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Exigeons notre dû - La question du pouvoir d’achat, de la rémunération est désormais la question centrale pour la majorité de la population. Elle passe même, selon les derniers sondages, devant la question de la santé.

Cela ne nous surprend pas au vu de l’inflation galopante de ces derniers mois qui met toujours plus en difficulté de très nombreuses et nombreux salarié.es, retraité.es, précaires et jeunes de ce pays. Surtout que selon l’Insee, l’inflation devrait atteindre au 1er semestre 2022 entre 3 et 3,5 %. Il  y a encore quelques mois, les prévisions tournaient autour de 2,8 % pour début 2022. Sans oublier le scandale des profits engendrés pendant la crise sanitaire, notamment par une minorité. Ce ne sont pas les miettes données par le gouvernement, comme les chèques énergie, l’indemnité inflation ou l’augmentation de 0,9 % du SMIC, les quelques mesurettes pour les fonctionnaires qui vont résoudre les problèmes rencontrés par une majorité de la population ! C’est bel et bien l’augmentation des salaires qu’il faut plus que jamais revendiquer.

Faire entendre notre mécontentement à la DGFiP

Depuis des années, les agentes et agents de la DGFiP subissent suppressions d’emplois sur suppressions d’emplois, restructurations sur restructurations, détériorant à chaque fois un peu plus leurs conditions de travail. Depuis des années, les agentes et agents se sont « adapté.es » à toutes les évolutions afin d’assurer au mieux leurs missions de service public… mais sans jamais voir d’augmentation de leur rémunération. Certes, la DGFiP ne peut agir sur notre point d’indice mais elle peut augmenter notre rémunération en dégelant notre régime indemnitaire (ACF, IMT). Pour cela elle dispose de marges de manœuvre financières !

En juin prochain, la Direction Générale a décidé d’ouvrir des négociations sur le volet indemnitaire.

Dès à présent nous devons peser, nous mobiliser par tous les moyens, pour que les revendications que nous portons soient entendues :

  • L’attribution de 20 points de l’Allocation Complémentaire de Fonction (ACF) par an à l’ensemble des personnels.
  • La revalorisation de l’Indemnité Mensuelle de Technicité (IMT) à 200€ mensuels avec l’application du taux « normal » de pension civile, soit une majoration de 90€ par mois environ.
  • Le refus de tout dispositif de rémunération au mérite.

Après le 27 janvier, continuons à nous mobiliser par tous les moyens !

Ensemble le 17 mars pour une nouvelle journée interprofessionnelle !

Ensemble tous les autres jours pour exiger notre dû !

Pour agir sur ces revendications essentielles, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires et UNSA appellent les salarié.e.s à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles à LORIENT :

Jeudi 17 mars 2022 - Rendez-vous 10h30 à L’Orientis

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Égalité salariale entre les femmes et les hommes à la DGFIP : Exigeons notre dû !

Rendez-vous : Lorient à 15H40 Place Aristide Briand

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Comme dans tous les secteurs professionnels, des inégalités de rémunérations entre les femmes et les hommes existent aussi à la DGFiP. L’évolution des données présentes dans les bilans sociaux et maintenant le rapport social unique, montre que les inégalités ne se résorbent pas malgré les discours de la Direction Générale.

Bien que les agentes B et C ont une meilleure rémunération que les hommes (26 € en moyenne par mois pour les B et 46 € pour les C), les différences en défaveur des femmes restent très importantes : jusqu’à 750 € par mois en moins pour les non-titulaires contractuelles femmes, 456 € pour les cadres A+ femmes et 138 € pour les cadres A femmes.

Dans notre Direction, même si le point d’indice est le même pour les hommes et les femmes, ces dernières restent moins bien payées à temps de travail égal. Ces différences de rémunération s’expliquent majoritairement par des compléments de traitement tels que la NBI fonctionnelle ou les primes ACF liées à des affectations et des fonctions exercées majoritairement par des hommes. Elles sont aussi liées plus globalement au déroulé des carrières des femmes et des hommes.

Ainsi, en 2020, 87,88% des congés parentaux et 84,56% des temps partiels sont pris par les femmes, engendrant des conséquences sur leur carrière.

Ces différences et ces inégalités de rémunération ont des conséquences directes sur les retraites des agentes. La pension moyenne des femmes à la retraite (secteurs privé et public confondus) est inférieure de 40% (28% si l’on tient compte de la pension de réversion) à celle des hommes. C’est inadmissible !

