Salut à toutes et tous !
Vous allez retrouver ici, et dans la série d'articles rendant compte de notre action, les résumés des avis votés en séance par vos représentants du personnel lors du CSAL du 16 janvier 2024, et les réponses de la direction … les documents complets doivent être publiés sur Ulysse ici :
http://dircofi33.intranet.dgfip/direction/dialogue_social/page_CSAL.htm
Mais tout d'abord, voici les brèves et notre déclaration liminaire concernant la situation de l'emploi à la DGFIP.
La séance est ouverte à 9h30, les 6 élus Solidaires étant présents, les autres membres du comité, sans droit au vote, à savoir le Président et le DRH, étant présents. L’inspectrice de la division 1 officiait en tant que secrétaire administrative de ce CSAL.
Le DRH fait tout d’abord un point sur l’arrivée de véhicules électriques 5 véhicules supplémentaires (on en avait 10) : 2 voitures resteront rue de la liberté (« quasiment jamais en 2023, les 3 véhicules n’ont été utilisés en même temps »).
Pau : le véhicule thermique de la direction.
Poitiers : 1 véhicule électrique, le véhicule thermique ira dans les Deux Sèvres.
Niort : 1 véhicule thermique celui de Poitiers.
Bayonne : 1 véhicule électrique.
Angoulême : réticence des vérificateurs à utiliser un véhicule électrique. Il va être proposé une présentation du véhicule (qui est automatique).
Agen : déploiement du véhicule un peu plus tard, puisqu’il n’y a plus de chef de brigade actuellement.
Ces voitures électriques ont 380 km d’autonomie. Il est prévu d’élargir le champ pour la recharge du véhicule (accès aux stations des hypermarchés en plus des stations TE)
Lecture d’une déclaration liminaire par les élus Solidaires Finances Publiques concernant le point à l’ordre du jour sur l’emploi à la DGFIP :
Liminaire_SFP_CSAL_EMPLOI_16012024.pdf
Réponse de la direction :
Sur la situation des emplois à la DGFIP, le directeur adhère au discours du DG, pas seulement par loyauté, mais parce que c’est bien.
En effet, selon le directeur, la LOLF, c’est le plus grand changement qu’a connu la DGFIP. C’est un changement culturel : logique de moyens et analyse de la performance non faite avant la LOLF .
Le directeur met en lien la performance et les suppressions d’emplois, qui sont, pour lui, logiques ; il faut ajuster les emplois et les missions en fonction de la performance ; ce n’est pas un DG ni un ministre qui décide de supprimer des emplois, c’est la LOLF qui décide.
Le rapport annuel de la performance plus les objectifs assignés sont vus en dialogue de performance entre le directeur et la DG : « avec les moyens alloués, voilà ce que j’ai fait ; avec les moyens que j’ai et les orientations de la DG, voilà ce sur quoi je m’engage. »
Toutes ces dernières années ont été des années d’ajustement des moyens humains ; les choses ne sont pas que mathématiques ; il faut adapter les moyens aux enjeux, à la DGFIP comme dans toutes les administrations.
« Vous avez exprimé votre vision des choses, mais le datamining a changé des choses, avec un gain de temps considérable depuis » ; le directeur dit qu’il visualise très bien les gains de temps à son niveau ; donc, avec la LOLF, il s’interroge pour savoir quel doit être l’impact sur les suppressions d’emplois.
En résumé donc, c'est la LOLF qui commande à ses serviteurs qui s’emploient consciencieusement à supprimer les emplois à la DGFIP.
Parce que c’est ça la performance publique !