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Dans le cadre de l'annonce par le gouvernement de la dissolution des Soulèvements de la Terre, un rassemblement de soutien est organisé à 18h00 ce mercredi 21 Juin devant le Palais de justice de Rouen.

Ce matin veille de l'annonce de la dissolution des Soulèvements de la Terre, c'est par une nouvelle vague d'arrestations à travers toute la France que l’État tente à nouveau d'intimider et de museler le mouvement de protestation écologique.


Des perquisitions menées à travers toute la France ont conduit à l'arrestation de 18 personnes, en lien avec des enquêtes liées à quelques actions récentes de désarmement d'entreprises écocides : Cimenterie Lafarge en décembre 2022, méga-bassine de Sainte-Soline en mars 2023.


Pourtant l'urgence écologique est plus que jamais là. Les pics de chaleur et la sécheresse sont partout au-delà des prévisions, les glaciers fondent à une vitesse record, les populations d'insectes et d'oiseaux continuent de s'effondrer,  L’État français, encore condamné en mai 2023 pour inaction climatique par le Conseil d’État, ne trouve cependant rien de mieux que de continuer à frapper celles et ceux qui luttent pour que la terre reste simplement habitable.

 

Depuis Rouen, Léry et bien d'autres communes, nous luttons depuis longtemps contre les projets écocides, dont le projet d'autoroutes A133-A134. En mai dernier, le collectif Non A133-A134 avec ses multiples composantes associatives et politiques, les Soulèvements de la Terre et les Naturalistes des Terres ont porté l'organisation du festival "Des bâtons dans les routes !". A cette occasion, nous avons mis en défense la forêt de Bord-Louviers, menacée par ce projet, nous avons installé la première ZAD d'enfants de France, et nous avons envahi l'autoroute A13 pour reconstituer symboliquement un corridor écologique. Nous assumons la diversité des formes d'actions, la nécessité de mettre fin à ces projets écocides, et notre volonté d'une réappropriation collective des biens communs.

 

Nous ne doutons pas que la décision politique de dissoudre les Soulèvements de la Terre sera inutile.
Nous ne doutons pas que la véritable association de malfaiteurs, c'est celle entre le gouvernement, le lobby agro-industriel et le secteur du BTP.


La défense des biens communs est aujourd'hui portée par des citoyennes et citoyens, alors que le gouvernement continue de soutenir les activités les plus nocives vis-à-vis du climat et de la biodiversité.  

Nous ne doutons pas que l'urgence écologique appelle de notre part une mobilisation toujours plus forte et déterminée.

Cette nouvelle offensive contre le mouvement écologique doit conduire à un sursaut de mobilisation. Nous appelons donc toutes les personnes et organisations à rejoindre massivement les luttes locales partout en France. 

Nous sommes les Soulèvements de la Terre, on ne dissout pas un mouvement.

 

D’ici un peu plus d’un an (1er janvier 2025), c’est un véritable big-bang que va connaître le secteur de la protection sociale complémentaire. Ceci aura des conséquences très pratiques pour vous, puisqu’il s’agit de la prise en charge des frais médicaux de votre famille.

Suite à la signature d'un décret par Amélie de Montchalin en 2021, le choix de la mutuelle va changer, à la fois pour les actifs mais aussi pour les retraités.

Pour résumer, actuellement, la DG participe au remboursement de la cotisation mutuelle à hauteur de 15 € par mois.

A partir du 1er janvier 2025, la DG participera à hauteur de 50% de la cotisation mutuelle (Bonne nouvelle), mais la mutuelle sera choisie unilatéralement par la DG. Il n'est donc plus question de choisir une mutuelle référencée, sur la base d'une prestation incluant les dépenses de santé, les prestations liées à la dépendance, les indemnités pour pertes de traitements et salaires... et les retraités seront exclus de la mutuelle (plus de solidarité intergénérationnelle), et la c'est pas cool vraiment pas cool.


Pour cette raison, la MGEFI actuellement opère un rapprochement avec la MATMUT (discussion sur un socle commun bien avancé mais toujours en cours).


Les syndicats notamment Solidaires Finances Publiques ce sont emparés du sujet et ont exigés que la solidarité intergénérationnelle soit maintenue, et que les prestations liées à la dépendance et aux pertes de traitements soient maintenues.
Pour l'instant, il semblerait que les retraités soient repris par la nouvelle mutuelle (qui sera choisie unilatéralement par la DG, sans possibilité de se soustraire - ça touchera donc aussi ceux qui ne sont pas à la MGEFI !).


Le reste est toujours en suspens ... à suivre !!!!!

Voici la liminaire de l'intersyndicale 76 dénonçant notamment le manque de communication de Monsieur Giroudet dans le cadre des mutations locales avec les représentants des personnels.

 

pdfdéclaration_liminaire_intersyndicale_CDAS_19_juin_2023.pdf

 

Ci-dessous le compte rendu de l'intersyndicale du CDAS

pdfcompte-rendu_cdas_du_19.06.2023.pdf

Après la très maigre revalorisation de 3,5% de la valeur du point d’indice en 2022, la situation des personnels n’a cessé de se dégrader face à une inflation galopante.

Pourtant, ce sont seulement 1,5% de revalorisation du point pour tou·tes qui ont été annoncés au 1er juillet 2023. Cela est largement insuffisant face à une inflation qui continue de flamber notamment sur les produits de base et alimentaires. Et ce ne sont pas les 5 points d’indice supplémentaires sur chaque grille à partir du 1er janvier 2024 qui peuvent changer la donne. Cela ne représente que 24,61 € brut par agent·es.

Quant aux 1 à 9 points pour les bas de grilles, ils ne permettront pas de mettre fin à la course derrière les augmentations du SMIC.

Enfin, la prime pouvoir d’achat annoncée, dégressive de 800 à 300 euros bruts ne concerne même pas les 3 versants de la fonction publique puisque la fonction publique territoriale en est exclue. C’est inadmissible.

 

Pour Solidaires Fonction Publique l’insuffisance des mesures annoncées n’est qu’une marque supplémentaire du mépris du gouvernement envers les agent·es publics.