Actualités

Bonjour à toutes et tous,
Ci-dessous le compte rendu de la conférence téléphonée de jour avec la DRFIP.
Portez vous bien.
Amicalement.
Christine Helstroffer
 
 

Après le CHSCT d'hier et le groupe de travail ce matin sur les conditions de la reprise, nous avons eu notre 3e audio conférence cette après-midi.

La Directrice a commencé par évoquer les congés.

- Sous réserve de nécessité de service et de continuité de l'activité, tous les congés déjà posés seront validés

- Si les congés n'ont pas encore été posés, ils seront validés dans la limite toujours de la continuité de l'activité.Mais des agents en autorisation d'absence (AA) depuis le 16 mars pourraient alors être sollicités.

- Les périodes d'AA n'ouvrent pas droit à RTT si les agents n'ont pas été sollicités pour effectuer des tâches.

- les collègues en AA qui le souhaitent peuvent poser des congés également.

La Directrice dit même que, comme nous nous y attendions, il va y avoir beaucoup de travail à la reprise et qu'il sera difficile de caser des congés en mai juin, donc, dit elle " que ceux qui peuvent prendre des congés les prennent".

- Sur le sort des congés en report de 2019, on attend les décisions de la Fonction Publique.

Les AA pour gardes d'enfant restent possibles surtout si l'école ne reprend pas.

Mais il peut y avoir incitation à se repartir la tâche entre conjoints s'ils sont de la maison, selon que l'un ou l'autre est dans le plan de continuation de l'activité.

Le télétravail:

Désormais tout ceux qui travaillent à la maison, télétravailleurs dans le protocole ou autres sont considérés comme télétravailleurs (même codifiés AA), en mode dégradé. Donc même s'ils n'ont pas la rentabilité habituelle, tout ce qu'ils font s'inscrit dans un processus de solidarité pour contribuer à la continuité de l'activité.

Frais de restauration et transport:

Il est acté que les agents qui seront venus au bureau pourront solliciter des frais de mission pour les repas de midi. La Direction attend les instructions pour connaître les modalités.

Concernant les frais de transport "c'est mal engagé".

Sur la protection des agents

Nous avions ce matin un groupe de travail auquel participait le médecin de prévention.

Nous avons longuement insisté sur la nécessité de:

- nettoyer les locaux

- à l'intérieur des locaux, laisser les portes ouvertes pour ne pas être manipulées toute la journée.

- mettre à disposition du matériel de désinfection aux agents en présentiel et EDR,( puis les vérificateurs et les huissiers quand leurs déplacements reprendront).

- nous aurons besoin de gel, de masques, de gants

- il faudra mettre en place des vitres de séparation si l'accueil physique reprend. Le problème est qu'après nous avoir ri au nez quand nous l'avons demandé avant le confinement, il va être difficile maintenant d'en trouver.

Nous serons présents pour continuer à les exiger et vous aider à refuser de faire de l'acceuil physique sans cette protection élémentaire.

Sur l'activité

Nous avons bien compris que petit à petit nous allons être amenés à retourner au bureau, même si ce n'est pas tous ensemble.

- Le CPS et ce jusqu'au 17 avril.va reprendre son activité en présentiel par roulement pour saisir les demandes de prélèvement mensuel avant le 30 juin et les paiements à l'échéance avant fin août

Le ménage sera fait en amont et les agents seront répartis pour garder les distances de sécurité.

Du gel sera aussi disponible à l'entrée du bâtiment. Nous pensons qu'il faudrait qu'il en soit ainsi sur tous les sites.

Selon les derniers éléments que nous venons d'apprendre, mais dont la Directrice s'est gardée de nous informer, TOUS les agents du CPS devraient revenir en présentiel à compter du 20 avril.

- Les vérificateurs apportent déjà leur aide au SIE: malgré notre insistance la Directrice ne souhaite pas les doter de téléphones portables, ni qu'ils effectuent leurs relances par mail. (réponse écrite du 5 avril).

- Le PTGC a proposé son aide à la campagne IR pour les questions foncières ainsi que les IDIV experts.-

- Le PCRP va également soutenir la campagne IR en présentiel selon le souhait des agents (dixit la Direction), à compter du 20 avril. Ils ne seront pas plus d'1 par bureau.

Nous avons demandé un nettoyage complet des locaux.

En réalité ce grand nettoyage serait necessaire partout ainsi que nous l'avons dit ce matin au groupe de travail. Nous demanderons à notre organisation de faire remonter cette exigence élémentaire au DG.

QUESTIONS PREALABLES A L’ AUDIO CONFERENCE DU 7 AVRIL 2020

- Selon votre réponse à ma question sur les vérificateurs, ceux ci peuvent se rendre au CFP le plus proche pour effectuer leur mission :

- leur chef de service peut il leur délivrer une autorisation de circuler ?

- doivent-ils eux même prendre contact avec le responsable du centre le plus proche ?

