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QUESTIONS PREALABLES A L’ AUDIO CONFERENCE DU 7 AVRIL 2020

- Selon votre réponse à ma question sur les vérificateurs, ceux ci peuvent se rendre au CFP le plus proche pour effectuer leur mission :

- leur chef de service peut il leur délivrer une autorisation de circuler ?

- doivent-ils eux même prendre contact avec le responsable du centre le plus proche ?

En avez vous averti les responsables ?

- Selon quelles modalités pratiques concrètes sera mise en oeuvre l’aide apportée par le PCRP, majoritairement en ASA , à la campagne IR ?

Les collègues du PCRP non télétravailleurs peuvent éventuellement souhaiter effectuer cette mission du bureau,  quelle est votre position sur la question ?

- Quelle est la situation des collègues qui ne sont pas officiellement en télé travail mais qui travaillent quand même avec leur matériel à la maison, en particulier au regard des RTT : CPS, Domaine, PCRP et autres

- Le recouvrement des impôts des entreprises fait il toujours partie des missions prioritaires (question d’un adhérent) ?

- La responsable du CPS souhaite faire revenir 50 % des agents au bureau dés mercredi pour saisir les demandes de mensualisation de la TH et de la TF.

S’agit il d’une initiative personnelle ou êtes-vous à l’origine de cette demande ?

Quelles mesures comptez vous prendre pour ce retour s’il se précise : désinfection des poignées de porte, boutons d’ascenseurs, distanciation sur le plateau, mise à disposition de gel, de gants pour ouvrir le courrier etc .

- Pouvez vous nous confirmer que la campagne IR durant le confinement ne justifie pas le recours à l’accueil sur RDV ainsi que l’a dit le DG le 1 avril ?

- la DGFAP a admis le remboursement de frais de mission pour les repas de midi des collègues qui viennent au bureau.

Qu’en est il des frais de véhicules ou de billets de train à l’unité, les abonnements de TER ayant été suspendus ?



