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2 décembre

Les attaques contre la fonction publique prévues dans le budget en cours de discussion sont nombreuses. Suppressions d’emplois, gel des salaires, baisse des budgets des administrations… Les mesures destructrices contre les services publics qui pourtant sont au service de toutes et tous sont nombreuses.

Solidaires Fonction Publique refuse que les services publics et leurs agent·es servent de variable d’ajustement au nom de l’austérité imposée par le gouvernement.
Les mobilisations menées depuis septembre ont permis de premiers reculs comme le renoncement de la suppression de deux jours fériés notamment et un décalage de la réforme des retraites, premier pas pour une suspension. Solidaires Fonction Publique continue de revendiquer la suppression de la réforme des retraites Borne.

Contrairement à ce qui est régulièrement affirmé, les services publics ne sont pas un coût mais une richesse.
Certains ont même pour objet d’aller chercher l’argent là où il est, notamment dans la fraude et l’évasion fiscale.

Puisque oui, de l’argent il y en a.
Il y en a aussi dans les aides publiques distribuées sans conditionnalité aux entreprises, que ce soit en termes d’emplois ou de mesures écologiques notamment. Ce n’est pas aux agent·es public·ques de payer les choix budgétaires du gouvernement qui préfère faire des cadeaux fiscaux aux plus riches plutôt que de consolider les recettes, qui sont pourtant essentielles à l’ensemble de la population.

Grâce à nos mobilisations, nous devons obtenir la fin de ces mesures injustes et austéritaires.
Nous devons obtenir des augmentations de salaires. Nous devons obtenir la fin de ces mesures anti-sociales.

pdf202509_ANALYSE_BUDGET.pdf

Toutes et tous en grève le 2 décembre

Rassemblements à 10h30 et Manifestations dans le Morbihan (56)

Lorient place glotin 

Vannes esplanade du port

Pontivy la plaine 

Le Palais le port 11h

 

Tract SFP

1/ Présentation du rapport d’activité du service social pour l’année 2024

Le service social des personnels est à la disposition de tout agent·e qui rencontre des difficultés dans sa vie personnelle, familiale et/ou professionnelle.

En cas d’absence de l’assistant social, la continuité du service est assurée par ses collègues des autres départements.

Il intervient pour les actives et actifs (titulaires, stagiaires ou contractuels) et les retraité·es des Ministères des Finances. En 2024, 53 agent·es ont sollicité notre assistant, dont une majorité de femmes actives.

Les demandes d’aides pécuniaires découlent directement de la hausse de la précarité et de la baisse du pouvoir d’achat. De fait, logiquement, les actives et actifs C et les retraité·es représentent la plus grande part des demandes.

L’assistant social peut également accompagner les agent·es confronté·es à des violences intrafamiliales et les orienter vers des organismes à compétences spécifiques.

Dépenses énergétiques, coût de santé, frais d’entretien des véhicules, plus généralement coût de la vie en constante augmentation, pèsent lourdement sur les budgets des agent·es et de leurs familles dont les salaires ne suffisent plus.

Pour Solidaires Finances Publiques, il est grand temps pour notre Administration d’augmenter le point d’indice des agent·es et de leur permettre d’accéder à un niveau de vie décent.

 

2/ Point sur le Crédit d’Actions Locales (C.A.L.) 2025

Le CAL a déjà permis de financer la sortie « retraité·es » dans les Monts d’Arrée ainsi que la sortie « actives et actifs » à Belle-Ile-en-Mer.

L’Arbre de Noël aura lieu cette année le 10 décembre 2025 à Locminé. Les lutins de Noël vous attendront pour un bon moment convivial et festif avec au programme cette année le spectacle de magie burlesque « Amazing Georges », un goûter et diverses activités.

L’arbre de Noël est un incontournable de l’action sociale. Il correspond à 61 % du budget local 2025 ; ce dernier ayant subi une baisse drastique de 4 332 € par rapport à 2024, soit -14 %.

