques n'a eu de cesse d'en demander le report.

Le Ministre et la DG doivent assumer qu'elle se déroulera en "mode dégradé" mais en revanche, ils ne peuvent inutilement mettre les agents en danger.

Les premières informations recueillies sur les intentions de certains chefs de services de mobiliser en nombre les agents en présentiel, ont été de nature à nous faire réagir : la seule protection efficace en la période, c'est le respect d'un confinement strict.

Tu pourras prendre connaissance des termes de cette interpellation en cliquant sur l'image à suivre :

 

Capture décran 2020 04 16 à 19.21.51