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A l’occasion de la Formation spécialisée du 22 mai 2023, cette liminaire reprend différents sujets : Le refus du recul de l’âge de départ à la retraite, les propos stigmatisants de Gabriel Attal à l’encontre de nos concitoyens étrangers, l’opération « en avoir pour mes impôts » et son questionnaire qui repose sur des questions manifestement orientées, les résultats très inquiétants de l’observatoire interne 2023 de la DGFiP, les cours de management à la sauce France Telecom à l’ENFIP, et enfin le site de recrutement de la DGFIP qui invente des métiers.
En conclusion de cette liminaire, nous avons indiqué que Solidaires Finances Publiques continuera à défendre les conditions de travail de l’ensemble des agentes et agents du département en particulier en matière de santé et de sécurité au travail.
Bonne lecture.
Liminaire_FS_CSAL_22-05-2023.pdf
Voici le compte-rendu de l'instance.
Cotisations 2023
Faites-les nous remonter au plus tard
à l’Assemblée Générale du 5 juin 2023
Comme vous le savez, Solidaires Finances publiques ne pourrait pas exister sans ses adhérentes et adhérents. Adhérer à un syndicat, c’est partager ses valeurs et aussi lui permettre de vivre et de faire vivre vos revendications. Solidaires Finances Publiques n’est financé que par les cotisations de ses adhérentes et adhérents.
Avoir de très nombreuses et nombreux adhérent.es nous aide également dans le rapport de force avec notre administration. C’est pourquoi il est important chaque année de continuer à se renforcer et à convaincre le plus grand nombre de collègues de la nécessité de se syndiquer.
Solidaires Finances Publiques, ce sont des rapports de qualité repris par la presse nationale (exemple sur le bilan fiscal et social du quinquennat), c’est le guide pratique de l’agent, c’est la diffusion du mensuel l’Unité et ses numéros spéciaux sur les mutations ou l’entretien professionnel, ce sont des milliers d’accompagnements d’agents pour leur mutation, leurs entretiens, les liens avec l’encadrement…
Au niveau local, c’est un travail de qualité dans les instances, tant dans la préparation que dans les compte-rendus. Ce sont des dizaines d’accompagnements. C’est l’actualisation hebdomadaire du site internet de la section.
Nous insistons une fois de plus. Adhérer c’est important. Alors, si ce n’est pas encore fait, c’est maintenant. Si vous ne savez pas comment faire, un petit courriel à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou une adhésion en ligne : https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/adherer.html
La veille de ce CSAL, nous sommes tombés sur une brève sur le site internet de BFM.
Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que nous allions peut-être être un jour remplacé.es par des ordinateurs.
La brève publiée le 10 mai 2023 :
"A partir de septembre prochain, 200 agents de maisons France services s’aideront de plusieurs outils d’intelligence artificielle dont ChatGPT pour répondre aux questions.
Quelques mois après le début de la vague ChatGPT, le gouvernement vient d’annoncer que l’agent conversationnel, propulsé à l’intelligence artificielle, sera expérimenté dans les services publics.
En pratique, 200 agents de maisons France services - des guichets de proximité pour accompagner dans les démarches administratives - auront accès à un outil, dès septembre, pour les aider à répondre aux questions des usagers.
A Tech&Co, le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques précise que ChatGPT ne sera pas le seul modèle utilisé. Les agents pourront aussi s’appuyer sur Bloom, un modèle international ainsi que sur LLaMA, le modèle d’IA développé par Meta, la maison-mère de Facebook.
En pratique, l’agent pourra instruire la question de l’usager pour obtenir des réponses qu’il estimera (ou non) plus claires ou plus complètes. Il devra ensuite évaluer la pertinence de la réponse pour mieux la corriger derrière.
"C’est une expérimentation de six mois, pas une mise en place définitive" s’empresse-t-on de dire au ministère. "Et cela ne va pas remplacer l’agent puisqu’il devra toujours vérifier la réponse et la transmettre."
Cette expérimentation a été actée lors du Comité interministériel de la transformation publique, chargé notamment de réfléchir à la simplification des services publics. L’idée est donc de traiter plus rapidement et de manière plus efficace les nombreuses démarches que doivent réaliser les usagers. D’autres pays, comme le Japon, ont annoncé des initiatives similaires.
Par ailleurs, les agents se contenteront de poser des questions générales sans jamais inscrire dans les champs de recherche des informations personnelles ou confidentielles pour éviter les fuites de données. Un premier bilan de l'expérimentation sera réalisé en février 2024."
Nous avons posé une question lors du CSAL du jour.
Cette expérimentation était-elle prévue dans les France Service du département ? Notre directeur nous a assuré que non. Il n'avait pas entendu parler de cette expérimentation.
Heureusement. L'IA n'est pas au point.
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