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Lors de son discours de politique générale, le Premier Ministre a indiqué vouloir expérimenter dans la fonction publique, comme il l’avait proposé quand il était encore ministre de l’économie, la semaine en 4 jours.
Il ne faut pas s’y tromper. Le premier ministre ne propose pas aux agents publics de travailler moins ni de partager le travail.
La semaine en 4 jours, c’est travailler la même durée qu’aujourd’hui soit de 35h à 38h30 en fonction des secteurs (le nombre de jours RTT correspondant à la quotité travaillée) mais sur 4 jours au lieu de 5.
Ce nouveau rythme va accentuer la dégradation des conditions de travail des agent·es publics. Il faudra en effet travailler quasiment 10h par jour sur 4 jours soit par exemple de 8h à 19h avec une heure de pause. De très longues journées à assurer donc. A cela s’ajouteront les difficultés d'équilibre vie perso/vie pro et la gestion des enfants à récupérer à des horaires où les lieux de garde sont fermés. Une nouvelle fois, les femmes seront les grandes perdantes puisque ce sont bien souvent elles qui assument toutes ces charges.
Il ne faut pas s’y tromper non plus. Travailler en 4 jours, ce n’est pas “chacun·e choisit le jour où il ne souhaite pas travailler dans la semaine”... les mercredis et vendredis par exemple.
Les services devront continuer à tourner tous les jours. Les agent·es se verront donc probablement imposer “cette journée sans travail”. Sur quels critères ? Avec quelles pressions hiérarchiques ? Avec une crainte forte de l’arbitraire et d’un manque de transparence absolu.
Derrière cette idée du Premier Ministre, s’affiche la volonté de revenir à terme sur les conquis en matière de temps de travail.
Le progrès social, c’est bien autre chose que la semaine en 4 jours. Le progrès, c’est la semaine de 32 heures sans flexibilité avec maintien du salaire et créations d’emplois. C’est partager le travail. Travailler moins pour travailler toutes et tous.
Vous trouverez ci-dessous la liminaire de Solidaires Finances Publiques 76 lors de cette formation spécialisée du 12 février 2024 de la DRFIP 76 :
Liminaire_FS_du_12_février_2024.pdf
L'ordre du jour comportait deux points pour avis :
- Approbation des deux derniers PV
- Désignation du secrétaire de la FS
L'ordre du jour comportait d'autres points pour simple information :
- Points obligatoires c'est à dire RSST, fiches de signalement, cr exercices d'évacuation
- Présentation du catalogue des formations
- Point Budget
- Présentation de la note ministérielle
Annoncée le 28 septembre 2023 par le Directeur général, une nouvelle application de déclaration et de suivi des signalements nommée Sign@lFiP a été déployée ce 8 février.
Suite au drame de Bullecourt, une concertation avec les représentants des personnels s’est engagée autour de la protection et de la sécurité des agents de la DGFiP, quel que soit le domaine d'exercice de leurs missions.
Le plan d'action diffusé en septembre 2023 a fait de la tolérance zéro, la réponse générale et absolue face à toute forme d'incivilité.
Ainsi, chaque agression doit systématiquement faire l'objet d'un signalement afin qu'une réponse adaptée y soit apportée.
Or, la traditionnelle fiche de signalement proposée depuis 2008 s'avère trop peu utilisée. Elle n'offre aucune possibilité d'analyse quantitative ou statistique ni aucune forme de rétrocontrôle pour l'agent ayant effectué le signalement.
Le nouvel outil de signalement, nommé "Sign@lFiP" facilite la détection, le signalement et le suivi de toutes les incivilités et agressions.
L'agent accède à l'outil Sign@lFiP via son espace RH, rubrique "Vie de l'agent". Il peut alors déclarer l'incident et préciser le lieu ou canal utilisé, les circonstances, le type d'agression subie, la gravité.
L'outil permet de dispenser une information en temps réel à tous les acteurs de la chaîne de traitement des signalements.
Ce nouvel outil se substituera dorénavant à la fiche de signalement pour les incidents "externes" (qui interviennent dans la relation agent-usager).
La traditionnelle fiche de signalement est maintenue pour les signalements d'incidents "internes" (qui interviennent dans la relation agent-agent). Fiche_signalement_RPS.odt
Pour 2023, la DRFIP 76 a enregistré 32 fiches de signalement dont 7 ayant donné lieu à un article 40 (transmission au procureur de la république).
Les usagers et usagères méritent un service public de qualité,
Les fonctionnaires et les agentes et agents des finances publiques refusent l’institutionnalisation et l’instrumentalisation du mérite comme variable d’ajustement de leur rémunération.
Le 19 mars, pour la journée de grève intersyndicale Fonction publique, rejetons de façon massive cette notion subjective et dangereuse pour la qualité de nos missions. Exigeons une juste et légitime revalorisation de notre rémunération basée sur une augmentation significative du point d’indice, la revalorisation de nos carrières et de notre régime indemnitaire.
Le 19 mars, toutes et tous en grève allons chercher ce qu’ils nous doivent !
MERITROCRATIE ET SENS DU SERVICE PUBLIC UN DANGER A COMBATTRE
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