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Le débat parlementaire vient de commencer et force est de constater que le gouvernement reste sourd à la rue, affirmant sans nuance « c’est la réforme ou la faillite ! ». La faillite pour qui exactement ?
Contrairement à ce que nous assène le gouvernement, des alternatives existent pour résoudre le déficit projeté de 12 milliards d’euros en 2027 (3 % des dépenses de retraites par an), par exemple :
- La fin des exonérations de cotisations sociales patronales
- L’augmentation des cotisations sociales patronales de 0,8 %
- l’augmentation des salaires
- L’égalité salariale entre les femmes et les hommes

La question des retraites est un choix économique et de société. Elle est une question de répartition des richesses pour plus de justice et d’égalité.

Après les 19, 31 janvier et 7 février, faisons-nous entendre encore plus fort !

Nous devons , nous pouvons , nous allons gagner !

Toutes et tous en manifestations le 11 février 2023.

Lieux de rassemblement connus à ce jour :

MARSEILLE 14H VIEUX-PORT
AIX-EN-PROVENCE 14H ROTONDE
SALON 15H KIOSQUE A MUSIQUE
TOULON 10H30 PLACE DE LA LIBERTÉ
BRIGNOLES 15H30 DEVANT LE LYCÉE RAYNOUARD
DRAGUIGNAN 18H30 DEVANT LA SOUS-PRÉFECTURE
AVIGNON 14H CITE ADMINISTRATIVE
NICE 11H PLACE GARIBALDI
GAP 14H PRÉFECTURE

pdf11_février_La_fièvre_du_samedi_noir.pdf

Les journées de mobilisation massives des 19 et 31 janvier démontrent la colère et la combativité d’un nombre croissant de travailleuses et travailleurs. Oui nous sommes une très grande majorité à rejeter ce projet injuste et brutal. La multiplication des initiatives telles que les marches aux flambeaux, des manifestations locales… sont une force pour ce mouvement. Il faut continuer et ne pas laisser tranquille celles et ceux qui veulent voter cette loi !

Le 31 janvier, les agentes et agents de la Direction Générale des Finances publiques ont à nouveau montré leur opposition déterminée à ce projet de loi. Beaucoup ont pris un congé pour pouvoir manifester.
Par cette action, ils confirment leur opposition déterminée à un projet régressif, injuste, discriminant et injustifié et ce malgré un message du Ministre de la Fonction et la Transformation publiques sur la messagerie personnelle des fonctionnaires faisant l’apologie d’une réforme non encore votée !

Solidaires Finances Publiques porte des revendications en matière de financement tout en confirmant son principe de solidarité :

  • en assurant les bases des cotisations sociales par une augmentation significative des salaires,
  • en obligeant à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes,
  • en mettant fin aux exonérations sociales et fiscales qui renforcent les inégalités sociales,
  • en portant une réelle politique de l’emploi et non celle de la précarisation du travail.

Ces quelques pistes devraient faire l’objet d’un débat réel et posent un choix de société basée sur une meilleure et plus juste répartition des richesses.

Face au mépris de ce gouvernement, face à sa volonté d’accentuer les inégalités, de baisser le niveau des pensions et de réduire les dépenses publiques sur le dos des salarié.es, nous devons dès à présent enraciner la mobilisation dans le temps pour le faire reculer !

pdfEnracinons_la_mobilisation_les_7_et_11_février.pdf

 

Parce que le gouvernement reste sourd et s’entête à vouloir faire passer cette réforme profondément injuste en force, nous devons amplifier la mobilisation !
Loin d’être une « réformette », ce projet de loi accentuera les inégalités et appauvrira un peu plus les futurs retraités.
Cette réforme injuste frappera encore plus durement les salariés du privé comme les agents du public, qui ont commencé à travailler tôt, les femmes et les agents les moins rémunérés.

Ce gouvernement se fiche de la démocratie, non seulement il n'écoute pas la rue, mais il considère déjà que cette réforme est votée.
Il était déjà "surprenant" de recevoir une petite vidéo de propagande la veille de la mobilisation du 19 janvier mais là ils vont encore plus loin, puisqu'une majorité des agents publics ont eu la surprise de recevoir sur leur adresse mail personnel, via leur compte impot.gouv, cette même vidéo de Stanislas Guerini (au cas où nous n'aurions pas compris la 1ère fois).
Ce procédé a fait l'objet d'un signalement auprès de notre Bureau National.

Pour toutes ses raisons et parce que nous sommes convaincus qu'il y a d'autres moyens de financer notre système de retraite par répartition :
- augmentation des salaires qui augmenterait la base des cotisations (alors que le gouvernement préfère parler de coût du travail);
- réduire les inégalités salariales hommes/femmes (sujet inexistant dans les propos du gouvernement);
- mettre des moyens supplémentaires pour lutter contre la fraude et l'évasion fiscale;
- élargir la base des cotisations aux revenus distribués (pour rappel : 80 milliards d'euro distribués par les entreprises du CAC 40)
- remise en cause des 75 milliards d'euros d'exonération de cotisations sociales....
Bref, un autre choix de société !

MOBILSONS-NOUS LE 31 JANVIER :
MARSEILLE 10h30 VIEUX-PORT
AVIGNON 10h30 ESPLANADE PONT SAINT-BENEZET
TOULON 10h PLACE DE LA LIBERTE
DRAGUIGNAN 10h SOUS-PREFECTURE
BRIGNOLE 15h30 DEVANT LE LYCEE RAYNOUARD
NICE 10H JARDIN ALBERT 1er
DIGNE 11h PLACE DE GAULLE
GAP 10h PREFECTURE
SAINT-PIERRE 10h CASINO FRONT DE MER
NIMES 14h30 JARDINS DE LA FONTAINE
BAGNOLS SUR CEZE 10h30 MONUMENT AUX MORTS

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Cette journée du 19 janvier a marqué par une très forte mobilisation des travailleurs et travailleuses, retraité·es, étudiant·es à la hauteur de l’enjeu du rejet de la réforme des retraites de Macron mais également de toute sa politique antisociale, salaires, assurance chômage, protection sociale
Des manifestations …. et des grèves très importantes ! Tout cela accompagné de grèves très fortes : 45 % à EDF, 35 % aux finances publiques et à la douane, 65% chez les enseignant·es du second degré.... Ils et elles ont été nombreux et nombreuses à cesser le travail dans le public comme dans le privé, et à manifester pour un coup de semonce inédit, plus fort qu’en décembre 2019 voire en 2010, comme en 1995 !
ET MAINTENANT ? ON CONTINUE !
Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population.
Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement. Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. D'autres solutions existent, elles ont malheureusement été balayées d'un revers de main.
Et alors que le gouvernement appelle les organisations syndicales à être responsables et à ne pas bloquer le pays, nous réaffirmons qu'il est et sera le seul responsable de cette situation puisque 9 travailleuses et travailleurs sur 10 rejettent cette réforme injuste et brutale.
RENDEZ-VOUS ENCORE PLUS FORT LE 31 JANVIER
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