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Mercredi 17 mars, s'est tenu le Comité Social d'Administration de Réseau (CSAR).
Nous avons donc officiellement connaissance des suppressions d'emplois à la DGFiP en 2025.

Elles vont s'élever à 550 au niveau national.

Pour la Meurthe-et-Moselle, la facture s'élèvera à - 4 emplois :,

  • 1 B,
  • 4 C,


+ 1 A.

Ces nouvelles suppressions d’emplois sont pour nous illégitimes, puisque le Cadre d'Objectif et de Moyens planifiait une pause dans les suppressions cette année en raison des très nombreux départs en retraite.
Elles sont, de plus, totalement infondées, à l’heure où la Cour des Comptes souligne que le déficit se creuse du fait d’une contraction conséquente des recettes.

Enfin, elles sont inacceptables par des personnels épuisés, démotivés mais qui continuent tant bien que mal de tenir la maison et n’ont droit qu’à quelques mots de félicitations en guise de reconnaissance. Elles vont fragiliser, une fois de plus, une fois encore, une fois de trop, l’exercice de nos missions et accentuer la dégradation des conditions de travail des personnels.

Les différentes visites de service effectuées ce mois-ci par des délégations de la Formation spécialisée illustrent cet épuisement et ce besoin général de moyens humains. Mais que ne comprennent-ils pas à la DG et au gouvernement ?

À l’heure où les finances de notre pays ont tant besoin de notre travail, où les usagères et usagers ont tant besoin d’un service public de proximité et de qualité, dans un contexte de montée de l’extrême droite qui se nourrit des désespoirs, ces nouvelles suppressions d’emplois sont inacceptables !

Les suppressions d’emplois intervenant au 1er septembre seront déclinées par services en avril.

Bonjour, la section a été dotée d'un téléphone portable en remplacement de la ligne fixe qui ne fonctionne plus (ancienne cité).

Il s'agit dorénavant du 06.24.65.06.38

Une question, un problème : un coup de fil ou un courriel.

Nous vous proposons ce 13ème numéro du Pavé de Stanislas spécial 8 mars en nous rappelant que ça devrait être tous les jours le 8 mars et que le combat pour l'égalité est loin d'être gagné !

Manifestons toutes et tous ensemble samedi 8 mars à 16 heures Place Simone Veil à Nancy.

Une pavé 8 mars

pdfLe_pavé_de_Stanislas_n13_mars_2025.pdf

Bonne lecture.

N'hésitez pas à en imprimer un ou deux exemplaires et à les laisser traîner en salle de "convivialité".

Nancy, le 1er mars 2025

Lettre ouverte au Directeur départemental des finances publiques 54

Monsieur le Directeur,

Depuis plusieurs mois, nous alertons votre Direction sur la dangerosité des étagères dans les locaux d’archives de plusieurs services.

Le 11 décembre 2024, j’ai adressé un courriel à M. Willer afin de lui signaler l’inquiétude grandissante de nombreux collègues quant à leur sécurité. En effet, les étagères situées dans les salles d'archives ne sont pas fixées au mur, ce qui fait craindre un risque de basculement lorsqu’ils y entreposent ou retirent des dossiers. Dans ce courriel, je demandais si ce modèle d'étagères nécessitait une fixation spécifique et si cette absence d’ancrage était conforme aux préconisations du fabricant.

En l’absence de réponse, j’ai relancé M. Willer le 7 janvier 2025, car nous recevions à nouveau des signalements, cette fois du SIP après ceux du SPFE. Les mêmes problèmes étaient rapportés : des étagères menaçant de basculer. Nous avons alors réitéré notre question : ce modèle d'étagères est-il conçu pour être utilisé sans fixation murale ? Cette spécification figure-t-elle dans la notice d’installation ? Vous étiez, Monsieur le Directeur, en copie de ce message.

Dans un courriel daté du 9 janvier 2025, M. Willer nous assurait que "la question de la fixation de certaines étagères (pour assurer et rassurer) a bien été prise en compte. Les cas à traiter sont recensés et l'équipe technique va faire le nécessaire."

Or, à ce jour, aucune intervention technique n’a été réalisée au SPFE, et nous ne disposons d’aucune information quant à d’éventuelles actions au SIP.

Le vendredi 28 février 2025, une représentante du personnel de la CFDT nous a informés d’un incident survenu la veille, le 27 février 2025, au SDIF. Cet événement aurait pu avoir des conséquences dramatiques.

Dans l’un des locaux d’archives du SDIF, des étagères mobiles se sont effondrées, entraînant avec elles l’ensemble des cartons d’archives qu’elles supportaient. Par chance, elles sont tombées dans le sens opposé à l’inspectrice qui se trouvait dans la pièce à ce moment-là. Cette dernière s’est néanmoins retrouvée bloquée et n’a pu appeler à l’aide que grâce à son téléphone portable.

Il est à noter que :

  • Les étagères fixes du SDIF ne sont toujours pas fixées au mur, malgré de multiples demandes du chef de service.
  • Les étagères mobiles avaient déjà soulevé des préoccupations dès leur installation.

Face à ces dangers avérés, nous exigeons la sécurisation immédiate de l’ensemble des étagères d’archives, qu’elles soient mobiles ou fixes. Il est impératif d’agir sans délai afin d’éviter qu’un tel incident ne se reproduise, avec des conséquences qui pourraient être autrement plus graves.

Dans l’attente d’une intervention rapide et concrète, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur, nos salutations distinguées.

Jean-Christophe BERCHE

Secrétaire de la Formation spécialisée du CSAL de la DDFIP 54