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Ce jeudi 19 janvier, plus de 2 millions de personnes ont manifesté contre la réforme des retraites de Borne/Macron.
Sur Grenoble, 35.000 personnes ont répondu à l’appel de l’intersyndicale : une mobilisation massive, que l’on n’avait pas vue depuis des années. Nous étions aussi 5.000 à manifester à Bourgoin-Jallieu, et 2.500 à Vienne.
À la DGIP, nationalement, le taux de gréviste est de 35 %. En Isère, selon la Direction, 39,38 % des agents étaient en grève (14,29 % pour les A+, 34,67 % pour les A, 47,61 % pour les B et 37,99 % pour les C).
C'est une puissante grève d'alarme : pour défendre et renforcer notre système de retraite, nous sommes toutes et tous concernés, continuons à convaincre les agents d'entrer dans le mouvement et amplifions la mobilisation !!!
Ce mardi 17 janvier se tenait le premier Comité social d'administration local (CSAL) de la DDFiP de l'Isère dont l'ordre du jour portait sur les 33 suppressions d'emploi au 1er septembre 2023. Notre directeur et l'équipe de direction, fer de lance de l'orientation destructrice de la DDFiP, relaient la voix de la Direction Générale pour essayer de justifier le bien fondé de ces suppressions... peine perdue, les quelques documents fournis sont toujours aussi abstraits et n'évoquent pas les charges de travail réelles. Les motivations évoquées, démagogiques, ne convaincront personne, si tant est que cela soit l'objectif.
Après les fermetures de nombreux services suite à la mise en place du soi-disant Nouveau réseau de proximité (NRP), outil d'une rare brutalité pour s'adapter aux baisses budgétaires et réductions d'effectifs constantes à la DDFiP 38 (- 454 emplois depuis sa création en 2009), quel agent n'a pas été confronté dans l'exercice de ses missions aux suppressions d'emploi, toujours aussi injustes, toujours aussi insupportables ???
Le NRP, château de sable de notre DG, s'effrite, se disloque... En effet, cette déclinaison reste très court-termiste avec des engagements contractuels jusqu'en 2026, mais après ? L'avenir de certain CFP/SGC reste incertain et il est à craindre une nouvelle vague de concentration des missions. Une partie du futur Contrat d'objectifs et de moyens a d'ailleurs comme orientation stratégique la consolidation des structures définies dans le cadre du NRP. N'est-ce pas là un aveu de la vulnérabilité des structures issues de cette réforme ? Finalement les trésoreries supprimées sur l'autel de la modernité ne restait-elle pas le meilleur modèle d'un service de proximité pour nos usagers ?
Que dire dès lors de tous ces redéploiements... la DDFiP régularise une situation qu'elle a créée « hors-sol » ou s'interroge peut-être déjà sur les éventuelles fermetures des nouvelles structures. Depuis la fusion, la DGFiP est en restructuration permanente laissant les agents dans le plus grand désarroi et en pleine incertitude.
Pour tous ces motifs, compte tenu également de l'absence réelle de prise en compte de la souffrance des personnels, les élus en CSAL de Solidaires Finances Publiques 38 ne sont pas restés pour siéger lors du CSAL du 17 janvier 2023. Selon nous, ce n'est pas le rôle d'un représentant des personnels d'aller cogérer la pénurie, de négocier quels postes doivent disparaître aux dépens des autres ou de choisir les victimes directes ou collatérales de ces suppressions d'emploi ; nous laissons cette responsabilité à l'équipe de Direction.
Vous trouverez ci-dessous la liminaire lue par vos élus du CSAL 38 :
À la DGFiP comme partout ailleurs
LA RETRAITE À 64 ANS, C’EST NON !
Le gouvernement Borne-Macron vient d’annoncer les grandes lignes de son projet de contre-réforme des retraites : ce sera donc 64 ans minimum à l’horizon 2030. Pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein il faudra avoir cotisé 43 ans dès 2027, au lieu de 2035 comme le prévoyait la loi Touraine de 2014.
Toutes et tous concernés, toutes et tous perdants !
Le gouvernement veut aller vite et cette contre-réforme sera mise en œuvre, si nous ne les faisons pas reculer, dès le 1er septembre 2023 pour toutes les générations nées à partir de 1961. Avec ce projet, les catégories les plus modestes et précaires seront les plus fortement touchées et les personnes proches de la retraite le plus rapidement !
Malgré l’idée véhiculée que nous vivons plus longtemps et qu’ il faudrait donc travailler plus longtemps, avec cette réforme notre retraite sera plus courte, et notre pension moins élevée ! De plus, rappelons qu’après 60 ans les probabilités de se trouver en arrêt maladie longue durée sont plus fortes avec les conséquences financières qui vont avec.
