Actualités

Mardi 1er décembre, les agent(e)s du PRS de l’Aude se sont inquiété(e)s de la présence d’ouvriers au 3ème étage de la cité administrative. En effet, une machine à décoller les dalles et des sacs permettant d’évacuer des gravats étaient entreposés. Renseignements pris, les ouvriers leur ont indiqué que des dalles allaient être enlevées et que quelques allers-retours seraient nécessaires dans les couloirs pour évacuer les déchets, notamment via l’ascenseur...
Le problème est que de l’amiante est présente dans ces locaux et que, par conséquent, des particules risquent d’être dispersées au risque de la santé des agent(e)s.

Alerte est donnée au CHSCT et une mention sur le registre Santé et Sécurité au Travail est portée : de ce fait, la Direction renvoie l’ensemble des ouvriers chez eux…
La réponse de la Direction à l’interpellation du CHSCT est toutefois déconcertante : « ces travaux consistent en un simple recouvrement des sols sans aucun décollement de dalles et aucune évacuation de déchets. »
Fort bien mais dans ce cas, pourquoi a-t-il-été constaté de visu une machine à décoller et des sacs de 150 litres ? Dans ce cas, pourquoi les travaux ont-ils été suspendus sur le champ ?
Il s’agit plutôt uniquement d’une négligence coupable de la Direction locale qui aurait pu avoir de très graves conséquences sur la santé du personnel présent sur l’ensemble du site sans la vigilance des agent(e)s du PRS et la réactivité du CHSCT de l’Aude.
Au lieu de reconnaître ses erreurs, la Direction préfère nier l’évidence !

Cette irresponsabilité de la DDFIP est confondante.

Plutôt que de se consacrer à plein temps à la mise en place du « Nouveau Réseau de Proximité » au 1er janvier 2021, la Direction locale serait plus inspirée de suivre avec attention et diligence les travaux, mission fondamentale s’il en est.
Aussi, mobiliser l’ensemble des ressources directionnelle pour favoriser la destruction accélérée de notre réseau au détriment de la santé des agent(e)s du département de l’Aude est indigne.

Solidaires Finances Publiques continuera à œuvrer sans relâche dans le cadre du CHSCT, avant sa fin programmée, pour permettre l’exercice de nos missions en toute sécurité !

Le projet de loi de « sécurité globale » est en cours d’examen par le Parlement : la plupart, sinon la totalité, des mesures y figurant constituent des attaques graves contre les libertés publiques et plus généralement la démocratie.


À titre d’exemple :
- élargissement du champ d’intervention des polices municipales et des organismes de sécurité privée. En particulier, ces agent(e)s privé(e)s pourront être associé(e)s aux opérations de palpation de sécurité. Le texte prévoit en outre de les habiliter à détecter des drones et à exercer des missions de surveillance contre les actes terroristes sur la voie publique.
- Équipement en caméras mobiles de policiers et gendarmes permettant l’enregistrement et l’exploitation des images.
- Usage de drones lors de manifestations permettant ainsi une surveillance de masse généralisée notamment via la reconnaissance faciale.
- L’utilisation « malveillante » d’images de policiers ou gendarmes sera sanctionnée d’un an de prison et 45 000€ d’amendes : il s’agit d’empêcher la diffusion d’images pouvant porter « atteinte à l’intégrité physique ou psychique » de l’agent(e) ».

Ce jour devait se dérouler le CTL consacré à la validation du "Nouveau Réseau de Proximité" réuni en deuxième session suite à boycott de l'ensemble des élu(e)s des organisations syndicales le 19 novembre.
Celle-ci a, de nouveau fait l'objet d'un boycott et une déclaration lue à 3 voix a été effectuée.
Ou plutôt aurait dû être lue à 3 voix puisque les difficultés de connexion ont empêché le représentant de FO de participer.
Dénonçons donc une fois de plus les modalités déplorables du soit disant "dialogue social" dans ce département malgré les dénégations effrontées de notre DDFIP...
Vous trouverez en pièces jointes la déclaration préalable de l'intersyndicale accompagnée du courrier adressé le 3 novembre 2020 au Premier Ministre cosigné par la Présidente du Conseil Départemental et celui de l'Association des Maires de l'Aude.

Ce jour devait se dérouler le Comité Technique Local consacré aux conditions de vie au travail dans le département.
Solidaires Finances Publiques a décidé de le boycotter (de même que FO) et a expliqué sa position par une déclaration lue au préalable (jointe).
Nous vous proposons également un commentaire sur l'ensemble des points à l'ordre du jour de cette session.
Ces informations, comme beaucoup d'autres concernant la vie locale de la DDFIP, sont disponibles sur notre site à l'adresse suivante : https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/
Il semblerait d'ailleurs que notre Despote Départemental, entre 2 plans de destruction massive de nos missions et réseau élaborés dans son bunker de la cité administrative, soit un lecteur compulsif de nos articles.
Faîtes-le donc connaître autour de vous, même les plus récalcitrants deviennent accros !

pdfdéclaration_préalable_CTL_24.11.2020.pdf

pdfCTL_24.11.2020.pdf