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NOUS SOMMES FORT·ES, NOUS SOMMES FIÈR·.ES· NOUS SOMMES (à) SOLIDAIRES !!!
 
Nous étions nombreux et nombreuses, quoique pas assez, membres ou sympathisant·e·s de Solidaires à être dans la rue ce jeudi soir.
Nous avons relayé·es les appels à manifester, à se rassembler, comme partout dans le pays... Les photos des journaux, les télés l'ont abondamment montré.
 
Si les manifestations de rues "sauvages", les éventuelles dégradations de façades de banques, d'agences d'intérim ou d'assurances ou la nouvelle discipline olympique qu'est devenu le jeté de poubelles sur les Préfectures ne sont pas notre culture syndicale, fût-elle de luttes...
 
Nous ne pouvons que comprendre la colère qui s'exprime face à ces symboles du désordre libéral, austéritaire et autoritaire...
A Angers, dans le Maine-et-Loire, à l'échelle française ou européenne, les puissant·e·s, les dirigeant·e·s politiques qu'ils ou elles soient démocratiquement élu·es, ou mal-élu·es, usent des mêmes artifices; de pseudos rencontres de dialogue social, d'hypocrites réunions où ils et elles discourent des heures en usant de sémantique et de rhétorique. Voyez et écoutez derrière quoi se cache Mme Borne ! Voyez et écoutez M. Dussopt ! Voyez et écoutez M. Attal ! Voyez et écoutez, plus près de nous, Messieurs Béchu, Verchère, Masséglia, Bourdouleix ou Mmes Blin, Dupont... N'oublions pas le sieur Macron et tous les responsables économiques du Medef.
 
Nous n'avons cessé de prévenir, d'alerter que la colère était forte, puissante. Il fallait que le gouvernement actuel, comme les gouvernements précédents, cessent leurs attaques permanentes. Il n'en a rien été.
Ce gouvernement et ce président porteront la responsabilité de ce qui peut arriver.

A Solidaires, conscient de notre devoir moral et de notre responsabilité, nous appelons chacun et chacune à se rassembler, à manifester, à contester...
 
Avec calme et détermination mais, en restant uni·es quant aux modalités d'actions choisies face à celles et ceux qui nous attaquent; nous, nos enfants, nos petits-enfants...
 
Nous appelons tous les travailleurs et travailleuses, tous les citoyens et citoyennes de ce pays à descendre dans la rue et à faire grève également.
 
Nous ne pouvons attendre les motions de censure politique. Une nouvelle fois, il faut être clair. Nous sommes à la croisée des chemins.
Soit nous rentrons chez-nous la tête basse, soit nous prenons la rue et bloquons l'économie par la grève. Seule cette deuxième solution permettra de gagner.
 
Il faut cesser de se cacher derrière des excuses individuelles. Nous devons êtres nombreux et nombreuses. Bien plus que nous ne l'avons été jusqu'à présent.
 
Chacun et chacune doit être conscient de sa propre responsabilité et agir. Ici et maintenant.
 
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Le gouvernement ne comprend qu’un seul langage :

Grèves et blocages !

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93% des actifs sont opposés au projet de réforme des retraites,

93% doivent s'emparer de la rue ce samedi 11 mars.

Cette journée doit une nouvelle fois mobiliser de manière massive à quelques encablures de l'examen du projet de loi par la Commission mixte paritaire du parlement, mercredi prochain, jour d'appel à la grève de tous les secteurs.

Le sénat, qui doit continuer de débattre jusqu'à dimanche, a déjà voté pour l'article 7, qui pose le principe du report de l'âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans.

Tu trouveras à suivre, les votes des sénateurs présents : https://www.senat.fr/scrutin-public/2022/scr2022-233.html

Cette séquence ne sonne pas le glas de la mobilisation, bien au contraire. Notre détermination ne doit pas faillir.

Tu trouveras à suivre l'appel intersyndical DGFiP, ainsi que l'appel intersyndical interprofessionnel des UD 49 (en pleine page en cliquant sur l'image)

2023 03 10 14 56 09 Tract intersyndical En manifestation le 11 mars en grève et dans la rue le 15 2023 03 10 14 56 59 2023 03 11 TRACT INTERSYNDICAL 1.pdf Adobe Acrobat Reader 32 bit

 

 

Le gouvernement reste sourd : manifestons plus grand !!!

 
 

Comment ne pas entendre l’ampleur de cette sixième journée de grève et de manifestations contre le projet de réforme des retraites qui a, sans conteste, été la plus importante depuis le 19 janvier ?

Ce sont 3,5 millions de manifestantes et manifestants sur l’ensemble du territoire qui, ce 7 mars, ont montré avec détermination leur refus de travailler plus longtemps et de voir leurs pensions diminuées. Une fois encore, les millions de salariés, de jeunes et de retraités dans la rue refusent de payer les dépenses publiques et les cadeaux fiscaux faits aux entreprises et aux plus riches.

Dans de très nombreux secteurs, les grèves ont été importantes et seront reconduites. Partout sur le territoire des blocages ont eu lieu. Le ton monte !

Avec 30 % de grévistes et presque 1/3 des centres des finances publiques fermés les agentes et agents de la DGFiP ont participé largement au succès de cette journée du 7 mars.

 

Plus encore, celles et ceux de la DDFiP 49 qui affiche un taux record de

45,05% de grévistes

 
  • 53,27 % chez les C, dont 69,23% en SPF et 62,96% en SIP
  • 50,82% chez les B, dont 62,50% en SPF et 54,84% en trésoreries
  • 34,78% chez les A, dont 66,67% en SPF et 40% en Direction
  • On salue les 4 A+ grévistes

 

Les manifestations dans le département ont été également d'une ampleur inégalée avec près de 30 000 manifestants sur l'ensemble du territoire (dont 19 000 à Angers, 5000 à Cholet, 4500 à Saumur et 900 à Segré).

Le gouvernement ne peut y rester sourd et doit y répondre par le retrait de son projet de loi.

Il nous revient, en responsabilité de décider des modalités qui permettront, aux finances publiques, de prendre notre part dans l'amplification de ce mouvement.

Pour en débattre, les agents et agentes sont invités à se réunir en assemblée générale sur leur résidence à midi, jeudi 9 mars (clique, à suivre, sur le communiqué intersyndical Solidaires, FO, CFDT et CGT Finances Publiques)

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Dans l'attente, en ce deuxième jour de grève, un rassemblement intersynical, interprofessionnel est d'ores et déjà prévu à l'appel des Unions départementales à 15h40 (place du ralliement à Angers, place Travot à Cholet et Place Billange à Saumur) et à l'initiative de Solidaires une manifestation féministe partira du ralliement à 18h.

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