Vous pensiez travailler au-delà de 62 ans et vous pensiez donc ne pas être concerné ? Faux
Avec la réforme vous ne toucherez plus la surcote pour les trimestres supplémentaires cotisés au-delà de 62 ans l’âge légal étant reculé. Cela fera donc baisser le niveau de votre pension.
Vous avez commencé à travailler tard, vous n’aurez donc pas vos annuités à 62 ans donc cette réforme ne vous impacte pas ! Faux
D’une part vous perdez la possibilité de partir en retraite avant 64 ans même si c’est avec une décote. D’autre part avec la mise en œuvre avancée de la durée de cotisation à 43 annuités le montant de votre pension sera encore plus faible que prévu.
Vous avez travaillé très tôt, vous pensez donc ne pas être concerné ! Faux
En effet, le départ pour carrières longues et les carrières actives sera également retardé ! Rien ne changera pour celles et ceux qui ont commencé à travailler avant 16 ans, en revanche pour celles et ceux qui ont travaillé entre 16 et 18 ans le départ ne se fera pas avant 60 ans et celles et ceux ayant commencé à travailler entre 18 et 20 ans , ce sera 62 ans.
Un choix de société !
Afin d’avoir une majorité au parlement, le gouvernement a donc choisi de reculer l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans et non à 65 ans. Mais ne nous y trompons pas : 64 ou 65 ans, les effets seront les mêmes pour la majorité de la population ! Chacune et chacun verra son temps de retraite diminuer mais aussi son niveau de pension !
Cette nouvelle contre-réforme des retraites est un choix politique : celui de faire diminuer, sur le dos de la majorité des salarié.es du privé comme du public, les dépenses publiques, surtout les dépenses sociales et laisser les plus jeunes au chômage ou dans la précarité ! Mais aussi comme le gouvernement l’a indiqué dans ses engagements à la Commission Européenne et dans le budget de 2023, cette réforme permettra de compenser la baisse des impôts de productions aux entreprises ! Les 20 milliards d’économie par an que représentent cette contre-réforme se font donc bel et bien sur le dos des salariés.
Cette contre-réforme met clairement en jeu la façon de partager les richesses, notre modèle social et nos choix de société !
Les faire reculer, c’est possible, dans l’unité la plus large comme vient de nous le démontrer l’intersyndicale interprofessionnelle où l’ensemble des organisations syndicales de ce pays appellent à une première journée de grève et de manifestations le 19 janvier.
Cette journée doit être massivement suivie à la DGFiP et dans l’ensemble des secteurs d’activités, car elle permettra de créer un mouvement d’ensemble, seul à même de gagner
Le 19 janvier, toutes et tous en grève !
Nous organisons à l’occasion de la campagne des mutations nationales des permanences au local syndical sur le site de Rhin et Danube à Grenoble.
Le calendrier des permanences mutations est le suivant (sous réserve de modification en lien avec l'actualité revendicative):
Au local syndical de Rhin et Danube à Grenoble :
- le mardi 17 janvier de 13 h 30 à 16 h 30
- le vendredi 20 janvier de 9 h à 12 h
- le jeudi 26 janvier de 13 h 30 à 16 h 30
- le lundi 30 janvier de 13 h 30 à 16 h 30
Nous ne pourrons renseigner en présentiel qu'une seule personne à la fois. Vous pouvez donc déjà nous contacter (par mail) afin de définir sur le jour et l'horaire de votre passage. Nous mettrons tout en œuvre pour pouvoir vous accueillir dans le respect des gestes barrières (aération des locaux, gel hydroalcoolique, etc).
Nous serons également disponibles par téléphone afin de vous accompagner à distance si besoin. Nous vous apporterons tous les renseignements utiles et/ou répondre à vos interrogations.
Les lignes téléphoniques pour nous joindre :
04-76-39-39-90 et 04-76-39-39-93
Et bien sûr le courriel (tous les jours, sans restriction du calendrier ci-dessous) Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Dans ce cas, indiquez vos coordonnées téléphoniques afin que l’on puisse vous rappeler facilement.
Pour mémoire, la campagne de dépôt des demandes de mutation s'achève le 31 janvier 2023 (tous les justificatifs doivent être fournis à cette date).
Le calendrier prévisionnel de publication des résultats des mouvements généraux de mutation est le suivant : Mouvements de mutation C, B et A à effet du 1er septembre 2023
- Mouvement général des géomètres-cadastreurs le 8 mars 2023
- Mouvement général des agents techniques le 14 avril 2023
- Mouvement général des agents administratifs le 25 avril 2023
- Mouvement général des contrôleurs 28 avril 2023
- Mouvement général des inspecteurs le 9 mai 2023
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