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TOUTES ET TOUS EN GRÉVE ET

DANS LA RUE le 29 SEPTEMBRE !

 

 Grève inter professionnelle et intersyndicale

 pdftract_29_sept-CGTSolidaires_Finances_publiques_64_4-3.pdf

 Pourquoi faire ?

 

  •  Pour faire reconnaître nos qualifications, Nous, que le directeur général félicite régulièrement en nous méprisant ; Nous, qui avons été sollicités durant la période de covid ; Nous, grâce à qui la DGFIP arrive à tenir.
  • Pour la défense de notre statut de fonctionnaire, qui ne cesse d’être attaqué par la contractualisation et la privatisation à tout-va, qui ne marchent pas et nous coûtent cher.

  • Pour nos conditions de travail qui ne cessent de se dégrader.

  • Pour faire comprendre que les décisions prises en méprisant les fonctionnaires et les citoyens ne sont pas viables.

 

Pour toutes ces raisons et bien d’autres, pour AGIR et ne pas SUBIR

 

 Quand ? Et Où ?

 

  • Le 29 septembre

  • A 10h30 à PAU place de verdun sous la banderole SOLIDAIRES 640

  • A 10h30 à BAYONNE à la place sainte Ursule sous la banderole SOLIDAIRES 640

 

Ensemble on est plus fort, ensemble on fera entendre nos voix, ensemble on gagnera !

 

SOYONS NOMBREUX ET NOMBREUSES EN GRÉVE 

SOYONS NOMBREUX ET NOMBREUSES DANS LA RUE,

TOUS UNIS = TOUS SOLIDAIRES

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Compte rendu du CTL du 21/06/2022

 

Un compte rendu un peu tardif mais l’activité syndicale a été intense ces derniers temps entre le mouvement de mutation locale, le DUERP et les différentes instances qui se sont succédé.

Un des sujets du bac de Philosophie de cette année était « peut-on travailler sans être motivé ? vous avez 4 heures  !  «  l’éducation nationale a t’elle pensé à la DGFIP en créant ce sujet ?

L’ordre du jour de ce CTL était le suivant :

  • présentation du tableau de bord de veille sociale (TBVS) pour information

  • observatoire interne pour 2022 (pour information)

  • bilan du télétravail (pour information)

  • exécution budgétaire (pour information)

Finalement que de l’information, mais nous avions beaucoup à dire puisqu’il s’agissait avant tout du retour des agents sur leurs conditions de travail.

Bonne lecture.

Point de grande surprise, l'augmentation du point d'indice du 1/07 ne rattrapera pas les 40 ans de retard sur l'inflation réelle, et encore moins les 15 à 20 % de perte sèche sur traitement depuis 2000... Rappelons également que le niveau de l'inflation attendu en fin d'année sera de 7 à 9 % (en lien avec la forte hausse des prix à la production qui ont toujours quelques mois d'avance) avec des hausses largement supérieures sur l'énergie et l'alimentation, dépenses contraintes par excellence.

Au-delà du tassement des grilles indiciaires avec les revalorisations du SMIC, va se poser clairement la question de savoir si l'administration souhaite ou non que ses agents puissent encaisser ce 3ème choc pétrolier qui ne dit pas encore son nom, ou bien les voir sombrer peu à peu vers un abaissement sans précédent de leur niveau de vie depuis un bon demi siècle.

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Avec l’augmentation de 3,5 % du point d’indice celui-ci va passer à 4,85 euros, soit une perte d'ici le 31/12 d'environ 3 à 4 % au regard de l'inflation réelle sur l'année.

Cette augmentation concerne le traitement indiciaire brut et certaines primes et indemnités mais pas l’ensemble de la rémunération !

Autrement dit, pour une partie non négligeable des primes perçues par l’ensemble des agentes et agents de la DGFiP, il n’y a pas d’augmentation.

Un agent administratif à l’indice majoré de 360 va donc avoir une augmentation de 59 euros brut par mois.

Un contrôleur à l’indice majoré de 441 va donc avoir une augmentation de 72,32 euros brut par mois.

En ce sens, Solidaires Finances Publiques, lors du groupe de travail du 7 juillet prochain sur l’indemnitaire à la DGFiP, fera valoir ses revendications concernant notre régime indemnitaire :

• une augmentation pour toutes et tous de l’IMT, à hauteur de 144 € par mois soit une IMT pour toutes et tous à 250€ par mois.
• l’attribution de 40 points supplémentaires d’ACF, soit 2 202€ par an (183,50€/mois) à l’ensemble des personnels de la DGFiP,
• l’augmentation de la valeur du point d’ACF et son indexation sur la valeur du point d’indice.

