Actualités
Tu trouveras à suivre, le compte rendu du GT mutations locales avec effet au 1er septembre 2022.
Nous en avons profité pour examiner les implications pour les collègues des services restructurés :
Dans la continuité du CTL du 5 avril 2022 (compte rendu ici), tu trouveras à suire notre développement dédié au volet 3 des négociations nationales : enveloppe cadre de vie.
A lire et relayer sans modération :
Malaise aux impôts : dans les centres des Finances Publiques, l'humain perd du terrain
Cette enquête menée par France3 Bretagne, et publiée aujourd'hui, a le mérite de dresser un tableau quasi exhaustif des maux qui touchent notre adminstration et des conséquences délétères qui en résultent pour nos collègues et pour les usagers.
Tout y passe de la fusion DGi/DGCP, à l'intelligence artificielle en passant par les suppressions d'emplois, le recul de l'accueil, la taylorisation des tâches et les nouvelles modalités de management public;
le discours bien rodé d'un directeur local (qui aurait pu être le nôtre, tant les éléments de langage sont partagés), les terribles témoignages de collègues en perdition, face à une administration déshumanisée ("c'est pourtant pas le bagne") et l'analyse pertinente d'un psychologue du travail...dont on retient ce passage :
"On peut parler d’une exploitation opportune de la souffrance, car le travailleur va tout donner pour ne pas laisser tomber, ou se laisser tomber. C’est cette lutte qui l’amène à prendre à sa charge ce dont l’organisation du travail fait l’économie. Ce qui fait finalement la fameuse "efficience" de ce système, c’est de pouvoir s’appuyer sur un état de crise, qui est la conséquence d’une organisation intenable. Le burn-out n’est donc pas un dommage collatéral de cette organisation du travail, il en est au contraire au fondement".
Bref, une enquête journalistique dont on ne peut que déplorer les attendus mais saluer la qualité !
1er mai
Urgences sociales, urgences écologiques
Contruisons la contre offensive de masse !
10h30 à :
- Angers - Place Imbach
- Cholet - Place Travot
- Saumur - Place Bilange
- Segré - Place du Port
L’élection présidentielle marquée par la montée des idées d’extrême droite laisse un goût amer. Il est nécessaire de retrouver le chemin de l’unité syndicale pour faire entendre et imposer d’autres thématiques autour de l’urgence écologique et sociale, d’une meilleure répartition des richesses, des services publics de proximité et de meilleures rémunérations et conditions de travail.
Face à la démolition des services publics, face à l’explosion programmée de la fonction publique, face au démantèlement de la DGFIP, Solidaires Finances Publique appelle à faire de ce 1er mai, une journée internationale des travailleurs et des travailleuses, une journée de rassemblement unitaire, de combats et de revendications pour porter haut l’espoir d’un autre monde , d’un service public de qualité, d’une autre DGFIP.
Pour Solidaires Finances Publiques
Il y a urgence à mettre un coup d’arrêt au démantèlement de la DGFIP, à défendre nos missions, à se battre contre les restructurations incessantes de nos services, les externalisations. En amplifiant la campagne « Exigeons notre dû », Solidaires Finances Publiques appelle toutes et tous à se mobiliser pour réenchanter notre pouvoir d’achat et obtenir de meilleures rémunérations.Nous revendiquons un service public de proximité, renforcé, de plein exercice, qui accueille l’ensemble de la population selon les besoins. Nous réaffirmons notre exigence d’un service public de qualité avec des agents et agentes sous statut, formées et protégées.
Nous exigeons de la justice fiscale et sociale et la prise en compte des enjeux environnementaux pour une société plus juste et solidaire.
Pour toutes ces raisons Solidaires Finances Publiques appelle à rejoindre les mobilisations de ce 1er mai partout sur le territoire.
Le 1er mai, retrouvons-nous dans la rue pour ré-enchanter nos luttes et nos vies, pour des cortèges massifs, festifs, unitaires et solidaires !
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