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Après plusieurs jours de silence, le Directeur s'est adressé à l'ensemble des agents par un mail envoyé hier soir. Nous ne revenons pas sur l'état des missions et des services.
 
S'agissant du "protocole" appliqué quand un agent se signale présentant les symptômes du covid-19, il laisse quelques interrogations : quel délai pour la collecte des informations ? Dans le cas du SIP de Castres, l'agent malade a été contacté par le médecin de prévention presque 48h après s'être signalé. Et 72h après, certains collègues ayant été en contact n'avaient toujours pas été eux-même appelés. Que se passe-t-il pendant ce temps ? Les collègues ayant été en contact sont-ils renvoyés chez eux en attendant la décision du médecin ? Que se passe-t-il pour le reste des agents du service ? Un nettoyage approfondi du service est-il réalisé avant retour des agents ? Ces questions, nous les avons posées dès hier à la Direction. Nous avons appris aujourd'hui qu'un CHSCT est organisé en audio-conférence mardi 31 mars. Il faudra des réponses !

Ce matin, mercredi 25 mars, notre Direction avait organisé la première conférence téléphonique avec les trois secrétaires de vos organisations syndicales, Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques et FO DGFiP.

Des agents tarnais infectés par le covid-19 ou supposés et les mesures prises par la Direction

Comme indiqué dans notre point info d'hier, les services concernés sont le site de Mazamet (suspicion), le Service des Impôts des Particuliers (SIP) d'Albi (une suspicion et un collègue en contact avec un cas avéré), mais aussi l'antenne de la Direction du Contrôle Fiscal (DIRCOFI) d'Albi (cas avéré, il s'agit du collègue hospitalisé), la Direction/De Gaulle (suspicion) et le SIP de Castres (suspicion). Si la réaction immédiate a été de renvoyer chez eux les collègues de Mazamet, de l'aile contrôle fiscal de la Rue du Roc, et du SIP d'Albi, la Direction indique que ce n'est pas ce que prévoit le protocole qui vient de lui être communiqué par la médecine de prévention. L'évaluation du risque doit en effet dépendre d'un médecin. Nous ne disposons pas pour l'instant de ce protocole que M. Galvain s'est engagé à nous communiquer. Nous ferons un point plus précis sur le sujet dès que nous l'aurons obtenu.

Nous avons une nouvelle fois insisté sur la nécessité de la plus grande transparence et d'une communication très régulière entre la Direction et les agents. Quel que soit le protocole, les collègues qui ont été en contact avec un agent infecté (avéré ou suspect) doivent pouvoir être rapidement informés. Évidemment, cette information seule ne suffit pas : il faut pouvoir donner au collègue des précisions sur le risque de contamination et la conduite à tenir (pas de risque et retour dans le service si besoin, ou mise en « quatorzaine » et suivi) ce qui peut impliquer un certain délai.

Tout d'abord, j'espère que vous et vos proches vous portez bien.

Il fallait s'y attendre, l'épidémie progresse et le Tarn enregistre de plus en plus de cas. Un collègue du CFiP de la Rue du Roc à Albi est hospitalisé pour un cas avéré de covid-19. Plusieurs suspicions ont, par ailleurs, conduit la Direction à fermer le SIP d'Albi et le site de Mazamet.

Alors, que faire ? Une bonne partie de nos missions sont et restent prioritaires, il faut donc pouvoir maintenir une activité minimale de veille et de suivi pour ces services. Depuis le début de la semaine dernière, Solidaires Finances Publiques pousse la Direction à réduire toujours plus le nombre de personnes encore présentes sur les sites. Hier, M. Galvain nous indiquait qu'une "centaine" d'agents sont encore physiquement présent en même temps (il y a des rotations) dans les services tarnais, ce qui représente environ 21% de nos effectifs. En comparaison avec les autres directions, il semble qu'il soit difficile de fonctionner avec moins d'agents. 

Comme le montrent les messages de la DG, des questions se posent encore même si les Plans de Continuité de l'Activité prennent de plus en plus de sens. Ainsi, au niveau national, au 18 mars 2020, 28 % des agents étaient présents dans les services contre 59 % lundi 16 mars. A ce jour, 10 % sont en télétravail malgré des écarts entre directions.

Dans le Tarn, comme nous le disait hier soir M. Galvain, la Direction avance avec "pragmatisme et bienveillance". En toute franchise, par rapport à ce que nous pouvons lire sur d'autres départements, nous ne nous en sortons pas si mal et les consignes s'appliquent plutôt bien. Il faut dire qu'un certain nombre de chefs de service ont rapidement pris la mesure des enjeux et refusent de sacrifier la santé de leurs agents. Après les difficultés et les errements initiaux, essentiellement dus à l'absence de coordination nationale, la situation se "normalise", même si tout n'est pas réglé pour autant.