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Un décret du 29 juin confirme la hausse de 1,5 % de la valeur du point d’indice pour les agents publics à compter du 1er juillet  2023, comme l'avait annoncé le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques le 12 juin dernier.

Cette hausse concerne l'ensemble des agents publics (personnels civils et militaires de l'Etat, agents des collectivités territoriales et des établissements publics hospitaliers).

Le point d’indice passe de 4,85 € à 4,92 €.

Le décret attribue également des points d'indice majoré différenciés pour les indices bruts 367 à 418.

Cette attribution de points (jusqu’à 9 points),  permet de relever la rémunération des agents fonctionnaires positionnés sur les premiers échelons des grades de la catégorie C et des deux premiers grades de la catégorie B, ainsi que des agents contractuels rémunérés en référence à ces indices.

Pour Solidaires FP 76, nous assistons donc encore à un resserrement des grilles indiciaires des agents B et C.

La DGFIP se veut attractive !!!!, ce n'est pas avec un stand à l'Armada de Rouen 2023, des petits déjeuners et cette évolution salariale que ça va se bousculer.

Pour finir n'oublions pas l'annonce de l'attribution de 5 points d'indice majoré à compter du 1er janvier 2024 pour tous les agents public, soit une aumône brute de 25 €.

Déremboursement des soins dentaires : Non au démantèlement de la Sécu !

Après les retraites, le gouvernement continue sa politique de démantèlement soutenu de notre protection sociale. Il a ainsi annoncé que l’Assurance Maladie réduirait à partir du 1er octobre le taux de remboursement des soins dentaires de 70 à 60 %; Les soins dentaires restent une charge importante pour les assuré-es malgré la mise en place du « reste à charge zéro » depuis le 1er janvier 2020 pour ce type de soins. Ce coup de rabot est une nouvelle remise en cause de l’accès aux soins. Les complémentaires santé annoncent déjà une augmentation des cotisations, ce qui conduira à une fragilisation des populations sans complémentaire santé, nécessairement les plus précaires. Selon l’INSEE, 1,6 million de personnes ont renoncé à des soins médicaux ! Rappelons que les complémentaires font payer en proportion du risque et ne remboursent qu’en fonction des cotisations. Ainsi la prise en charge par les mutuelles et non la Sécu des lunettes et des prothèses auditives a provoqué, depuis 2019, une augmentation des tarifs des complémentaires individuelles de santé de 23 %, pour une inflation de 10,6 %. Et le gouvernement ose justifier cette baisse du taux de remboursement par une volonté d’améliorer la prévention ! En réalité c’est le démantèlement de la Sécu qu’il vise ! De plus, au même moment, le Ministre des finances annonce des « mesures d’économie » d’au moins 10 milliards d’euros sur les dépenses sociales. Les premières mesures concerneraient la réduction des dépenses sur les arrêts maladie et sur les autres frais de santé notamment les médicaments. La fin du « quoi qu’il en coûte », mais bien sûr et comme toujours sur le dos des malades qui feront les frais de la politique d’austérité de ce gouvernement. Hors de question de remettre en cause les énormes profits des laboratoires pharmaceutiques ni ceux des réseaux privés de soins qui taillent des croupières au détriment du service public de santé. Solidaires exige le retrait des mesures de restrictions sur les soins dentaires et les arrêts de travail dont le ministre du budget dit vouloir « limiter le coût ». A la place, le gouvernement ferait mieux d’agir contre la forte dégradation des conditions de travail, l’augmentation des accidents de travail et des « burnout ». Solidaires exige la mise en place d’un régime universel, solidaire et égalitaire d’Assurance Maladie prenant en charge 100 % des frais médicaux ! Le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2024 sera discuté à l’automne. Il sera plein des sales coups du gouvernement.

L’Union syndicale Solidaires appelle les travailleurseuses à se mobiliser fortement pour la sécu et empêcher les projets néfastes du gouvernement.

Dans le cadre de l'annonce par le gouvernement de la dissolution des Soulèvements de la Terre, un rassemblement de soutien est organisé à 18h00 ce mercredi 21 Juin devant le Palais de justice de Rouen.

Ce matin veille de l'annonce de la dissolution des Soulèvements de la Terre, c'est par une nouvelle vague d'arrestations à travers toute la France que l’État tente à nouveau d'intimider et de museler le mouvement de protestation écologique.


