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Le Conseil syndical de Solidaires Finances Publiques, réuni le 12 juin 2024, réaffirme qu’aucune organisation syndicale ne peut rester indifférente à ce qui se passe depuis les élections européennes du 9 juin 2024, avec le Rassemblement National arrivé en tête de ce scrutin et la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le Président de la République.

Le Conseil syndical de Solidaires Finances Publiques considère que, pour empêcher l’arrivée au pouvoir de l’extrême-droite, il y a urgence à faire bloc dans l’unité la plus large sur l’ensemble de nos lieux de travail, et appelle l’ensemble des personnels actifs et retraités des Finances Publiques à participer à toutes les mobilisations, actions de ces prochains jours et prochaines semaines.

Il rappelle à toutes et tous, qu’à chaque fois que l’extrême-droite a exercé le pouvoir, cela s’est traduit par des atteintes à la démocratie, par des attaques frontales et mortifères contre les droits et acquis sociaux et sociétaux.

Logos 10 06 2024

pdfAprès_le_choc_des_européennes_les_exigences_sociales_doivent_être_entendues.pdf

L’abstention et l’extrême droite ont atteint un record lors des élections européennes de ce 9 juin. Cette tendance est à l’œuvre dans toute l’Europe mais la France est le pays dans lequel les listes d’extrême droite font le score le plus élevé.

Les organisations syndicales alertent depuis des années sur la crise sociale et démocratique qui traverse notre pays :

  • La politique qui tourne le dos au social et qui crée du déclassement,

  • l’abandon de nos industries et de nos services publics,

  • le passage en force contre la mobilisation historique contre la réforme des retraites,

  • l’absence de perspectives de progrès et la banalisation des thèses racistes,

constituent le terreau sur lequel l’extrême droite prospère.

En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, et d’organiser des élections législatives en trois semaines, après les premiers départs en vacances et à la veille des Jeux Olympiques, le président de la République prend une lourde responsabilité.

Il faut un sursaut démocratique et social