Le solde de notre budget local reste encore indéfini. Bien que certainement très faible, il sera utilisé pour des actions en faveur des enfants.

Le contexte politique actuel ne permet pas d’envisager l’adoption, sans heurts ni prolongation, de la loi de finance 2026. De ce fait, le montant du budget de l’action sociale pour 2026 reste incertain. Toutefois, si cela reste possible, la délégation essayera de maintenir une sortie pour les actives et actifs, pour les retraité·es, et l’arbre de Noël.

 

3/ Fonds d’Innovation Local 2025

L’Action sociale de la région Bretagne a obtenu une dotation supplémentaire qui a permis d’organiser des conférences sur la diététique, et d’aider à financer des consultations chez des professionnels de la nutrition. 

Les conférences se sont tenues à Auray, Pontivy et à Vannes (Direction), et n’ont pas rencontré le public attendu. Les agent·es ayant eu des consultations nutrition auprès de professionnels ont pu demander une prise en charge sous forme de bon d’achat de 30 €.

Rappelons que le FIL est un budget alloué occasionnellement suite à propositions d’actions des délégations. Pour Solidaires Finances Publiques, ce système d’appel à projet ne correspond pas aux besoins réels de l’action sociale. Il serait préférable d’affecter directement les budgets aux délégations.

Pour Solidaires Finances Publiques, l’action sociale n’est ni un confort ni un luxe, c’est une nécessité absolue dans le contexte économique et social actuel. C’est l’un des derniers bastions de solidarité et de lien entre les personnels des différents ministères. Les prestations doivent être consolidées afin de mieux répondre aux besoins des agents actifs, pensionnés et de leur famille.

En propos introductif de cette instance, Solidaires Finances Publiques a lu la déclaration liminaire ci-dessous :

 

« Monsieur le président,

Ce CSAL se déroule dans un contexte de crise de régime inédite. Un gouvernement à peine nommé et d’ores et déjà démissionnaire suite au retrait du premier ministre, moins de 30 jours après sa nomination. Du jamais vu sous la Vème République. Comme le disait Beaumarchais, « Il faut sans doute se presser d’en rire, de peur d’être obligé d’en pleurer ! ».

Cette situation inédite révèle avant tout une crise démocratique de grande ampleur où depuis sa tour d’ivoire, rien d’autre ne compte pour le Président en fin de règne, que de conserver le pouvoir « Quoiqu’il en coûte », au détriment de nos institutions, au détriment de la majorité de la population et ce en renforçant sans cesse l’extrême-droite.

Cette crise politique et démocratique s’accompagne d’une crise sociale et écologique. En juillet dernier, l’INSEE a démontré, que la pauvreté dans notre pays n’a jamais été aussi importante depuis 30 ans. Elle touche aujourd’hui, 1 personne sur 6. Ainsi, 10 millions de personnes vivent en dessous de 1288 € par mois. Sur les huit premiers mois de l'année 2025, la hausse du nombre de dépôts de dossiers de surendettement s'établit à 6,7 % par rapport aux huit premiers mois de 2024.

Cette situation est due aux politiques menées depuis des décennies et qui ont été amplifiées depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron. Depuis 2017, budget après budget, le Président et ses gouvernements successifs n’ont eu de cesse de mener une politique en faveur des ultra-riches et du grand patronat. Grâce aux politiques fiscales mises en place, ces derniers ont vu leur richesse progresser de façon indécente (+ 400 % pour les 5 familles les plus riches) alors que les salaires n’ont progressé que de 8 % en 6 ans. Jamais l’écart de richesses n’a été aussi important.

En cette rentrée, la justice fiscale et la taxation des plus riches est au cœur des revendications du mouvement social et est plébiscité par la majorité de la population. Selon un sondage, 86 % des personnes interrogées sont favorables à la taxe Zucman par exemple, qui pour Solidaires Finances Publiques serait le minimum syndical afin de tendre vers la justice fiscale.