À la DGFiP, Solidaires Finances Publiques se bat contre les injustices au travail sous toutes leurs formes, nous revendiquons le rattrapage des inégalités de rémunérations entre les femmes et les hommes. Avancer sur l’égalité professionnelle, c’est avancer pour toutes et tous, conquérir de nouveaux droits, faire appliquer ceux existants pour faire vivre une DGFiP à l’image de celles et ceux qui la composent.
Pour l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes à la DGFiP, il est temps d’exiger notre dû !
Toutes et tous, ensemble, rejoignons la journée d’action du 8 mars, sous toutes ses formes et pouvant aller jusqu’à la grève !

Ce matin, nous avons eu un nouveau point sur la situation sanitaire dans le département :

  • Covid :

Le nombre d'agent·es déclaré·es malade du Covid reste élevé mais est pratiquement stable (légère diminution).
Dans le contexte, le télétravail reste fortement recommandé, même s'il n'est "officiellement" plus obligatoire.
La Direction souhaite que les chef·fes de services prennent en compte les taux de présences dans les services durant cette période de vacances scolaires pour inciter ou non les agent·es présent·es à télétravailler.
D'autre part, il a été confirmé que l'allocation forfaitaire de 2,5€ par jour de télétravail serait versée à tous les agent·es ayant télétravaillé, quel que soit la "formule" : télétravail exceptionnel, télétravail des agent·es vulnérables ou télétravail sous convention.
Un recensement précis doit être effectué par les chef·fes de services. Cette allocation doit être versée trimestriellement, dans la limite de 220€ par an.

  • Ouverture au public :

Les horaires d'ouvertures devraient revenir "à la normale" dans les jours qui viennent (sans rendez-vous les matins, sur rendez-vous les après-midi, accueils fermés les mercredis).
La présence ou non d'agents de sécurité sera décidé au cas par cas en fonction des fréquentations des usager·es.

  • Restauration collective :

Su Vannes - Troadec : suite à l'application de nouvelles jauges et consignes, la Direction va reprendre contact avec l'hôpital pour savoir si les agent·es de Troadec peuvent retourner y manger.
Sur Ploërmel : les dernières acquisitions sont en cours pour finaliser l'aménagement de la cantine.
Une information avec des dates prévisionnelles concernant ces deux sites devraient être faite dans la semaine.

Solidairement,
Les élu·es Solidaires Finances Publiques du Morbihan

Comme chaque début d'année : ton responsable de service va t'inviter à participer à l'entretien individuel .

Pour Solidaires Finances Publiques, l'administration utilise cet outil pour accroître l'individualisation dans le but d'isoler les agent·es et de les mettre encore plus sous pression.

Pour Solidaires Finances Publiques, il faut inverser cette tendance et réaffirmer l'évidence du collectif de travail.

La technique d'évaluation à partir d'objectifs quantifiés, de punitions et de récompenses individuelles en fonction du « résultat » et du mérite, s'ingénie à isoler les agent·es, à les dresser les uns contre les autres, de manière à sanctionner les prétendus plus faibles. Cet entretien individuel nie la réalité de nos missions qui s'inscrivent dans une chaîne collective de travail. Il gomme les aspects collectifs et de solidarité qui sont le quotidien des agent·es de la DGFiP. Il met en compétition les agent·es, au détriment d'une indispensable coopération, le résultat obtenu se situe à l'opposé des valeurs du statut général de la Fonction Publique.

Et, pour commencer, attaquons-nous, dès le début de l'année 2022, au cœur de la machine infernale, l'entretien individuel d'évaluation : boycottons-le !

Solidaires Finances Publiques a toujours été favorable à la discussion sur l'organisation du travail, celle-ci doit se faire de manière globale au sein d'un service et non de manière individuelle. La perte de repères et le mal-être des agent·es résultent de la taylorisation et de la massification du travail. Il faut combattre cette dérive et rappeler le sens du collectif ! Et dans ce but, exigez la tenue d'entretiens collectifs en lieu et place de l'entretien individuel !

Vous pouvez exprimer par courriel votre refus de principe de participer à l'entretien, pour ce faire nous vous proposons la formulation suivante : "L'entretien individuel tel qu'il est proposé ne correspond pas à la réalité de nos missions de service public qui s'inscrivent dans une chaîne collective de travail. C'est la raison pour laquelle je ne me rendrai pas à l'entretien individuel."

Et surtout n'oubliez pas que le boycott de l'entretien individuel n'empêche pas le recours contre l'évaluation professionnelle !

https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/nos-publications/l-unite/2022/3141-unite-n-1150-supplement-special-entretien/viewdocument/3141.html
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