Salut Bernard


Il est des personnes que nous n’imaginons pas laisser partir seuls sans pouvoir leur donner la main, sans les accompagner sur leur dernier chemin terrestre. Et voilà qu’au moment où un sale virus isole chacun de nous et nous confine dans nos demeures, Bernard nous quitte, trop discrètement et dans la solitude, juste accompagné par celle qu’il aimait plus que tout et avec qui il a traversé de bien tristes épreuves et partagé un amour incommensurable.
Et nous sommes là à ne pas comprendre le départ de Bernard, une force de la nature quoique bien affaibli ces derniers temps, une force de l’amour, de l’amitié et de la solidarité.
Il était un pilier de Solidaires Finances Publiques mais avant tout du SNUI à ses grandes heures. Fidèle à son esprit de scout « toujours prêt », aux racines de l’engagement syndical puisé auprès de son papa, respectueux des valeurs d’égalité et de justice, il a œuvré sans relâche pour le bien-être et la défense individuelle et collective des agents.
Son engagement au sein du SNUI pendant de nombreuses années, en tant que membre du bureau puis secrétaire de section du Bas-Rhin, ainsi qu’au sein des organismes paritaires (CTPL à l’époque, CAPL du temps où il était à la DIRCOFI…) était motivé par le mot d’ordre du SNUI, que l’on retrouvait partout sur les affiches et la fameuse  banderole brandie pendant les manifestations, « Justice fiscale, justice sociale », et son envie de trouver des solutions aux problèmes des agents dans un respect mutuel vis-à-vis de l’Administration.
Avec quelques acolytes, ses délires verbaux lui ont permis de régler quelques comptes avec certains directeurs ou chefs de service dans le Stir’Onkel. Il aimait les mots mais aussi la langue alsacienne que nous retrouvions de temps en temps dans le journal local du SNUI. Les « anciens » se souviendront  longtemps de certains articles critiques, parfois hilarants comme les fameuses brèves qui permettaient de faire le tour de l’actualité des différents sites du Bas-Rhin en dénonçant le comportement de tel ou tel chef. Il n’hésitait pas à décrire des situations ubuesques où nos directeurs ne pouvaient que se reconnaitre tant il mettait le point sur le « i » de l’injustice régnante. Truculent, mais toujours dans l’intérêt des agents et le respect de l’autre.
C’était aussi une époque où nos supérieurs savaient nous écouter et où le dialogue semblait possible et constructif.
La vie n’est pas toujours simple et Bernard en savait quelque chose. Dès sa jeunesse, il a connu la maladie qu’il a su vaincre avec l’aide de Cathy, son épouse. Le départ prématuré de leur plus jeune fils Lucas a été un autre coup dur qu’ils ont encaissé en même temps que de nouveaux ennuis de santé pour Bernard. Avec le soutien infatigable de Cathy, ils ont su traverser ces épreuves avec courage.
Malgré cela, et même ces derniers temps lorsque l’échange oral était difficile, voire impossible, Bernard demandait toujours des nouvelles de ses amis ou de nos familles. Il se faisait du soucis pour les plus malchanceux, les plus malheureux, les plus faibles. Il me semble encore sentir sa douce et longue main sur la mienne et l’entendre répondre « c’est bien » aux nouvelles qu’on lui donnait.
Bernard, c’était aussi la fidélité, la constance dans ses relations aux autres. Il a été pour nombre d’entre nous plus qu’un collègue : un ami d’enfance, de jeunesse ou d’engagement syndical, guidé par la foi qui était sienne et par la lutte pour un monde meilleur.
Comment ne pas oublier que Bernard était aussi un bon vivant aimant manger (un peu plus que ne l’aurait souhaité son épouse) et boire une bonne bière. Il nous manquera terriblement quand nous nous retrouverons lors de nos sorties au restaurant, au théâtre, aux concerts ou lors de nos virées dans le Haut-Doubs, région qui lui était si chère de par ses ascendances paternelles. Nous y célébrions la vie tout simplement. Ses délires verbaux faits de citations de son cru, souvent en alsacien, résonneront longtemps à nos oreilles et nous les reprendrons avec une tendresse bien particulière.
Bernard, tu sais que nous prendrons soin de celle qui t’aime tant, qui t’a soigné et soutenu tout au long de votre vie.
Cathy nous te remercions pour tout le dévouement et tout l’amour que tu lui as donné sans relâche. Il en était conscient et ne savait comment te protéger.
A Cathy, à Thomas son fils, à toute sa famille, nous disons merci de l’avoir partagé avec nous.
Merci Bernard d’avoir été. Tu retrouves à présent tous ceux qui t’ont précédé et que tu aimais tant, ta famille et tous tes copains avec qui tu aimais tant faire la fête.

Compte rendu de la conférence téléphonée du 31 mars 2020

 

La Directrice commence par nous rassurer sur le nombre d'agents présents au bureau, nombre qui diminue de jour en jour (hier 285).

Au SDE sur lequel nous nous posons des questions, 4 agents sur 25 sont sur place.

138 agents sont écartés du présentiel car considérés comme "fragiles", 135 sont en arrêt de travail dont 38 identifiés atteints du virus.

* Le plan de continuité de l'activité ne nous a pas été communiqué, il est évolutif et nous sera donné une fois par semaine.

* La sécurité de celles et ceux qui vont au bureau:

Des gants ont été fournis à ceux qui doivent ouvrir le courrier. La logistique en a racheté donc réclamez-en si vous n'en bénéficiez pas.

Des masques vont arriver dans les deux services ouverts au public, la trésorerie des HUS et la trésorerie de l'Eurométropole. La dotation permet de tenir deux semaines.

Des vaporisateurs pour le liquide désinfectant seront livrés par la sacoche jeudi.

Une commande de liquide hydroalcoolique est en cours mais on n'a pas de date de livraison, ni de distributeurs pour l'utiliser!

* La campagne IR

Solidaires Finances Publiques a demandé au niveau national qu'elle soit retardée.

La DG n'est pas pour, la Direction locale non plus, car l'idée est que chaque contribuable voit sa situation régularisée par l'avis d'imposition et la détermination du taux de PAS, en septembre 2020.

