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Au vu des retours dont nous disposons, la situation s'est stabilisée cette semaine. Le PCA fonctionne avec un % d'agents en présentiel dans la moyenne nationale. Le télétravail est en progression grâce au déploiement du matériel.
 
Mardi 31/3, la direction avait organisé un CHSCT par téléphone. Il a été question du protocole à appliquer pour la prise en charge des "cas suspects" : la direction indique que tout est fait conformément aux directives de la médecine de prévention. Cela ne répond pas à certaines de nos interrogations, mais nous y reviendrons. Du matériel arrive au niveau national (masques) et devrait être déployé pour le Tarn, en visant les services très prioritaires (Albi-ville et Castres-ville notamment qui font encore de l'accueil sur rdv pour le paiement des bons de secours notamment). A l'issu de cette réunion, vous avez été destinataires d'un mail d'info et rappels.

Après plusieurs jours de silence, le Directeur s'est adressé à l'ensemble des agents par un mail envoyé hier soir. Nous ne revenons pas sur l'état des missions et des services.
 
S'agissant du "protocole" appliqué quand un agent se signale présentant les symptômes du covid-19, il laisse quelques interrogations : quel délai pour la collecte des informations ? Dans le cas du SIP de Castres, l'agent malade a été contacté par le médecin de prévention presque 48h après s'être signalé. Et 72h après, certains collègues ayant été en contact n'avaient toujours pas été eux-même appelés. Que se passe-t-il pendant ce temps ? Les collègues ayant été en contact sont-ils renvoyés chez eux en attendant la décision du médecin ? Que se passe-t-il pour le reste des agents du service ? Un nettoyage approfondi du service est-il réalisé avant retour des agents ? Ces questions, nous les avons posées dès hier à la Direction. Nous avons appris aujourd'hui qu'un CHSCT est organisé en audio-conférence mardi 31 mars. Il faudra des réponses !

Ce matin, mercredi 25 mars, notre Direction avait organisé la première conférence téléphonique avec les trois secrétaires de vos organisations syndicales, Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques et FO DGFiP.

Des agents tarnais infectés par le covid-19 ou supposés et les mesures prises par la Direction

Comme indiqué dans notre point info d'hier, les services concernés sont le site de Mazamet (suspicion), le Service des Impôts des Particuliers (SIP) d'Albi (une suspicion et un collègue en contact avec un cas avéré), mais aussi l'antenne de la Direction du Contrôle Fiscal (DIRCOFI) d'Albi (cas avéré, il s'agit du collègue hospitalisé), la Direction/De Gaulle (suspicion) et le SIP de Castres (suspicion). Si la réaction immédiate a été de renvoyer chez eux les collègues de Mazamet, de l'aile contrôle fiscal de la Rue du Roc, et du SIP d'Albi, la Direction indique que ce n'est pas ce que prévoit le protocole qui vient de lui être communiqué par la médecine de prévention. L'évaluation du risque doit en effet dépendre d'un médecin. Nous ne disposons pas pour l'instant de ce protocole que M. Galvain s'est engagé à nous communiquer. Nous ferons un point plus précis sur le sujet dès que nous l'aurons obtenu.

Nous avons une nouvelle fois insisté sur la nécessité de la plus grande transparence et d'une communication très régulière entre la Direction et les agents. Quel que soit le protocole, les collègues qui ont été en contact avec un agent infecté (avéré ou suspect) doivent pouvoir être rapidement informés. Évidemment, cette information seule ne suffit pas : il faut pouvoir donner au collègue des précisions sur le risque de contamination et la conduite à tenir (pas de risque et retour dans le service si besoin, ou mise en « quatorzaine » et suivi) ce qui peut impliquer un certain délai.

Tout d'abord, j'espère que vous et vos proches vous portez bien.

Il fallait s'y attendre, l'épidémie progresse et le Tarn enregistre de plus en plus de cas. Un collègue du CFiP de la Rue du Roc à Albi est hospitalisé pour un cas avéré de covid-19. Plusieurs suspicions ont, par ailleurs, conduit la Direction à fermer le SIP d'Albi et le site de Mazamet.

Alors, que faire ? Une bonne partie de nos missions sont et restent prioritaires, il faut donc pouvoir maintenir une activité minimale de veille et de suivi pour ces services. Depuis le début de la semaine dernière, Solidaires Finances Publiques pousse la Direction à réduire toujours plus le nombre de personnes encore présentes sur les sites. Hier, M. Galvain nous indiquait qu'une "centaine" d'agents sont encore physiquement présent en même temps (il y a des rotations) dans les services tarnais, ce qui représente environ 21% de nos effectifs. En comparaison avec les autres directions, il semble qu'il soit difficile de fonctionner avec moins d'agents.