En avez vous averti les responsables ?

- Selon quelles modalités pratiques concrètes sera mise en oeuvre l’aide apportée par le PCRP, majoritairement en ASA , à la campagne IR ?

Les collègues du PCRP non télétravailleurs peuvent éventuellement souhaiter effectuer cette mission du bureau,  quelle est votre position sur la question ?

- Quelle est la situation des collègues qui ne sont pas officiellement en télé travail mais qui travaillent quand même avec leur matériel à la maison, en particulier au regard des RTT : CPS, Domaine, PCRP et autres

- Le recouvrement des impôts des entreprises fait il toujours partie des missions prioritaires (question d’un adhérent) ?

- La responsable du CPS souhaite faire revenir 50 % des agents au bureau dés mercredi pour saisir les demandes de mensualisation de la TH et de la TF.

S’agit il d’une initiative personnelle ou êtes-vous à l’origine de cette demande ?

Quelles mesures comptez vous prendre pour ce retour s’il se précise : désinfection des poignées de porte, boutons d’ascenseurs, distanciation sur le plateau, mise à disposition de gel, de gants pour ouvrir le courrier etc .

- Pouvez vous nous confirmer que la campagne IR durant le confinement ne justifie pas le recours à l’accueil sur RDV ainsi que l’a dit le DG le 1 avril ?

- la DGFAP a admis le remboursement de frais de mission pour les repas de midi des collègues qui viennent au bureau.

Qu’en est il des frais de véhicules ou de billets de train à l’unité, les abonnements de TER ayant été suspendus ?



Salut Bernard


Il est des personnes que nous n’imaginons pas laisser partir seuls sans pouvoir leur donner la main, sans les accompagner sur leur dernier chemin terrestre. Et voilà qu’au moment où un sale virus isole chacun de nous et nous confine dans nos demeures, Bernard nous quitte, trop discrètement et dans la solitude, juste accompagné par celle qu’il aimait plus que tout et avec qui il a traversé de bien tristes épreuves et partagé un amour incommensurable.
Et nous sommes là à ne pas comprendre le départ de Bernard, une force de la nature quoique bien affaibli ces derniers temps, une force de l’amour, de l’amitié et de la solidarité.
Il était un pilier de Solidaires Finances Publiques mais avant tout du SNUI à ses grandes heures. Fidèle à son esprit de scout « toujours prêt », aux racines de l’engagement syndical puisé auprès de son papa, respectueux des valeurs d’égalité et de justice, il a œuvré sans relâche pour le bien-être et la défense individuelle et collective des agents.
Son engagement au sein du SNUI pendant de nombreuses années, en tant que membre du bureau puis secrétaire de section du Bas-Rhin, ainsi qu’au sein des organismes paritaires (CTPL à l’époque, CAPL du temps où il était à la DIRCOFI…) était motivé par le mot d’ordre du SNUI, que l’on retrouvait partout sur les affiches et la fameuse  banderole brandie pendant les manifestations, « Justice fiscale, justice sociale », et son envie de trouver des solutions aux problèmes des agents dans un respect mutuel vis-à-vis de l’Administration.
Avec quelques acolytes, ses délires verbaux lui ont permis de régler quelques comptes avec certains directeurs ou chefs de service dans le Stir’Onkel. Il aimait les mots mais aussi la langue alsacienne que nous retrouvions de temps en temps dans le journal local du SNUI. Les « anciens » se souviendront  longtemps de certains articles critiques, parfois hilarants comme les fameuses brèves qui permettaient de faire le tour de l’actualité des différents sites du Bas-Rhin en dénonçant le comportement de tel ou tel chef. Il n’hésitait pas à décrire des situations ubuesques où nos directeurs ne pouvaient que se reconnaitre tant il mettait le point sur le « i » de l’injustice régnante. Truculent, mais toujours dans l’intérêt des agents et le respect de l’autre.
C’était aussi une époque où nos supérieurs savaient nous écouter et où le dialogue semblait possible et constructif.
La vie n’est pas toujours simple et Bernard en savait quelque chose. Dès sa jeunesse, il a connu la maladie qu’il a su vaincre avec l’aide de Cathy, son épouse. Le départ prématuré de leur plus jeune fils Lucas a été un autre coup dur qu’ils ont encaissé en même temps que de nouveaux ennuis de santé pour Bernard. Avec le soutien infatigable de Cathy, ils ont su traverser ces épreuves avec courage.
Malgré cela, et même ces derniers temps lorsque l’échange oral était difficile, voire impossible, Bernard demandait toujours des nouvelles de ses amis ou de nos familles. Il se faisait du soucis pour les plus malchanceux, les plus malheureux, les plus faibles. Il me semble encore sentir sa douce et longue main sur la mienne et l’entendre répondre « c’est bien » aux nouvelles qu’on lui donnait.
Bernard, c’était aussi la fidélité, la constance dans ses relations aux autres. Il a été pour nombre d’entre nous plus qu’un collègue : un ami d’enfance, de jeunesse ou d’engagement syndical, guidé par la foi qui était sienne et par la lutte pour un monde meilleur.
Comment ne pas oublier que Bernard était aussi un bon vivant aimant manger (un peu plus que ne l’aurait souhaité son épouse) et boire une bonne bière. Il nous manquera terriblement quand nous nous retrouverons lors de nos sorties au restaurant, au théâtre, aux concerts ou lors de nos virées dans le Haut-Doubs, région qui lui était si chère de par ses ascendances paternelles. Nous y célébrions la vie tout simplement. Ses délires verbaux faits de citations de son cru, souvent en alsacien, résonneront longtemps à nos oreilles et nous les reprendrons avec une tendresse bien particulière.
Bernard, tu sais que nous prendrons soin de celle qui t’aime tant, qui t’a soigné et soutenu tout au long de votre vie.
Cathy nous te remercions pour tout le dévouement et tout l’amour que tu lui as donné sans relâche. Il en était conscient et ne savait comment te protéger.
A Cathy, à Thomas son fils, à toute sa famille, nous disons merci de l’avoir partagé avec nous.
Merci Bernard d’avoir été. Tu retrouves à présent tous ceux qui t’ont précédé et que tu aimais tant, ta famille et tous tes copains avec qui tu aimais tant faire la fête.

