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Réforme des retraites
le 7 mars, deux ans de plus,
c’est encore et toujours non !
Les 19 et 31 janvier, les 7, 11 et 16 février, par millions les travailleurs et les travailleuses de ce pays ont dit massivement non au recul à 64 ans de l’âge légal de départ en retraite et à l’allongement des annuités de cotisation. Mais le président Macron et son gouvernement n’écoutent pas.
L’intersyndicale interprofessionnelle nationale appelle à mettre la France à l’arrêt le 7 mars par la grève.
C’est grâce à notre mouvement social d’ampleur et notre détermination que collectivement nous gagnerons le retrait de la réforme et le recul du projet Macron-Borne.
L’intersyndicale Finances Publiques 38 appelle tous les collègues à être massivement en grève le 7 mars et aussi le 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Une fois de plus ce seront elles les plus touchées par la baisse des pensions, conséquence de la réforme. 60 % des économies vont ainsi peser sur les femmes. Elles vont en moyenne devoir travailler 7 mois de plus, contre 5 pour les hommes. Les quelques mesures annoncées sont en outre une arnaque : la prise en compte des congés parentaux dans les carrières longues ne concernera que de 2.000 à 3.000 femmes par an, et la pension minimale à 1.200 € brut pour les carrières longues entièrement rémunérées au SMIC, sans interruption ni temps partiels, ne concernera que 5 % des retraités pauvres !
Dans tous les services, dans toutes les résidences nous appelons les collègues à se réunir, débattre et décider des suites à donner dès le 8 au matin.
Y a-t-il une autre alternative que d’engager un bras de fer avec Macron et son gouvernement ?
Face au coup de force antidémocratique et autoritaire du recours à l’article 47-1 de la Constitution, c’est par la construction d’une grève reconductible et une mobilisation d’ampleur de la jeunesse et de tous les secteurs de la société qui refusent l’avenir de misère promis par le gouvernement, que nous pourrons obliger Macron à retirer son projet, et lui infliger à lui et à son camp la défaite qu’ils méritent.
Il faut mettre fin à cette escalade de réformes qui veulent faire la peau à notre système de retraite par répartition. 43 annuités et pourquoi pas bientôt 44 ou 45 ans !
Plus que jamais l’intersyndicale des Finances Publiques 38, Solidaires, CGT, CFDT, CFTC, UNSA, FO, réaffirme son engagement total dans le mouvement social pour contraindre le gouvernement à retirer sa réforme des retraites.
Elle revendique la hausse des salaires, par une augmentation immédiate de 10 % du point d’indice au seul titre de 2022 en complément des 3,5 % obtenus, soit 5,335 € le point, et de la mise en place d’un mécanisme automatique de revalorisation de la valeur du point d’indice correspondant à l’inflation pour 2023, qui amènerait la valeur du point à 5,655 €.
Elle appelle les agents des finances publiques à préparer l’engagement dans la grève dès le 7 mars prochain… jusqu’au retrait.
Mettons à l’arrêt la DDFIP 38 jusqu’au
Le projet de réforme des retraites est inutile, injuste et brutal pour les travailleuses et les travailleurs. Depuis début janvier, des millions de personnes se sont mobilisé·e·s par la grève et/ou la manifestation à l’appel d’une intersyndicale très large et unie. Pourtant le gouvernement, ultra minoritaire, veut continuer d’imposer la retraite à 64 ans.
L’intersyndicale appelle à faire du 7 mars une journée “France à l’arrêt”. Il s’agit d’une journée de grève générale qui doit permettre le soutien de l’ensemble de la population à la mobilisation. Nous sommes en mesure de gagner et de faire plier le gouvernement et le MEDEF.
Pour gagner, nous proposons à l’ensemble des agentes et des agents, de mettre en débat en assemblée générale, la possibilité de reconduire la grève à partir du 7 mars selon leurs modalités, avec inventivité et détermination. Déjà dans les transports, dans l’éducation, les appels intersyndicaux à reconduire se multiplient.
Notre mobilisation est historique. Toutes et tous ensemble, nous avons la possibilité de mettre un coup d’arrêt à la casse sociale de ce gouvernement sur les retraites et contre les classes populaires.
Notre victoire sur cette bataille ouvrira tous les horizons possibles pour de meilleures retraites bien sûr, mais aussi pour les salaires, l’assurance chômage ou les minimas sociaux, sur le logement et l’immigration, et plus largement, elle permettra de franches améliorations sociales et écologiques.