Au final, une augmentation d’environ 330€ par mois minimum pour l’ensemble des personnels de la DGFiP.

Plus que jamais, « Exigeons notre dû ! » #recoltonsduble

pdf220706_tract_campagne_rému.pdf

pdfTract_rémunération_2022.pdf

 

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Compte rendu de l'audience des agents du SIP/SIE D'Orthez

suite au mouvement de mutation locale

 

Le mouvement de mutation locale est sorti dans notre département mais le compte n’y est pas. En effet on constate que beaucoup de services sont particulièrement touchés par la pénurie d’emplois.

 La direction ne peut pas se réfugier derrière des fusions de plus en plus nombreuses pour expliquer que « lorsqu’on supprime des emplois dans une grosse structure on le voit moins et on le ressent moins que dans une petite » car même les grosses structures sont lourdement impactées à présent (le SIP de PAU par exemple) et le mal être est grand.

 

Solidaires Finances publiques 64 a accompagné, malheureusement seule, les agents du SIP/SIE d’Orthez dans une audience avec le directeur hier 4/07/2022. Les collègues à bout ont montré au directeur que la souffrance au travail engendre des risques psychos sociaux graves.

Les élus de solidaires Finances Publiques 64 ne cessent d’alerter la direction locale sur ces problèmes récurrents et touchant tous les services mais il est bon d’aller voir son directeur en face et lui expliquer le cas dramatique de son service.

 En effet cette action collective a eu le mérite de faire prendre pleinement conscience de la gravité de la situation à une direction qui se défend d’être déconnectée.

L’action collective est la seule qui peut sauver les services. Aucune action individuelle ne pourra épargner un ou une collègue lorsque le service est touché lui-même. A l’image de la lutte contre le changement climatique, seule la prise de conscience collective pourra modifier cette situation intenable.

 

Concernant Orthez, le directeur a expliqué le non remplacement des 7 personnes en partance par le manque d’attractivité du site. Les agents n’ayant pas demandé Orthez sur le mouvement local ou loin dans la liste de leurs vœux.

Suite à la suppression des CAPL, il nous est impossible de contrôler ce mouvement et de voir les souhaits des agents. Nous demandons pourtant depuis plusieurs années ces documents de travail avant mouvement pour éviter des suspicions et des questions. La direction est restée sourde à nos requêtes et nous demande de lui faire confiance.

 

La direction nous informe qu’une vague de 10 contractuels cadres C arrive dans le 64 fin 2022. Le directeur promet qu’il en affectera deux à Orthez pour pallier le manque de personnel, les autres seront répartis sur le CC PART et le SIP de PAU.Il précise que un contractuel ne pourra pas prendre la place d'un titulaire en attente d'affectation sur le département.

 Nous rappelons que Solidaires finances Publiques 64 reste opposée à la contractualisation qui ne fait que précariser l’emploi. Trois ans renouvelables avec une possible fin de contrat demandé par l’une ou l’autre des parties à n’importe quel moment.La formation à perte que ces contractuels vont engendrer dans les services car ils devront être formés par les collègues sans parler du problème déontologique que cela peut engendrer.

 Le directeur explique que de nombreuses solutions sont possibles pour palier le manque de personnel. L’entraide entre services (déjà eux même sous l’eau), le glissement des missions d’accueil vers les EFS (avec des agents non fiscaux, formés rapidement pour faire face et servant uniquement de boîte aux lettres), l’abandon de certaines tâches jugées non prioritaires, la possible utilisation d’EDR (déjà débordés).

 Bref rien qui puisse rassurer des agents à bout.

 Ceci nous enseigne tout de même beaucoup de chose.

D’une part que l’action collective est obligatoire et pourra seule sauver nos emplois, d’autre part que les audiences demandées par les agents d’un service entier montrent à la direction la véracité de nos alertes.

 

Alors n’hésitons pas ! Mobilisons-nous, demandons audience (mais pas seulement à notre direction) , allons chercher nos député(e)s, nos élu(e)s, allons interpeler la presse pour montrer que les agents des finances publiques veulent travailler et exercer l’ensemble de leurs tâches dans des conditions décentes, que la propagande de la DG ne doit pas se substituer à notre vision d’un vrai service public juste et égal pour tous.

 Le combat continue et on ne lâchera rien !

 TOUS UNIS = TOUS SOLIDAIRES