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Tu trouveras ci-dessous le tract intersyndical départemental pour cette journée internationale de luttes, de manifestations, de revendications et de solidarité entre l'ensemble des travailleuses et travailleurs.
A l'initiative de camarades de La Roche Sur Yon nous avons décidé de mettre en place, en intersyndicale et sur toute la Vendée, une action qui est facile à exécuter :
Tous les jeudis, à midi, faites du bruit, de la musique, faites vous entendre devant vos sites !!!
L’État veut se séparer de sa Fonction Publique au profit d'agences, d'entreprises, de services, privés qui rendront un "service au public". Il est évident que ces services seront payants, peu ou prou, contrairement à la gratuité des Services Publics (confer les renseignements donnés par certains notaires ou les déclarations d’impôts payantes faites par La Poste).
Certains collègues se sentent sécurisés parce que M. Darmanin n'a pas réduit à la portion congrue les implantations de sites lors de la mises en place de sa "géographie revisitée" ou "déconcentration de proximité", tel serait le nouveau nom, dans le Limousin, le Massif Central ou dans la Manche. Pour la Vendée, au lieu des 3 back-offices prévus, il y en aurait peut-être 5 ou 6...sur les 19 Trésoreries supprimées !
Alors, ne nous laissons pas supprimer sans protester !
Il est vrai que l'argument de se retrouver pendant 5 minutes devant son site, dans une ville où l'on est connu, "on va être ridicules, c'est sûr"...et alors ?!?
Ne vaut-il pas mieux montrer que l'on proteste, que l'on n'est pas d'accord, en même temps, le même jour, sur tout notre département, plutôt que de se retrouver à subir le diktat de personnes qui confondent la Fonction Publique avec une société de services !!!
Alors, à compter du Jeudi 25 Avril et tous les jeudis,
FAITES DU BRUIT !!!
Motion de soutien aux collègues de Haute-Garonne !
Une quarantaine de nos collègues de Haute-Garonne est convoquée ce mercredi 3 avril au tribunal administratif pour avoir participé à des actions de blocage. Ces actions locales étaient organisées en intersyndicale et pleinement inscrites dans la stratégie intersyndicale nationale visant à défendre les missions et les agent.es de la DGFiP et, plus largement, le service public, c’est-à-dire son rôle, ses principes, son utilité économique et sociale, etc. Elles résultaient toujours par ailleurs d'un vote démocratique sur les sites par la totalité des agents présents y compris, quand il y avait une demande, à bulletins secrets. Et la décision ainsi prise a toujours été respectée et les piquets, levés ou pas, mis en place en cas de rejet par la majorité des agent.es.
Lors de deux journées de blocage, la présence d’un huissier avait pourtant été présentée par la direction locale et par la Centrale comme n’ayant aucune visée de nature disciplinaire ou judiciaire.
Or, nos collègues ont été prévenus individuellement ce lundi, pour une partie au bureau au milieu de leurs collègues, pour d'autres à leur domicile devant voisins et/ou enfants, de leur convocation au tribunal administratif moins de 48 heures après.
Cette procédure est choquante à plus d’un titre.
Sur la forme, elle n’a jamais été présentée clairement aux collègues, voire elle a été fortement minimisée. Et ce mode de répression met aujourd’hui plusieurs des collègues concernés dans un état de stress marqué. Elle vise en outre à donner l'autorisation au DRFiP de requérir la force publique pour dégager des piquets de grève...qui n'existent plus, et ne vaut pas pour de futurs blocages. Elle pourrait donc être purement et simplement suspendue.
Sur le fond, elle apparaît clairement comme une manœuvre d’intimidation pouvant être apparentée à une procédure bâillon, inédite à la DGFiP. Elle constitue en effet une exception dans notre administration où les actions sont nombreuses sans qu’aucune dérive ne soit à déplorer.
Circonstance aggravante pour l’administration : celle-ci n’a jamais donné de suite à la proposition, dès les premiers jours, d’organiser une audience intersyndicale avec la direction locale en présence de la centrale et des OS nationales, ce qui aurait incontestablement été utile…
La section et les militants de Solidaires Finances Publiques Vendée dénoncent la tentative d’intimidation de l’administration et des pouvoirs publics.
Nous apportons notre soutien total à nos collègues injustement mis en cause.
Nous appelons les agents des Finances Publiques de Vendée à manifester leur soutien, à poursuivre et intensifier leurs actions pour la défense du service public.
Le 28 mars : Nouvelle journée de grève à la DGFiP
TOUTES ET TOUS EN GREVE
Rassemblement devant chaque SIP de 8h45 à 12h00 pour distribuer des tracts au public.
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