Depuis plusieurs années, les agents de la DGFIP subissent des décisions et des actions qui contribuent à inexorablement détériorer nos conditions de travail, à titre d'exemple :
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Mise en place du Nouveau Réseau de Proximité en Isère contre l’avis des agents, des organisations syndicales de la DGFiP et de certains élus ;
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Perte du pouvoir d'achat accélérée par une inflation record sans revalorisation du point d’indice significative ;
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Perspective de carrière inexistante et précarisation des agents ;
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Incitations répétées à participer à un sondage dont le résultat des consultations précédentes n’a jamais été pris en compte dans les Lignes Directrices de Gestion ;
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Envoi de messages par le ministre de la Fonction Publique sur les boîtes mail personnelles des agents sans leur consentement pour leur faire la promotion de la politique du gouvernement ;
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Projet de réforme des retraites malgré les très fortes mobilisations et les taux de grève importants à la DGFiP ;
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Etc.
Malheureusement, la situation ne va pas en s'améliorant avec la campagne d’évaluation 2023 qui voit l'arrivée d'un nouvel applicatif « ESTEVE ».
Nouveauté 2023, le tableau synoptique devient littéral pour les inspecteurs et inspectrices, alors que jusqu'alors il était sous forme d'un profil croix. Les items restent les mêmes, mais il a été indiqué dans le guide de l'évaluation que le nombre d'items en « excellent » doit être impérativement limité à 4. Méfiance donc, une minoration drastique de votre CREP (compte rendu d'évaluation professionnelle) pourra être néfaste dans le cadre d'une mutation, d'une candidature sur un poste à profil ou encore à une promotion.
Pour l'ensemble des agentes et des agents de la DGFiP qui passent par la moulinette de l'évaluation, il y a des risques inhérents à l'exercice. Solidaires Finances Publiques vous alerte à nouveau sur les dangers de l'exercice d'autant que cette année avec l'arrivée d'ESTEVE, l'administration va tenter de remettre à plat un certain nombre de choses et pas forcément à l'avantage des personnels.
La première étape de l'évaluation professionnelle, c'est l'entretien.
À ce titre, la section de l’Isère de Solidaires Finances Publiques appelle comme chaque année les agentes et les agents du département à boycotter collectivement l'entretien d'évaluation qui n'est pas, bien évidemment, obligatoire. Nous te proposons ci-après un exemple possible de formulation pour répondre à l'invitation de ton évaluateur ou évaluatrice.
"Je ne participerai pas à l'entretien d'évaluation que vous m'avez proposé et m'inscris dans une démarche collective initiée par les représentants des personnels de Solidaires Finances Publiques. Dans un contexte de suppressions d'emplois, de "modifications" du réseau liées au NRP, il nous semble difficile d'aller discuter d'objectifs alors même que nous n'avons plus les moyens d'exercer nos missions et que l'avenir de nos résidences et de nos missions est plus qu'incertain."
Concernant les résultats obtenus, avec le NRP, où beaucoup d'entre vous ont changé de métier, avec les dysfonctionnements de la DGFiP et les restructurations permanentes, rien de tout cela ne doit aucunement être imputable aux personnels.
Par conséquent, si ton CREP ne te satisfait pas (que tu aies ou non boycotté l'entretien), tu dois formuler un recours : c'est ton droit, utilise-le !
Nous nous tenons bien entendu à ta disposition pour t'accompagner tout au long du processus d'évaluation et notamment pour décrypter tes appréciations tant littérales que celles figurant, éventuellement, dans ton profil croix. En outre, Vous serez bientôt destinataires du numéro du journal de notre organisation « l’Unité » qui traite de l’entretien individuel. Il s’agit déjà d’une première information.
Au moindre doute, l’équipe militante reste disponible pour répondre à vos demandes et vos interrogations :
Téléphone : 04-76-39-39-90 ou 04-76-39-39-93
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Jeudi 16 février a confirmé le haut niveau de mobilisation dans la rue, nationalement comme localement, pour maintenir la pression et le rapport de force acquis : 15.000 manifestant·e·s à Grenoble, 3.000 à Bourgoin-Jallieu, 1.500 à Vienne, 1.000 à Roussillon et 600 à Saint-Marcellin.
La mobilisation contre le projet de réforme des retraites porté par Élisabeth Borne est à un niveau historique de participation et d’adhésion parmi la population. Une intersyndicale large et unie a appuyé les mobilisations dans tout le pays. Nous avons été des millions à descendre dans la rue et à nous mettre en grève. Le gouvernement s’entête ? Pour obtenir le retrait total, mettons les services publics à l’arrêt !
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