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Le Premier Ministre Sébastien Lecornu a annoncé ce 13 septembre renoncer à la suppression de deux jours fériés dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finances.

Cette annonce survient trois jours après la réussite de la journée de grève et de blocages “Bloquons tout” du 10 septembre à laquelle l’Union syndicale Solidaires appelait à participer. Ce premier recul témoigne de la force des travailleurs et travailleuses en grève, aussi bien que de la faiblesse du Premier ministre et du Président de la République. Sous la pression de la mobilisation, ces derniers devront accepter de voir disparaître l’intégralité des mesures qui visent à organiser la confiscation de la production des richesses au profit des capitalistes et des grandes entreprises.

Partout, construisons la grève sur les lieux de travail pour mettre le pays à l’arrêt le 18 septembre. Imposons par la grève et l’action la justice fiscale, sociale, et écologique.

A la lecture des orientations budgétaires du gouvernement pour 2026, le premier mot qui nous vient à l’esprit, c’est le mépris :
Mépris des salarié.es avec l’idée de supprimer 2 jours fériés,
Mépris de la justice fiscale, en refusant d’aller chercher des recettes dans les poches des plus fortunés,
Mépris de la transition écologique avec l’absence de mesures fortes en la matière,
Mépris des services publics, donc des citoyens, en diminuant les budgets de fonctionnement,
Mépris des fonctionnaires avec la poursuite du gel des rémunérations,
On pourrait continuer cette liste encore longtemps tellement l’idéologie ultrrra libérale impose l’austérité budgétaire au mépris de toutes les aspirations populaires.
Cette politique, initiée depuis plusieurs années, prend avec les gouvernements Macron une tournure très violente. Il n’est donc pas étonnant qu’un mouvement social, certes disparate mais de fond, se dessine pour le 10 septembre afin de dénoncer cette politique méprisante.

« Quand tout sera privé, nous serons privés de tout »

Il est de notre responsabilité, tant individuelle que collective, de nous battre ensemble pour imposer d’autres choix ! Alors rendez-vous très prochainement en HMI pour discuter et nous organiser afin d’inverser la tendance.

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Le gouvernement Bayrou a dévoilé son projet de budget 2026.
Sous prétexte de « faire des économies » pour « maîtriser les dépenses publiques », il propose un plan d’austérité qui n’a qu’une seule ligne directrice : faire payer la crise aux travailleurs et travailleuses, aux retraité·es, aux jeunes, aux plus précaires, aux privé·es d’emploi, aux étudiant·es… C’est non ! L'union syndicale Solidaires mène campagne pour mettre en échec ce projet injuste et brutal. Le projet de François Bayrou, loin de se limiter à la suppression de deux jours fériés, comporte de nombreuses mesures inacceptables.
Les mesures "d'économies" vont avoir des effets concrets sur nos vies. Salaires bloqués voire en baisse, offre de transport dégradée et dont le coût va augmenter, médicaments moins bien remboursés, arrêts maladies non-indemnisés...
Pour l'Union syndicale Solidaires, couper dans les services publics, c’est un choix. Ne pas taxer les ultra-riches, c’est un choix. Refuser d’imposer les grandes entreprises, c’est un choix. Casser le code du travail, c’est un choix. Précariser les salarié·es et les allocataires, c’est encore un choix. Faire croire qu’il n’est pas possible de faire autrement c’est tenter d’éviter le débat sur la société dont nous voulons.

UN AUTRE CHOIX DE SOCIÉTÉ EST POSSIBLE

Ce que nous défendons, ce sont des vies dignes. Des écoles qui accueillent toutes et tous les enfants dans de bonnes conditions. Des hôpitaux qui soignent sans délai et des soignant·es dont les conditions de travail sont respectées. Des transports accessibles et écologiques. Des services publics accessibles sur tout le territoire. Des retraites et des allocations chômage décentes. Des salaires qui permettent de vivre et non survivre. L’argent existe pour financer tout cela. Il est dans les caisses du patronat et dans les poches des actionnaires.

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