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Les entretiens professionnels seront réalisés du 25 janvier au 22 mars 2024.
Pour rappel, la participation à l’entretien n’est pas obligatoire et tout agent a le droit de refuser d’y assister.
À l’issue de l’entretien, en présence ou non de l’agent concerné, est élaboré par l’évaluateur le compte-rendu d’entretien professionnel (CREP).
Le CREP sert de base pour l’examen des futures promotions, des sélections, des candidatures à des postes au choix, au renouvellement du contrat et à la revalorisation du salaire des contractuels et pour la future réforme de la rémunération « au mérite ».
Il faut donc être très vigilant sur toutes les rubriques du CREP !
Dans la logique du mérite, la DGFiP demande aux évaluateurs de servir « de manière mesurée » le niveau Excellent du tableau synoptique. Si votre profil croix est abaissé, n’hésitez pas à faire appel à vos représentants locaux de Solidaires Finances Publiques.
De même, il existe des voies de recours, notamment en CAP nationale pour défendre vos intérêts en cas de désaccord.
La signature du CREP dans ESTEVE par l’agent ne vaut pas acceptation de ce qui est inscrit dans le compte-rendu, elle signifie uniquement que l’agent en a pris connaissance.
Pour les adhérents: numéro de l'Unité spécial évaluation professionnelle en cliquant ici
Pour adhérer à notre syndicat, voici le lien en cliquant ici
La section locale de la Haute Savoie se tient à votre écoute : contactez-nous en cas de besoin !
Ci-dessous la dernière page du numéro de l'unité qui indique toute la procédure de l'entretien :
Télétravailleurs : protégez votre droit à la déconnexion !
Le droit à la déconnexion, inscrit à l'article L. 2242-17 du Code du Travail, n’a pas de définition précise. C’est aux entreprises elles-mêmes d’en définir les modalités.
Dans la fonction publique, le droit à la déconnexion est consacré dans l’accord télétravail du 13 juillet 2021.
Il s’entend comme le droit pour tout agent public de ne pas être connecté à un outil numérique professionnel en dehors de son temps de travail et a pour objectif le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale.
Dans notre administration, les modalités de régulation de l’utilisation des outils numériques consistent en l’affichage d’un message informatif si le télétravailleur se connecte en dehors des heures normales de travail. Mais ce message n’est pas bloquant et n’empêche aucunement le télétravailleur de se connecter.
Alors qu’il ne viendrait pas à l’idée des travailleurs en présentiel de venir au bureau pour travailler à 5h du matin, à 23h ou pendant les week-ends (et que ce serait matériellement impossible du fait des horaires d’ouverture des locaux) cette impossibilité n’existe pas pour les télétravailleurs.
Dans les faits, nombre de collègues télétravailleurs se connectent en dehors de leurs horaires de télétravail, tard le soir ou tôt le matin, parfois pendant les week-ends, leurs congés ou même leurs arrêts maladies (pendant lesquels, rappelons-le, les agents ne sont plus en activité et ne doivent donc aucunement télétravailler).
Ils le font souvent de manière volontaire, pour s’avancer dans leur travail, éviter d’être débordés à leur retour au bureau etc.
Cela crée une disparité de traitement entre les agents télétravailleurs et les agents en présentiel et peut masquer artificiellement la (sur-)charge réelle de travail des agents qui arrivent à accomplir certaines tâches en travaillant en dehors de leurs horaires normaux.
De plus, ces comportements d’hyperconnexion peuvent avoir des répercussions nocives sur la santé du télétravailleur : niveau de stress élevé pouvant mener au burn-out, anxiété, dégradation de la qualité du sommeil, perturbation de la vie privée, et vont à l’encontre du droit à la déconnexion.
Il est donc important pour tous les télétravailleurs de veiller au respect de leur droit à la déconnexion. Pour cela, la fiche ci-dessous rassemble les bonnes pratiques à observer pour les télétravailleurs et constitue un outil essentiel pour la conservation de la qualité de vie au travail et la prévention des risques psycho-sociaux.
Bonjour
Et si on vous parlait de la retraite progressive...cette opportunité si peu explicitée...
Sans doute avez vous toutes les infos et peut être même déjà fait la demande...
Dans le cas contraire bonne lecture …
Petits rappels en préambule sur la réforme entrée en vigueur en septembre 2023 :
Pour bénéficier de la retraite progressive voici les conditions à remplir :
Prenons un exemple :
Vous êtes né(e) en 1964, on prend cette année, car le raisonnement se fera en années pleines.
Votre départ légal interviendra en 2027, mais vous pourrez dès 2025 (24 mois) avant la date de départ au mois prés prétendre à la retraite progressive à condition :
- d'avoir acquis 150 trimestres d'assurance.
- de demander ou d'être à temps partiel (cotitée pouvant varier de 50 à 90%).
Comment sera t elle calculée ?
Sur la base d'une retraite fictive déterminée à la date de la demande sous réserve que toutes les conditions soient réunies :
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au minimum sur 150 trimestres
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sur la base du temps partiel : si temps partiel à 60% complétion jusqu'à 100 % soit 40% de retraite progressive.
C'est là que nous vous apportons des précisions importantes :
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si vous étiez déjà à temps partiel et que vous ne le modifiez pas le retraite progressive n'aura aucune incidence sur votre retraite définitive.
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Si vous diminuez votre quotité de travail en augmentant votre temps partiel ou bien en passant d'un temps plein à un temps partiel alors attention car durant toute la période de retraite progressive vous ne cotiserez plus au même niveau et votre retraite définitive sera impactée, sauf si vous avez déjà acquis des trimestres supplémentaires compensant le temps partiel.
Résumé sur une ligne de temps :
Le site info retraite dispose d'un simulateur.
N'hésitez pas à solliciter le Service des Retraites de l'Etat (SRE) et le Service d'Information des Agents (SIA)
Bonjour à toutes et tous,
Veuillez trouver ci-dessous la liminaire lue par Solidaires finances publiques pour le CSAL du 6 février.
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