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Après la deferlante dans les rues et le succès des grèves du 19 janvier, amplifions la mobilisation !

35 % des agents de la DGFIP en grève

38 % des agents de la DRFIP 76 en grève

 

Plus de 20 000 personnes dans les rues à Rouen

Plus de 35 000 personnes dans les rues au Havre

Plus de 5 000 personnes à Dieppe

 

La première journée de grève et de manifestations pour le retrait de la nouvelle contre-réforme des retraites a été un véritable succès. Cela faisait bien longtemps que les grèves et les manifestations n’avaient pas été aussi massives !

Après le 19 janvier, il faut continuer et amplifier la mobilisation. Ne pas se résigner et se mobiliser pour gagner.

L’intersyndicale interprofessionnelle, plus que jamais unie, appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestation le mardi 31 janvier 2023.

Montrons-leur notre détermination !

Mourir au travail n'est pas notre projet !

 

Pas un jour de plus pas un euro de moins !

Inscrit à l’article 7 du préambule de la Constitution de 1946, lui-même référencé dans la Constitution de 1958, le droit de grève est un droit constitutionnel. Dans la tradition du monde du travail, la grève est un rappel de la place centrale qu’occupe le/la travailleur·euse. Sans travailleur·euse, pas d’entreprise, pas de production… La grève est là pour rappeler à ceux qui l’oublient trop souvent : les salarié·e·s sont au cœur de l’entreprise, sans eux et sans elles rien ne fonctionne !

 

Qui peut faire grève ?

Tout·e salarié·e peut faire grève, mais en respectant certaines conditions. On ne peut donc pas décider tout·e seul·e d’une cessation individuelle de travail, ce qui ne constituerait pas une grève. En revanche, lorsqu’une personne, même seule dans son entreprise, entend s’associer à une grève nationale et décide en conséquence d’un arrêt du travail, il n’y a pas de problème.

Tout·e salarié·e peut s’associer à un mouvement de grève, même si aucune revendication particulière à l’entreprise n’a été formulée et même si le/la salarié·e est seul·e à suivre ce mot d’ordre dans l’entreprise. Il est donc possible de faire grève quand des appels nationaux sont déposés, par exemple par une organisation membre de l’Union syndicale Solidaires.

Le droit de grève est une liberté individuelle, garantie par la loi. En dehors des policiers, des militaires, des magistrats et de « services minimums » imposés dans les transports publics et les radios/télévisions, tout·e salarié·e, syndiqué·e ou non, a le droit de faire grève. Aucun employeur ne peut empêcher un·e salarié·e de faire grève, aucun employeur ne peut sanctionner un·e salarié·e pour avoir utilisé le droit de défendre ses intérêts !

Même dans les petites entreprises, le droit de grève existe : il faut le faire respecter !


Je ne suis pas syndiqué·e, je peux quand même faire grève ?

Oui, sans problème. Que vous soyez syndiqué·e ou non n’a aucune importance : en vous référant à un mot d’ordre de grève nationale déposé par les syndicats. Que vous soyez salarié·e du secteur public ou du secteur privé, vous êtes couvert·e !


Est-ce que je peux être sanctionné·e pour avoir fait grève ?

Non ! Aucune sanction ne peut vous être appliquée pour ce motif. Une sanction ou un licenciement pour fait de grève seraient automatiquement déclarés nuls par les tribunaux !

Pour mon salaire, cela se passe comment ?

Dans le cas normal, l’employeur peut retenir sur le salaire de la personne en grève la fraction de salaire correspondant à la durée pendant laquelle le/la salarié·e est en grève. Aucune autre retenue ne peut être appliquée.

Vous pouvez faire grève pour la durée que vous décidez, une heure, une demi-journée, une journée ou plus ! Il ne peut pas y avoir de mention sur le bulletin de paie de l’exercice du droit de grève.


Mon employeur peut-il m’interdire de faire grève ?

Non, il ne le peut pas. Mais attention toutefois à respecter les procédures prévues, en particulier le délai de prévenance qui s’applique notamment au secteur public ou de transport. Dans certains secteurs comme la santé, les grévistes peuvent être réquisitionné·e·s.

Quelles formalités ?

Si la grève suppose l’existence de revendications professionnelles, aucune condition n’est fixée quant à la manière dont elles ont à être communiquées à l’employeur.

Ainsi, à l’exception des secteurs soumis à préavis, l’absence de toute formalité préalable obligatoire conduit donc à la validité des grèves surprise.

