Vous trouverez ci-dessous la lettre qui a été transmise à notre directeur départemental ce jour en cliquant sur la suite du message. En attendant une éventuelle réponse, nous continuons à faire le point avec les collègues. En pièce jointe, le document détaillant la vision souhaitée de la réorganisation de la DGFIP.
Solidaires et CGT - Finances Publiques 66
Monsieur le Directeur Départemental des Finances Publiques des Pyrénées Orientales,
Vous n'êtes pas sans savoir que nous sommes dans une période d'action qui court du 28 janvier au 15 février à la demande des organisations syndicales nationales Solidaires, CGT et FO qui appellent à un blocage de la DGFIP sous toutes ses formes (grève, blocages et occupations, y compris nocturnes...). Nous serons massivement en grève le 5 février et envisageons d'autres actions dans la période.
Nous avons lu avec attention le document qui vous a été remis lors de la réunion des DDFIP à Bercy en décembre (voir PJ). Celui-ci est édifiant quant à notre avenir et nous nous efforçons de le faire connaître à l'ensemble de nos collègues. Nous notons avec stupéfaction que par contre, vous, vous faites le maximum pour qu'aucune information ne filtre quant à vos projets de réorganisation départementale qui vont pourtant impacter fortement la vie des agents de votre direction.
1) Les suppressions sur les 3 années à venir sont connues des DDFIP depuis décembre : Transparence !!!!
A la lecture de ce document national, tout est dit quand au déroulement des opérations. Ainsi, nous pouvons lire que fin 2018, SPIB a fourni à chaque directeur la cible en suppressions d'emplois pour les 3 années à venir ! Et alors ? Vous ne communiquez rien ? Vous nous auriez une nouvelle fois menti à l'envahissement du CTL où vous avez affirmé aux agents ne pas avoir ces éléments à cause du mouvement des gilets jaunes ? Et la marmotte, elle met elle-même le chocolat dans le papier ? Les agents sont les premiers concernés par le tsunami des suppressions d'emplois à venir et ont le droit de savoir les chiffres qui vous ont été communiqués. Il est inadmissible que ces éléments ne soient pas aujourd'hui publics car cela entretient un climat vraiment anxiogène.
2) Préparer un projet d'adaptation du réseau aux emplois qui resteront. Voilà le travail des DDFIP entre janvier et mi-février. Attention, ce projet classé "secret défense" pourrait s'autodétruire en cas d'indiscrétion...
Dans la foulée, vous devez avant le 15 février (en étroite concertation avec le préfet) préparer en fonction de ces suppressions d'emplois un projet pour "bâtir un nouveau réseau" comme le dit la DG. Il s'agit plutôt de sabrer totalement notre administration à la lecture de ce même document (fusion de SIP, fusion de SIE pour créer de grosses entités jusqu'à 50 agents... Externalisation possible de SPF, du CDIF ou de SIE du chef lieu vers les territoires... Fermetures massives de trésoreries...).
En tant que directeur départemental, vous avez donc ordre d'adapter notre réseau aux moyens restants à horizon 2022. Vous êtes donc en train de travailler sur ces projets destructeurs dans le plus grand secret. Les agents n'auraient même pas le droit de connaître le sort que vous leur réservez à horizon 2022, c'est à dire juste avant de prendre tranquillement votre retraite ? Les agents ont le droit à l'information et ne peuvent être ainsi tenus à l'écart car ce sont eux qui vont être impactés par vos "brillants" projets.
3) Phase d'échange entre la DG et les DDFIP entre mi février et mi mars sur les projets des directions... Et nous, on est des sous-merdes ?
Entre le 15 février et la mi-mars, la note précise qu'il y aura une phase d'échange entre les directeurs et les services centraux sur les projets que vous aurez fait remonter. Et les agents ? Et les organisations syndicales ? Et les élus locaux ? Encore une fois tout le monde va être mis devant le fait accompli ? Nous pensions que depuis le mouvement des gilets jaunes, le gouvernement avait compris que les corps intermédiaires (syndicats, élus locaux) ne devaient plus être traités avec autant de mépris... En tout cas, il est évident que ce n'est toujours pas le cas à la DGFIP.
4) Alors, vous allez attendre le 15 mars comme si de rien n'était avant de dire la vérité aux agents sur leur avenir ???
Une fois que votre projet départemental sera ficelé et avalisé par la DG, la note précise qu'elle vous autorisera superbement alors à communiquer votre projet à tous à la mi-mars. C'est quand même un comble, vous travaillez dans le plus grand secret avec le préfet pour saboter notre administration, avec des informations sur les prochaines suppressions d'emplois pour les 3 ans à venir et vous ne devriez rien dire à personne ? Pourtant la note qui cadre les scénarios possibles ainsi que le calendrier est connue et n'a rien de confidentielle. En plus du mépris habituel, le cynisme devient donc absolu. On a le droit avec la note de lire ce qui peut éventuellement nous arriver, ce qui est déjà facteur de stress, mais on n'aurait pas le droit de connaître à minima les suppressions d'emplois sur trois ans qui vous ont été communiquées ni même les scénarios que vous envisagez ?
- Nous vous demandons de communiquer à tous le niveau des suppressions d'emplois sur 3 ans communiqués par Bercy.
- Nous vous demandons également de communiquer vos projets pour l'avenir du réseau dans les PO.
