Actualités

La modification de la carrière B au 1er septembre 2022 a pour conséquence, notamment, de faire redescendre les contrôleurs première classe d'un échelon à cette date. Même si l'indice de rémunération est identique, cela a des conséquences sur les possibilités de passage de concours...

En effet, les conditions pour passer l'examen professionnel 2023 (dont les épreuves auront lieu le 19 septembre prochain) doivent être remplies au 1er janvier 2023. Ce qui signifie que les contrôleurs 1ère classe au 5è échelon avant le 31/08/2022 ou qui auraient atteint cet échelon au plus tard le 1er janvier 2023 sans la réécriture de la carrière B, ne rempliraient plus les conditions puisqu'ils ne seront plus qu'au 4è échelon. Voir notre article Carrière B du mépris et encore du mépris

Nous avons interpellé la Direction Générale pour que le statut particulier du cadre A DGFiP soit mis en cohérence avec la nouvelle grille et qu'aucun agent ne soit lésé pour bénéficier d'un concours. Les conditions à remplir doivent être revues pour coller à la nouvelle grille : avoir atteint le 4ème échelon au lieu du 5ème.
Force est de constater que la DG n'avait pas identifié le sujet ! Elle doit revenir vers nous pour nous donner sa réponse, mais pour nous il serait inadmissible que la réponse soit négative !

Concernant le classement de B en A, nous avons identifié un problème similaire auquel la DG doit nous répondre également. Le classement de B en A à la DGFiP relevant d'un statut particulier, il doit aussi être modifié pour être en cohérence avec le nouveau décret de la carrière B de la Fonction Publique d'État.

Solidaires Finances Publiques, comme toujours, réactif pour assurer la défense des personnels !

logo elections2022 couleurs

Un CDAS s'est tenu le 6 septembre.

Ci-joint le compte-rendu

pdfCompte-rendu

 

 

 

logo elections2022 couleurs

 
 

Solidaires Finances Publiques appelle les personnels de la DGFiP à être massivement en grève le 29 septembre prochain dans le cadre de la journée nationale interprofessionnelle sur les salaires, les rémunérations et le pouvoir d’achat.

pdfGrève_29_sept.pdf

 

logo elections2022 couleurs

Depuis le 4 août, les contribuables ne peuvent plus se connecter sur leur portail fiscal via France connect et les identifiants Ameli (le site de l’assurance maladie). En effet l’administration fiscale a constaté un nombre de connexions frauduleuses particulièrement important via ce moyen d’authentification.

Il semble que la campagne d'hameçonnage subit par l’assurance maladie ces derniers mois ait provoqué un grand nombre de vols d’identifiants d’usagers se connectant via le fournisseur d'identité Ameli. Et grâce à la magie du portail France connect qui permet de s'identifier avec un seul compte à de multiples services publics en ligne, les effets sont décuplés.

Ainsi, à partir du moment où un cybercriminel (ou un pirate informatique, quel que soit son nom) dispose des données d’identification d’un contribuable, il peut entrer dans l’ensemble des comptes détenus par la personne en question… Et bien évidemment certains ne s’en sont pas privés et cela ne date pas d’hier ! Dans un article paru le 3 janvier dernier, nous dénoncions les piratages des boîtes mail des contribuables et les conséquences qui en découlaient en termes de fraude. Si cette modalité de piratage est toujours d’actualité, nous ne pouvons que constater aujourd’hui que France connect se surajoute non comme facteur sécurisant, mais comme facteur de risque.

Quelles que soient les modalités de connexion, que l’on utilise France connect ou son couple numéro fiscal/mot de passe, il est aujourd’hui impératif de renforcer la sécurité du système d’authentification pour accéder au site impots.gouv.fr, en utilisant par exemple le double facteur. Vous savez cette procédure qui consiste à vous authentifier en 2 étapes.

Cette double authentification pourrait passer par un code reçu par SMS ou par un code généré directement depuis une application mobile sécurisée.

D’ailleurs, le "double facteur" est déjà la norme pour se connecter à des services sensibles comme ceux des banques. A priori, la Dinum (direction interministérielle du numérique) plancherait sur un basculement total sur une solution annoncée comme plus sécurisée : «  France connect + » dont le seul fournisseur d’identité actuel est La poste. Cette solution obligerait les utilisateurs à installer et utiliser une application mobile, ce qui ne serait pas sans accentuer un peu plus les inégalités entre un service public 2.0 facilement accessible pour les personnes à l’aise avec le numérique et celles excluent de facto.

Mais c’est bien l’administration qui a fait le choix de pousser la dématérialisation et le tout numérique à son paroxysme. A ce titre, elle a la responsabilité, avant toute chose, de garantir une sécurité numérique maximale aux utilisateurs de ses services en ligne. Il n'est pas acceptable que la DGFiP profite de la numérisation pour réaliser des économies budgétaires sur le dos des agentes et agents, des usagères et usagers tout en refusant d'y mettre tous les moyens nécessaires.

C’est d’ailleurs pour cela qu’en parallèle, Solidaires Finances Publiques demande que soit maintenus des espaces d’accueil physique de proximité et conséquents pour les contribuables et notamment pour ceux qui ont des difficultés avec les démarches en ligne. N’oublions pas que dans son dernier rapport l’INSEE indiquait « qu’une personne sur trois déclare avoir renoncé au moins une fois à une démarche en ligne au cours de l’année, notamment les plus âgés et les plus modestes. Si les trois quarts de ces personnes ont pu effectuer cette démarche d'une autre manière, un quart a renoncé définitivement à l’accomplir. »

Il est aujourd’hui urgent de tenir compte à la fois des attentes des contribuables pour un service public de proximité, mais aussi de garantir la sécurité de leurs accès aux services administratifs en ligne.

 

logo elections2022 couleurs