Une grève ne saurait perdre son caractère licite du fait qu’elle n’a pas été précédée d’un avertissement ou d’une tentative de conciliation.


Mon employeur peut-il m’interdire de poser un jour de RTT, ou un jour de congé les jours de grève ?

Oui, mais uniquement pour motif impératif de service, tout comme un jour de congé normal ou une RTT normale.

Mais il n’est fait nulle obligation aux salarié·e·s d’être spécifiquement présent·e·s les jours de grève dans leur entreprise : tout·e salarié·e peut poser un jour de congé, un jour de RTT, un jour de repos compensateur ou de récupération, ou aussi… être malade !

Vous devez poser votre demande dans les délais habituels à votre entreprise, et votre employeur ne peut vous refuser votre congé que pour les motifs qui s’appliquent habituellement, c’est-à-dire principalement le sous-effectif du service, ou la désorganisation du service qui s’ensuivrait.

L’entreprise peut-elle remplacer les salarié·e·s grévistes ?

L’employeur ne peut pas faire appel à des travailleur·euse·s temporaires ou à des salarié·e·s engagé·e·s par un contrat à durée déterminée pour remplacer des salarié·e·s grévistes.

L’employeur peut avoir recours aux non-grévistes pour remplacer des salarié·e·s grévistes, qui ne peuvent s’y opposer. L’employeur peut demander aux non-grévistes d’effectuer des heures supplémentaires.

 

pdfdroit-de-greve-1.pdf

Voici les lieux et les heures des manifestations du jeudi 19 janvier 2023

 

pdfLA_BATAILLE_DES_RETRAITES_EST_LANCEE-1.pdf

 

Toutes et tous dans les manifestations

 

Le recul de l’âge de départ, l’allongement de la durée de cotisation, la diminution des pensions c’est non !

 

ROUEN : 10H COURS CLEMENCEAU


LE HAVRE : 10H FRANKLIN


DIEPPE : 10H30 GARE


FECAMP : 14H30 ESPACE HENRI DUNANT


LILLEBONNE : 14H30 ESPLANADE DU THEATRE ROMAIN


EU : 15H PLACE GUILLAUME LE CONQUERANT

 

 

REFORME DES RETRAITES 64 ANS C EST NON

 LA BATAILLE DES RETRAITES EST LANCEE !


Le recul de l’âge de départ et l’allongement de la durée de cotisation, c’est non !
Toutes et tous en grève le 19 janvier !
Le gouvernement vient d’annoncer vouloir imposer à des millions de travaill.eur.euse.s
la retraite à 64 ans en accélérant le nombre de trimestres à cotiser. Il nous dit que c’est
nécessaire et la seule solution pour financer les retraites. C’est un mensonge : il n’y a
aucun souci majeur de financement dans la durée. Elle aggravera la situation d’une
majorité de la population et encore plus des précaires, de celles et ceux qui n’auront
pas 43 ans de cotisation…
Les femmes, majoritairement présentes dans nos établissements seront les
premières impactées: pénibilités et carrières incomplètes feront qu’elles partiront
avec des pensions de misère.
L’espérance de vie augmente certes mais on ne tient pas compte de l'espérance de vie
en bonne santé, bien plus basse : 66 ans pour les femmes et 64,5 ans pour les hommes.
Partir à 65 ans, ça voudra dire partir en plus mauvaise santé et avoir une espérance de vie en retraite certainement plus courte : c’est bien ce qu’escompte le gouvernement
pour réduire la facture des pensions ! Travailler plus longtemps cela signifiera aussi
multiplier les cas d’inaptitude au travail, notamment dans les situations de pénibilité.
Or, n’oublions pas que le gouvernement a supprimé 4 critères de pénibilité en 2017
dont le port de charges lourdes et les horaires décalés.
De plus, le système des retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une
réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations
syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le gouvernement de proposer
d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des
seniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées
sérieusement.
Suite à la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont
immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation
interprofessionnelle.
Toutes et tous ensemble nous pouvons empêcher cette régression sociale.
Il va nous falloir engager un bras de fer déterminé !
ROUEN : 10H COURS CLEMENCEAU
LE HAVRE : 10H FRANKLIN
DIEPPE : 10H30 GARE
FECAMP : 14H30 ESPACE HENRI DUNANT
LILLEBONNE : 14H30 ESPLANADE DU THEATRE ROMAIN
EU : 15H PLACE GUILLAUME LE CONQUERANT