Des perquisitions menées à travers toute la France ont conduit à l'arrestation de 18 personnes, en lien avec des enquêtes liées à quelques actions récentes de désarmement d'entreprises écocides : Cimenterie Lafarge en décembre 2022, méga-bassine de Sainte-Soline en mars 2023.


Pourtant l'urgence écologique est plus que jamais là. Les pics de chaleur et la sécheresse sont partout au-delà des prévisions, les glaciers fondent à une vitesse record, les populations d'insectes et d'oiseaux continuent de s'effondrer,  L’État français, encore condamné en mai 2023 pour inaction climatique par le Conseil d’État, ne trouve cependant rien de mieux que de continuer à frapper celles et ceux qui luttent pour que la terre reste simplement habitable.

 

Depuis Rouen, Léry et bien d'autres communes, nous luttons depuis longtemps contre les projets écocides, dont le projet d'autoroutes A133-A134. En mai dernier, le collectif Non A133-A134 avec ses multiples composantes associatives et politiques, les Soulèvements de la Terre et les Naturalistes des Terres ont porté l'organisation du festival "Des bâtons dans les routes !". A cette occasion, nous avons mis en défense la forêt de Bord-Louviers, menacée par ce projet, nous avons installé la première ZAD d'enfants de France, et nous avons envahi l'autoroute A13 pour reconstituer symboliquement un corridor écologique. Nous assumons la diversité des formes d'actions, la nécessité de mettre fin à ces projets écocides, et notre volonté d'une réappropriation collective des biens communs.

 

Nous ne doutons pas que la décision politique de dissoudre les Soulèvements de la Terre sera inutile.
Nous ne doutons pas que la véritable association de malfaiteurs, c'est celle entre le gouvernement, le lobby agro-industriel et le secteur du BTP.


La défense des biens communs est aujourd'hui portée par des citoyennes et citoyens, alors que le gouvernement continue de soutenir les activités les plus nocives vis-à-vis du climat et de la biodiversité.  

Nous ne doutons pas que l'urgence écologique appelle de notre part une mobilisation toujours plus forte et déterminée.

Cette nouvelle offensive contre le mouvement écologique doit conduire à un sursaut de mobilisation. Nous appelons donc toutes les personnes et organisations à rejoindre massivement les luttes locales partout en France. 

Nous sommes les Soulèvements de la Terre, on ne dissout pas un mouvement.

 

D’ici un peu plus d’un an (1er janvier 2025), c’est un véritable big-bang que va connaître le secteur de la protection sociale complémentaire. Ceci aura des conséquences très pratiques pour vous, puisqu’il s’agit de la prise en charge des frais médicaux de votre famille.

Suite à la signature d'un décret par Amélie de Montchalin en 2021, le choix de la mutuelle va changer, à la fois pour les actifs mais aussi pour les retraités.

Pour résumer, actuellement, la DG participe au remboursement de la cotisation mutuelle à hauteur de 15 € par mois.

A partir du 1er janvier 2025, la DG participera à hauteur de 50% de la cotisation mutuelle (Bonne nouvelle), mais la mutuelle sera choisie unilatéralement par la DG. Il n'est donc plus question de choisir une mutuelle référencée, sur la base d'une prestation incluant les dépenses de santé, les prestations liées à la dépendance, les indemnités pour pertes de traitements et salaires... et les retraités seront exclus de la mutuelle (plus de solidarité intergénérationnelle), et la c'est pas cool vraiment pas cool.


Pour cette raison, la MGEFI actuellement opère un rapprochement avec la MATMUT (discussion sur un socle commun bien avancé mais toujours en cours).


Les syndicats notamment Solidaires Finances Publiques ce sont emparés du sujet et ont exigés que la solidarité intergénérationnelle soit maintenue, et que les prestations liées à la dépendance et aux pertes de traitements soient maintenues.
Pour l'instant, il semblerait que les retraités soient repris par la nouvelle mutuelle (qui sera choisie unilatéralement par la DG, sans possibilité de se soustraire - ça touchera donc aussi ceux qui ne sont pas à la MGEFI !).


Le reste est toujours en suspens ... à suivre !!!!!