Faute de réponse, nous vous informons que dès jeudi 31, nous nous livrerons à des opérations d'AG surprises dans le hall de la Côte Vermeille au milieu du public. Nous avons testé ce dispositif hier avec 80 agents sans aucun incident avec les usagers. Nous n'excluons pas le même type d'opérations également sur d'autres sites. N'inversez pas les rôles, c'est vous qui êtes totalement irresponsable en ne communiquant pas ces informations essentielles aux agents. Il ne tient qu'à vous d'apaiser l'ambiance délétère qui règne dans le département depuis votre arrivée en changeant de communication: nous demandons simplement la vérité.
Les secrétaires Solidaires et CGT 66
Nous avons lu avec attention le document qui vous a été remis lors de la réunion des DDFIP à Bercy en décembre (voir PJ). Celui-ci est édifiant quant à notre avenir et nous nous efforçons de le faire connaître à l'ensemble de nos collègues. Nous notons avec stupéfaction que par contre, vous, vous faites le maximum pour qu'aucune information ne filtre quant à vos projets de réorganisation départementale qui vont pourtant impacter fortement la vie des agents de votre direction.
1) Les suppressions sur les 3 années à venir sont connues des DDFIP depuis décembre : Transparence !!!!
A la lecture de ce document national, tout est dit quand au déroulement des opérations. Ainsi, nous pouvons lire que fin 2018, SPIB a fourni à chaque directeur la cible en suppressions d'emplois pour les 3 années à venir ! Et alors ? Vous ne communiquez rien ? Vous nous auriez une nouvelle fois menti à l'envahissement du CTL où vous avez affirmé aux agents ne pas avoir ces éléments à cause du mouvement des gilets jaunes ? Et la marmotte, elle met elle-même le chocolat dans le papier ? Les agents sont les premiers concernés par le tsunami des suppressions d'emplois à venir et ont le droit de savoir les chiffres qui vous ont été communiqués. Il est inadmissible que ces éléments ne soient pas aujourd'hui publics car cela entretient un climat vraiment anxiogène.
2) Préparer un projet d'adaptation du réseau aux emplois qui resteront. Voilà le travail des DDFIP entre janvier et mi-février. Attention, ce projet classé "secret défense" pourrait s'autodétruire en cas d'indiscrétion...
Dans la foulée, vous devez avant le 15 février (en étroite concertation avec le préfet) préparer en fonction de ces suppressions d'emplois un projet pour "bâtir un nouveau réseau" comme le dit la DG. Il s'agit plutôt de sabrer totalement notre administration à la lecture de ce même document (fusion de SIP, fusion de SIE pour créer de grosses entités jusqu'à 50 agents... Externalisation possible de SPF, du CDIF ou de SIE du chef lieu vers les territoires... Fermetures massives de trésoreries...).
En tant que directeur départemental, vous avez donc ordre d'adapter notre réseau aux moyens restants à horizon 2022. Vous êtes donc en train de travailler sur ces projets destructeurs dans le plus grand secret. Les agents n'auraient même pas le droit de connaître le sort que vous leur réservez à horizon 2022, c'est à dire juste avant de prendre tranquillement votre retraite ? Les agents ont le droit à l'information et ne peuvent être ainsi tenus à l'écart car ce sont eux qui vont être impactés par vos "brillants" projets.
3) Phase d'échange entre la DG et les DDFIP entre mi février et mi mars sur les projets des directions... Et nous, on est des sous-merdes ?
Entre le 15 février et la mi-mars, la note précise qu'il y aura une phase d'échange entre les directeurs et les services centraux sur les projets que vous aurez fait remonter. Et les agents ? Et les organisations syndicales ? Et les élus locaux ? Encore une fois tout le monde va être mis devant le fait accompli ? Nous pensions que depuis le mouvement des gilets jaunes, le gouvernement avait compris que les corps intermédiaires (syndicats, élus locaux) ne devaient plus être traités avec autant de mépris... En tout cas, il est évident que ce n'est toujours pas le cas à la DGFIP.
4) Alors, vous allez attendre le 15 mars comme si de rien n'était avant de dire la vérité aux agents sur leur avenir ???
Une fois que votre projet départemental sera ficelé et avalisé par la DG, la note précise qu'elle vous autorisera superbement alors à communiquer votre projet à tous à la mi-mars. C'est quand même un comble, vous travaillez dans le plus grand secret avec le préfet pour saboter notre administration, avec des informations sur les prochaines suppressions d'emplois pour les 3 ans à venir et vous ne devriez rien dire à personne ? Pourtant la note qui cadre les scénarios possibles ainsi que le calendrier est connue et n'a rien de confidentielle. En plus du mépris habituel, le cynisme devient donc absolu. On a le droit avec la note de lire ce qui peut éventuellement nous arriver, ce qui est déjà facteur de stress, mais on n'aurait pas le droit de connaître à minima les suppressions d'emplois sur trois ans qui vous ont été communiquées ni même les scénarios que vous envisagez ?
- Nous vous demandons de communiquer à tous le niveau des suppressions d'emplois sur 3 ans communiqués par Bercy.
- Nous vous demandons également de communiquer vos projets pour l'avenir du réseau dans les PO.
Faute de réponse, nous vous informons que dès jeudi 31, nous nous livrerons à des opérations d'AG surprises dans le hall de la Côte Vermeille au milieu du public. Nous avons testé ce dispositif hier avec 80 agents sans aucun incident avec les usagers. Nous n'excluons pas le même type d'opérations également sur d'autres sites. N'inversez pas les rôles, c'est vous qui êtes totalement irresponsable en ne communiquant pas ces informations essentielles aux agents. Il ne tient qu'à vous d'apaiser l'ambiance délétère qui règne dans le département depuis votre arrivée en changeant de communication: nous demandons simplement la vérité.
Les secrétaires Solidaires et CGT 66