A Solidaires Finances Publiques nous redoutons que ce soit l'occasion de ramener des agents dans les services, dans des conditions de proximité contraires à ce qui est préconisé.

Une piste est de faire répondre au téléphone les agents depuis chez eux (comme le pratique le CPS actuellement),

En réalité la Directrice attend les préconisations nationales. Elle "fait confiance à la DG si on est confiné au delà du 15 pour protéger les agents".

Nous NON!

En revanche ce que tout le monde devra faire de chez soi, c'est se former sur la nouvelle campagne à partir du diaporama commenté qui sera publié par la DG. Ceci permettra aux collègues même en autorisation d'absence d'être opérationnels . Un système d'échanges sera mis en place avec les chefs de service ou la direction pour répondre aux questions suscitées par le diaporama: une sorte de hotline...

* Les priorités des SIE évoluent sans cesse.

Aux tâches déjà repertoriées de soutien à l'économie s'ajoutent la gestion du fonds de solidarité de 1500 euros (qui sera en pricipe contrôlé a posteriori) et la relance des 1245 entreprises bas-rhinoises qui ont suspendu leurs versements de PAS et TVA.

Les vérificateurs sont appellés à la rescousse pour prendre contact avec les entreprises.

* Sur chaque métier ( SPL, SIE, SIP ) une audio conférence est organisée avec les chefs de service toutes les semaines. Donc si vous avez des questions, faites-les aussi préciser par l'intermédiaire de vos chefs de service.

* Les PC portables de l'ENFIP sont arrivés et vont être configurés nominativement puis déployés pour augmenter le nombre de télétravailleurs dans la période.

* Sur les congés, la Directrice botte en touche car c'est une question Fonction Publique. Néanmoins ainsi que nous le craignions, elle laisse dores et déjà entendre que la reprise sera chargée et peu propice à la prise de congés...

Nous veillerons à ce que chacune et chacun puisse exercer pleinement son droit à congés, quelle que soit la durée du confinement.

Faites bien attention à vous, le virus est violent, notre santé et celles des nôtres est elle aussi prioritaire.

Amicalement.

Christine Helstroffer

Bonjour à toutes et tous,

C'est parti pour une nouvelle période de confinement, qui pourrait durer.

Vos militants de Solidaires Finances Publiques sont toujours en action, même à distance.

Deux questions nous occupent principalement:

- s'assurer que les chefs de service résistent à la tentation de faire avancer du travail non prioritaire tant que des agents sont au bureau.

- s'assurer que les collègues qui se rendent sur place se sentent suffisamment protégés sur leurs lieux de travail.

Sur la première question, nous avons écrit à la Directrice qui nous a confirmé que les agents présents dans les services ne doivent "se consacrer qu'aux tâches prioritaires" (qui peuvent évoluer en fonction des consignes de la DG).

Il vous appartient de nous contacter en cas de dérives, nous ferons remonter à la Direction.

Sur la préservation de notre santé au travail, en l'absence de mesures de désinfection des locaux (gel hydroalcoolique, lingettes, espace suffisant entre deux personnes sur leur lieu de travail), vous êtes fondés à invoquer le droit de retrait. Depuis le début de la crise le gouvernement martèle qu'il n'est pas fondé mais il n'en est rien (voir note ci jointe).

Ainsi la DG a changé de doctrine sur un point essentiel: lorsqu'un ou une collègue est mis en quatorzaine, le service ne sera ni fermé ni désinfecté!

A minima, servez le cahier de CHSCT disponible sur Ulysse (possible aussi pour les télétravailleurs). Vous pouvez également appeler la cellule psychologique.

Faites attention à vous, n'hésitez pas à nous informer des situations locales, à nous poser vos questions, selon leur urgence nous les évoquerons avec la Direction immédiatement ou lors de la prochaine conférence téléphonée.

Amicalement.

Christine Helstroffer

06 08 63 73 78

pdfcommunique_solidaires_fp_droit_de_retrait25_mars_2020.pdf