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Le 1er mai 2020 sera inédit mais reste la journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Ce jour là plus que jamais  doit être le moment où nous actons collectivement et internationalement la fin d’un monde et le début d’un autre !

Nous porterons ce 1er mai 2020, bien que confiné-es, les revendications qui sont plus que jamais d’actualité :

  • La santé, la sécurité, le droit de retrait, de grève, le droit syndical doivent être respectés !!
  • Des semaines à 60 heures de travail, la perte des congés, des jours de repos, le travail dominical étendu, les abus sur le télétravail ne sont pas légitimes et ne peuvent durer ! Ce n’est pas une prime donnée au bon vouloir du patron, ou de l’employeur public, une aide ponctuelle aux plus modestes qui suffiront aux travailleurs-euses : ce sont de vraies revalorisations salariales du SMIC et des salaires en particulier dans les conventions collectives où ils sont les plus bas, tout comme dans la fonction publique !
  • Sacrifier les plus précaires d’entre nous n’est pas admissible dans une société d’égalité et de solidarité 
  • A la DGFIP, nous revndiquons l'arrêt immédiat du Nouveau Réseau de Proximité, de la démétropolisation, des suppressions d'emplois...
  • Développer et renforcer les services publics pour plus d'égalité et de justice sociale.

La situation inédite que nous vivons a remis en lumière l’essentiel : Un hôpital et un système de santé publique avec de vrais moyens humains, matériels, financiers, un système de protection sociale large tout au long de la vie, des services publics qui ne sont pas sacrifiés par des politiques de restructurations, suppressions au bénéfice des appétits de ceux qui prospèrent dans ce système capitaliste !

Le 1er mai doit permettre à chacun et chacune de s’emparer de ces revendications, et par tous les moyens de les rendre visibles.

premier mai 1

Compte-rendu de l'audioconférence

entre les OS et la DRFIP 75 du 28 avril 16H30

Informations sur les effectifs au 27 avril 2020

  • Tous services de direction : 125 en présentiel et 263 en télétravail
  • SIP: 273 en présentiel et 107 en télétravail . Soit un taux de présentiel au 27 avril de 26,60 % (1026 agent.es travaillent en SIP)
  • Brigades, CDIF, pôle topographique: 13 en présentiel et 317 en télétravail
  • PRS, SDE: 42 en présentiel et 6 en télétravail L'augmentation concerne en particulier les SDE où 2 à 3 agent.es en présentiel ont été rappelé pour s'adapter aux flux.
  • PCE: 63 en présentiel et 65 en télétravail
  • SIE: 250 en présentiel et 102 en télétravail. Soit un taux de présentiel de 26,56% (941 agent.es travaillent en SIE)
  • Trésoreries: 14 en présentiel et 21 en télétravail
  • PCRP: 25 en présentiel et 38 en télétravail
  • SPF: 22 en présentiel et 11 en télétravail
  • Total des agent.es en présentiel : 827 soit 18,61 %
  • Total des agent.es en télétravail : 930 soit 20,93 %
  • Nombre d'agent.es prioritaires : 779
  • Nombre d'agent.es en Autorisation d'absence exceptionnelle : 2686 soit 60,45%
  • Nombre total d'agent.es de la DRFIP 75 : 4443
  • Nombre de cas probables de Covid -19 au 22 avril : 128
  • Il n'y a plus d'agent.es en quatorzaine.

M. le Directeur Régional,

Veuillez trouver ci-dessous les demandes et questions de Solidaires Finances Publiques pour l'audioconférence du 28 avril 16h30.

A l'heure où nous écrivons ces demandes et questions, le Premier ministre n'a toujours pas présenté son plan de déconfinement à l'assemblée nationale, donc nous aurons certainement des questions supplémentaires lors de notre audioconférence.

1 : Effectifs :

a : Combien d'agent.es en présentiel à la DRFIP 75 les 24 et 27 avril ?

b : Combien d'agent.es en télétravail à la DRFIP 75 les 24 et 27 avril ?

c : Combien de cas probables de Covid-19 à la DRFIP 75 ?

d : Combien de collègues en quatorzaine ?

2 : Les questions d’hygiène, santé et sécurité : Il faut le dire dans l’ensemble la situation de ce point de vue s’améliore mais cela reflète clairement l’incurie du gouvernement dans l’approche préalable de la crise. Cinq questions à ce stade:

a) sur les plexiglas on en est où ? Nous savons que certaines directions ont abandonné une partie de leur commande car le SDNC est en incapacité de fournir assez de matériel et se sont tournées vers des entreprises locales. Est-ce que cette piste est envisagée, envisageable pour Paris ?

 Parce que nous ne sommes pas responsables de la pandémie, pas plus que la gestion hasardeuse de la crise.

Les agent.es qui sont au front, ceux  et celles qui gardent leurs enfants privés d’école, ceux et celles qui télétravaillent, les malades, personne n’a choisi sa situation.

Entre l’école à la maison, le télétravail, l’interdiction de sortir, le manque d’équipements de protection, l’arrêt quasi-total des transports collectifs… ces 2 mois ne sont des vacances pour personne !

Il n’est pas question d’attaquer notre droit à congés, nos RTT ou nos CET ! Si les Ministres cherchent des vacances à résorber qu’ils commencent par celles des emplois en accordant à la DGFiP les moyens humains d’exercer ses missions, y compris en période de crise.

Ne nous laissons pas confiner nos droits sous aucun prétexte !

Signez massivement la pétition des organisations syndicales nationales de la DGFIP !  (clique sur le lien ci-dessous)

 

Pétition contre le vol de nos congés