Compte rendu de la conférence téléphonée du 31 mars 2020

 

La Directrice commence par nous rassurer sur le nombre d'agents présents au bureau, nombre qui diminue de jour en jour (hier 285).

Au SDE sur lequel nous nous posons des questions, 4 agents sur 25 sont sur place.

138 agents sont écartés du présentiel car considérés comme "fragiles", 135 sont en arrêt de travail dont 38 identifiés atteints du virus.

* Le plan de continuité de l'activité ne nous a pas été communiqué, il est évolutif et nous sera donné une fois par semaine.

* La sécurité de celles et ceux qui vont au bureau:

Des gants ont été fournis à ceux qui doivent ouvrir le courrier. La logistique en a racheté donc réclamez-en si vous n'en bénéficiez pas.

Des masques vont arriver dans les deux services ouverts au public, la trésorerie des HUS et la trésorerie de l'Eurométropole. La dotation permet de tenir deux semaines.

Des vaporisateurs pour le liquide désinfectant seront livrés par la sacoche jeudi.

Une commande de liquide hydroalcoolique est en cours mais on n'a pas de date de livraison, ni de distributeurs pour l'utiliser!

* La campagne IR

Solidaires Finances Publiques a demandé au niveau national qu'elle soit retardée.

La DG n'est pas pour, la Direction locale non plus, car l'idée est que chaque contribuable voit sa situation régularisée par l'avis d'imposition et la détermination du taux de PAS, en septembre 2020.

A Solidaires Finances Publiques nous redoutons que ce soit l'occasion de ramener des agents dans les services, dans des conditions de proximité contraires à ce qui est préconisé.

Une piste est de faire répondre au téléphone les agents depuis chez eux (comme le pratique le CPS actuellement),

En réalité la Directrice attend les préconisations nationales. Elle "fait confiance à la DG si on est confiné au delà du 15 pour protéger les agents".

Nous NON!

En revanche ce que tout le monde devra faire de chez soi, c'est se former sur la nouvelle campagne à partir du diaporama commenté qui sera publié par la DG. Ceci permettra aux collègues même en autorisation d'absence d'être opérationnels . Un système d'échanges sera mis en place avec les chefs de service ou la direction pour répondre aux questions suscitées par le diaporama: une sorte de hotline...

* Les priorités des SIE évoluent sans cesse.

Aux tâches déjà repertoriées de soutien à l'économie s'ajoutent la gestion du fonds de solidarité de 1500 euros (qui sera en pricipe contrôlé a posteriori) et la relance des 1245 entreprises bas-rhinoises qui ont suspendu leurs versements de PAS et TVA.

Les vérificateurs sont appellés à la rescousse pour prendre contact avec les entreprises.

* Sur chaque métier ( SPL, SIE, SIP ) une audio conférence est organisée avec les chefs de service toutes les semaines. Donc si vous avez des questions, faites-les aussi préciser par l'intermédiaire de vos chefs de service.

* Les PC portables de l'ENFIP sont arrivés et vont être configurés nominativement puis déployés pour augmenter le nombre de télétravailleurs dans la période.

* Sur les congés, la Directrice botte en touche car c'est une question Fonction Publique. Néanmoins ainsi que nous le craignions, elle laisse dores et déjà entendre que la reprise sera chargée et peu propice à la prise de congés...

Nous veillerons à ce que chacune et chacun puisse exercer pleinement son droit à congés, quelle que soit la durée du confinement.

Faites bien attention à vous, le virus est violent, notre santé et celles des nôtres est elle aussi prioritaire.

Amicalement.

Christine Helstroffer