Dans ce numéro, outre les appels à la grève des 8 et 19 mars, vous trouverez la présentation des représentant.es du personnel de la section Solidaires Finances Publiques 54 et un petit article sur le CDAS (Comité de l'action sociale). Nos ami.es retraité.es vous expliquent pourquoi il est important de rester syndiqué même retraité.
Nous avons intégré un espace culture et les traditionnels jeux de Stanislas.
En espérant que vous trouverez à nouveau un intérêt à sa lecture.
N'hésitez pas à en imprimer quelques exemplaires et à le laisser traîner en salle de convivialité.
LE 8 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES !
Faisons la grève au travail, la grève dans nos foyers (des tâches ménagères, des courses…), dans les écoles et les universités ! Interrompons toute activité productive et reproductive, formelle et informelle, rétribuée et gratuite. Participons partout aux actions et manifestations. Réapproprions-nous tous les espaces publics !
Dix raisons (et pas limitatives…) de faire la grève féministe le 8 mars :
Les inégalités salariales persistent et les inégalités au travail restent légions : temps partiels, congés parentaux essentiellement pris par les femmes, carrières moindres, métiers féminisés dévalorisés avec les salaires les plus bas…
Les inégalités à la retraite s’aggravent au fil des réformes régressives… et le gouvernement envisage de nouvelles réformes sur les droits familiaux et conjugaux ! Vers la fin des mesures compensatoires et les pensions de réversion ?
Pour le droit à choisir d’avoir un enfant ou pas : l’avortement est menacé de par le monde, et en dégradant les services publics, en publiant un décret contraignant pour les sages-femmes qui veulent pratiquer des IVG instrumentales, ce gouvernement limite de fait l’accès à l’IVG. Dans le même temps il nous parle de « réarmement démographique »… Au lieu de politique nataliste au relent vichyste, le gouvernement devrait prendre à bras le corps la question des inégalités femmes/hommes, et des manques de crèches !
Stop aux injonctions contradictoires sur les corps des femmes ! Trop couvertes ou pas assez, trop minces, grosses, grandes, etc., c’est le contrôle permanent !
Au quotidien, les femmes et minorités de genre subissent les violences sexistes et sexuelles en plus des violences économiques. Les doubles discours sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles continuent (cause nationale… et soutien d’agresseurs sexuels).
Les femmes sans papiers sont confrontées à la surexploitation et aux discriminations, épuisées par les conditions de travail dans lesquelles elles exercent leurs métiers et la loi immigration va considérablement aggraver leur situation.
Les femmes handicapées subissent d’autant plus toutes ces violences et inégalités.
Les femmes doivent souvent « souffrir » en silence… avec des traitements médicaux inadaptés et un vide sur la recherche médicale quant au genre.
Les discours de l’extrême droite et réactionnaires gagnent du terrain : discours de haine qui pointent les étrangers comme boucs émissaires des violences faites aux femmes, une petite musique sur le retour des femmes au foyer.
Des groupes réactionnaires stigmatisent toutes les tentatives d’éducation non sexiste et/ou à la sexualité, seule manière de combattre le patriarcat à la base !
Manifestation intersyndicale et interprofessionnelle à Nancy le 08/03 à 15h40, rassemblement place Charles III à 15h
On vient tout.es en violet pour l'égalité.
Vous trouverez en cliquant sur ce lien le bulletin Solidaires & égales, février 2024, spécial 8 mars, réalisé par la commission Femmes de l'Union syndicale Solidaires.
Au-delà de cette journée emblématique, le bulletin revient sur les débats et engagements féministes de Solidaires.
La colère gronde partout en France, de la Creuse à Mayotte. Les raisons de la colère sont multiples mais elles ont toutes la même origine : les inégalités sociales.
Les cibles ne sont souvent pas les bonnes comme l’ont montré les dernières émeutes ou les manifestations des agriculteurs. Nos services ne sont en rien responsables des politiques gouvernementales. Nous profitons de cet édito pour adresser notre solidarité à nos collègues de Toul, Longwy et de la cité visés le 21 février 2024 par des actions coups de poing.
Devrons-nous, nous aussi, nous lancer dans des actions spectaculaires pour espérer être écouté.es ? Après un 1er rassemblement devant la direction départementale le 29 janvier 2024, les 8 et 19 mars prochains nous serons à nouveau dans la rue pour nous faire entendre.