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La justice fiscale et les services publics sont au cœur de la colère et des préoccupations sociales.

Jeudi 11 juillet à 18h à La Cowo, Domaine du Pignada, 3 Rue de Pion, 40465 Pontonx-sur-l’Adour

Avec le syndicat Solidaires Finances Publiques des Landes.

Justice fiscale et justice sociale pour toutes et tous

Sans impôt finançant les services publics ni cotisation sociale finançant la sécurité sociale, il n’y a pas de vie en société possible. Il faut donc des contributions communes. Mais le système actuel est injuste, il favorise les plus riches sans relancer l’économie, il est déséquilibré : il faut le réformer pour que la justice fiscale assure la justice sociale.

Ils défendent la trésorerie du Seignanx

https://www.sudouest.fr/2019/07/05/ils-defendent-la-tresorerie-du-seignanx-6299428-3327.php

Les conseillers municipaux tarnosiens ont été unanimes, jeudi dernier, pour l’adoption d’une motion « demandant au Premier ministre et au ministre de l’Action et des comptes publics, l’arrêt immédiat du démantèlement du réseau landais de la Direction générale des finances publiques (DGFIP), notamment le maintien de la trésorerie de Saint-Martin-de-Seignanx ». Ils sollicitent les parlementaires landais pour appuyer leur demande.

L’argumentation rappelle l’existence du Plan action publique 2020, qui « s’attelle méthodiquement à réduire le champ d’action des services publics ». La motion qualifie le projet de redistribution de l’implantation du réseau de la DGFIP de « démantèlement du réseau », constate que 700 trésoreries ont déjà été supprimées, redoute la disparition de la plupart de celles en activité, dont celle du Seignanx. L’effectif de cette trésorerie aurait été récemment réduit de six à cinq agents. Les élus craignent un impact sur la tenue des comptes des opérations financières des collectivités, des difficultés pour les administrés (acquitter des prestations, percevoir des secours d’urgence) et les entreprises.

Avant le début de la séance, Hervé Mazure, secrétaire adjoint du syndicat Solidaire finances publiques des Landes, a été invité à s’exprimer au nom d’une intersyndicale.

L’enjeu de la proximité

Il a affirmé que cette réforme vise à modifier le réseau de proximité en supprimant des emplois, la situant dans le contexte de suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, notamment dans les secteurs hospitalier, de l’enseignement et des finances. Rappelant les cinq journées de grève depuis le 15 mars, il considère les personnels des finances « en grande souffrance ».

Selon lui, 80 à 100 milliards échappent à l’imposition en France et « le littoral landais serait devenu un paradis fiscal », faute de contrôles suffisants. Il confirme les projets de fermeture des trésoreries de Saint-Martin-de-Seignanx et Capbreton, avec des transferts vers Saint-Vincent-de-Tyrosse mais sans certaines compétences fiscales, plusieurs missions étant transférées à Dax et Mont-de-Marsan, soit « le contraire de la proximité ».

 

Le 11 juin, la direction a livré les premières informations sur la fermeture des trésoreries, la mise en place des « back office » SPL et sur les fusions de services vers Mont de Marsan.

Depuis ce jour, nous n'avons pas cessé d'interpeller les élu.es pour les alerter et, « en même temps », nous avons continué de contester son projet tellement nuisible pour les agent.es, les contribuables et les collectivités locales. Toutes les instances de juin (CTL, CAPL, CHSCT) ont été le réceptacle de notre colère et autant de lieux où de nouvelles informations tombaient.

Nous avons envoyé un 1er mel à toutes les mairies du département, puis un second accompagné d'un projet de délibération contre le service public « low cost ». Nombre d'élu.es nous ont déjà remercié et assuré de leur soutien par le vote d'une délibération.

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Monsieur le Directeur Départemental des Finances Publiques des Landes,

Depuis que vous avez lancé votre campagne d'information sur le futur fonctionnement de notre administration dans les Landes, vous insistez notamment sur la place qu'occupera la concertation dans les 4 prochains mois. A ce sujet, nous savons de source sûre qu'un premier point d'étape sera envoyé par vos soins à Bercy aux alentours du 15 juillet. Nous avons également appris que les services du préfet préparent un bilan des maisons de services au public.

En conséquence, dans le souci de pouvoir participer à la concertation que vous nous proposez dans les meilleures conditions et avec tous les éléments nécessaires à une réflexion fournie et transparente, nous vous demandons de bien vouloir nous fournir les documents suivants dans les meilleurs délais :