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Le 5 décembre, l’union syndicale Solidaires appelle à des rassemblements partout pour protester contre la précarité généralisée des travailleurs et travailleuses (voir le tract ci-joint).

Dans l’Aude rendez-vous à 14H00 devant la Préfecture à Carcassonne.

Les chiffres sont en effet effrayants :
-  6,713 millions de personnes sont au chômage à la fin du mois de novembre 2020 (catégorie A,B,C,D,E - source Pôle Emploi) ;
- 300 000 personnes sont Sans Domicile Fixe en 2020 (source Fondation Abbé Pierre) ;
- 2,1 millions de travailleur(se)s se situent en dessous du seuil de pauvreté (source INSEE) ;
- 3,7 millions de travailleur(se)s sont en situation de précarité (13,50 % de la population active totale), soit intérimaires (2,60 % ), apprenti(e)s (1,60%) ou en CDD (9,30%) (source Observatoire des Inégalités).
La Fonction Publique, et la DGFIP en particulier, n’est pas épargnée par cette précarisation de celles et ceux qui, seul(e)s créent de la valeur : 1 million de contractuel(le)s selon la Cour des Comptes pour l’année 2019.
Et la loi de transformation de la Fonction Publique du 6 août 2019 qui accélère la contractualisation au détriment de la fonctionnarisation va encore aggraver la situation.

Contre cette intolérable situation, soyons nombreuses et nombreux à manifester samedi !

 

"Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir" (Thomas Jefferson)

 

pdftract_5_decembre-1.pdf

Un CHSCT était programmé ce jour en visioconférence.
Notons au préalable que l’ensemble des représentant(e)s du personnel, titulaires ou non, de cette instance, n’étant pas doté(e)s du matériel ad hoc, celles-ci et ceux-ci auraient dû se contenter du son mais pas de l’image !

Une nouvelle fois, le mépris envers les agent(e)s et leurs représentant(e)s est patent dans ce département !

Ces conditions de tenue du soi-disant « dialogue social » étant intolérables, les organisations syndicales représentatives ont décidé de ne pas participer à cette session et ont lu à 3 voix la déclaration préalable reproduite en pièce jointe.

Mardi 1er décembre, les agent(e)s du PRS de l’Aude se sont inquiété(e)s de la présence d’ouvriers au 3ème étage de la cité administrative. En effet, une machine à décoller les dalles et des sacs permettant d’évacuer des gravats étaient entreposés. Renseignements pris, les ouvriers leur ont indiqué que des dalles allaient être enlevées et que quelques allers-retours seraient nécessaires dans les couloirs pour évacuer les déchets, notamment via l’ascenseur...
Le problème est que de l’amiante est présente dans ces locaux et que, par conséquent, des particules risquent d’être dispersées au risque de la santé des agent(e)s.

Alerte est donnée au CHSCT et une mention sur le registre Santé et Sécurité au Travail est portée : de ce fait, la Direction renvoie l’ensemble des ouvriers chez eux…
La réponse de la Direction à l’interpellation du CHSCT est toutefois déconcertante : « ces travaux consistent en un simple recouvrement des sols sans aucun décollement de dalles et aucune évacuation de déchets. »
Fort bien mais dans ce cas, pourquoi a-t-il-été constaté de visu une machine à décoller et des sacs de 150 litres ? Dans ce cas, pourquoi les travaux ont-ils été suspendus sur le champ ?
Il s’agit plutôt uniquement d’une négligence coupable de la Direction locale qui aurait pu avoir de très graves conséquences sur la santé du personnel présent sur l’ensemble du site sans la vigilance des agent(e)s du PRS et la réactivité du CHSCT de l’Aude.
Au lieu de reconnaître ses erreurs, la Direction préfère nier l’évidence !

Cette irresponsabilité de la DDFIP est confondante.

Plutôt que de se consacrer à plein temps à la mise en place du « Nouveau Réseau de Proximité » au 1er janvier 2021, la Direction locale serait plus inspirée de suivre avec attention et diligence les travaux, mission fondamentale s’il en est.
Aussi, mobiliser l’ensemble des ressources directionnelle pour favoriser la destruction accélérée de notre réseau au détriment de la santé des agent(e)s du département de l’Aude est indigne.

Solidaires Finances Publiques continuera à œuvrer sans relâche dans le cadre du CHSCT, avant sa fin programmée, pour permettre l’exercice de nos missions en toute sécurité !

Le projet de loi de « sécurité globale » est en cours d’examen par le Parlement : la plupart, sinon la totalité, des mesures y figurant constituent des attaques graves contre les libertés publiques et plus généralement la démocratie.


À titre d’exemple :
- élargissement du champ d’intervention des polices municipales et des organismes de sécurité privée. En particulier, ces agent(e)s privé(e)s pourront être associé(e)s aux opérations de palpation de sécurité. Le texte prévoit en outre de les habiliter à détecter des drones et à exercer des missions de surveillance contre les actes terroristes sur la voie publique.
- Équipement en caméras mobiles de policiers et gendarmes permettant l’enregistrement et l’exploitation des images.
- Usage de drones lors de manifestations permettant ainsi une surveillance de masse généralisée notamment via la reconnaissance faciale.
- L’utilisation « malveillante » d’images de policiers ou gendarmes sera sanctionnée d’un an de prison et 45 000€ d’amendes : il s’agit d’empêcher la diffusion d’images pouvant porter « atteinte à l’intégrité physique ou psychique » de l’agent(e) ».