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Un Comité Social d’Administration Locale (CSAL) de la DDFiP de l’Isère s’est réuni jeudi 1er février 2024. Ont siégé pour Solidaires Finances Publiques 38 : Jean-Marc Geoffray (Direction - Division des Affaires Juridiques), Patricia Réolon (SGC La Mure), Clément Peyrard (SIP Grenoble Chartreuse-Grésivaudan), Maude Four (SGC Saint-Marcellin), Catherine Delaye (SPFE Grenoble) et Sylvie Brun (PCE Sud Isère 1).

Après lecture d’une liminaire par vos représentants de Solidaire Finances Publiques 38, que vous trouverez ci-dessous, le président de l'instance Philippe Leray a ouvert les débats.

pdfLiminaire Solidaires Finances Publiques 38 - CSAL du 01.02.2024


Outre des approbations de procès-verbaux des CSAL de 2023, ce comité avait surtout pour but de voter sur le règlement intérieur local du CSAL et de sa formation spécialisée (FS). Bien qu’ayant fait de nombreux amendements à ce règlement en collaboration avec la CFDT/CFTC et l’UNSA (voir projet publié sur Ulysse 38), la Direction n’a tenu compte d’aucune de nos propositions de modification. Elle a donc soumis au vote le règlement intérieur type fourni par la Direction Générale. Aussi, vos représentants syndicaux ont voté unanimement contre ce simulacre de dialogue social. L’instance devra donc se réunir de nouveau mercredi 14 février afin que ce règlement intérieur soit une nouvelle fois soumis au vote des représentants du personnel.

Mais, au fait, de qui se moque-t-on ? Cette instance a été mise en place depuis le 1er janvier 2023 au profit (ou aux dépens) de la suppression des anciens comités techniques locaux (CTL) et des CHSCT. Le règlement intérieur est soumis au vote plus d’un an après la mise en place du CSAL. Une fois de plus le manque d’anticipation de l’administration a de quoi laisser rêveur. Pour cette dernière, cette refonte des instances est encore une opportunité de biaiser le dialogue social et diminuer les prérogatives de l’action syndicale au détriment des droits et de la défense des agents.

Nous ne nous laisserons pas endormir : la défense de nos métiers, emplois et conditions de travail reste notre priorité !

Programme de formation interprofessionnelle de l'Union syndicale Solidaires Isère - 1er semestre 2024

 

 

 

 

 

  • Formation « Fascismes et extrême droite » : mardi 21 mai et mercredi 22 mai 2024 ;

 

  • Formation « Autodéfense numérique » : vendredi 24 mai 2024 ;

 

  • Formation « CSE - 50 salarié·e·s » : du lundi 27 au vendredi 31 mai 2024 ;

 

  • Formation « Notre écologie contre leurs profits » : jeudi 27 juin et vendredi 28 juin 2024.

 

Les formations auront lieu dans les locaux de l'Union syndicale Solidaires Isère : 3 rue Federico Garcia Lorca, 38100 GRENOBLE. Repas gratuits sur place – parkings gratuits à proximité immédiate – arrêt tramway A MC2-Maison de la Culture / bus C4 Paul Claudel / C5 Teisseire.

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Le Conseil constitutionnel vient de rendre publique sa décision concernant les articles de la loi asile et immigration sur lesquels il était saisi.

Si l’Union syndicale Solidaires ne peut qu’être soulagée par la censure des 32 articles, nous le redisons : c’est l’ensemble du texte qui était à censurer. Cette loi est la plus régressive depuis 40 ans en matière d’immigration. Elle aura des conséquences terribles sur la vie de centaines de milliers d’habitants étrangers dont beaucoup sont nos collègues de travail.

L’Union syndicale Solidaires condamne l’irresponsabilité de ce gouvernement de pompiers pyromanes qui prétend combattre l’extrême droite en validant une partie de son programme tout en en renvoyant la responsabilité sur les juges du Conseil constitutionnel.

La mobilisation entre maintenant dans une nouvelle phase. Il est encore temps de ne pas promulguer cette loi qui entache nos valeurs de fraternité et de solidarité.

Alors que des grèves de travailleurs et travailleuses sans-papier sont toujours en cours, parfois depuis plus de deux ans comme à Chronopost, et que des grèves étaient recensées ce jour dans plusieurs secteurs, et notamment le secteur associatif de la solidarité, les mobilisations doivent se poursuivre et s’amplifier.

L’Union syndicale Solidaires appelle à se mobiliser pour le retrait total de cette loi raciste et xénophobe, pour la liberté de circulation et d’installation et pour la régularisation de tous les sans-papiers.

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Emmanuel Macron a confirmé lors de sa conférence de presse du 16 janvier un projet de loi visant à instaurer une part de rémunération au mérite pour les agents publics. Cette mesure constituerait une attaque frontale contre les agents mais aussi contre l’idée même de services publics. Situation d'iniquité, injonctions hiérarchiques, concurrences entre agents... la rémunération au mérite doit être rejetée dans sa globalité.

Quel mérite dans des services publics à l’abandon ?

Les agents publics ont à cœur d’exercer leurs missions du mieux possible. C’est l’état de délabrement des services publics, lié au désengagement massif et continu de l’État qui entrave ceux et celles qui y travaillent. Insinuer que certains et certaines seraient plus méritants que d’autres c’est non seulement dénigrant mais c’est également nier la réalité : il n’est pas donné aux agents les moyens d’exercer correctement leurs missions. Et cela va continuer à s’aggraver puisque Emmanuel Macron et le gouvernement persistent à annoncer une réduction des dépenses publiques. La mise en place du PACTE dans l’Éducation Nationale semble indiquer ce vers quoi tendrait le gouvernement: la logique du « travailler plus pour gagner plus ». Le faible taux d’adhésion des professeurs à ce chantage démontre que les agents ne sont pas dupes. Ce que nous voulons c’est faire notre travail dans de bonnes conditions, avec les moyens de remplir nos missions et des salaires qui nous permettent de vivre dignement.

Tout est bon pour ne pas augmenter les salaires !

Encore une fois le gouvernement contourne la problématique des rémunérations en allumant des contre-feux. Pour Solidaires Fonction Publique le chantier prioritaire c’est d’augmenter massivement la rémunération de l’ensemble des agents publics. Après 10 ans de gel du point d’indice et dans un contexte d’inflation la première mesure pour reconnaître le travail des agents publics c’est d’attribuer à chacun et chacune 85 points d’indice supplémentaires.