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En ouverture de ce CHSCT, les représentant·es Solidaires Finances ont lu la déclaration liminaire ci-dessous :

 

« Monsieur le Président,

La question des salaires est devenue centrale pour l’ensemble des salarié·es à cause de l’inflation galopante. Qu’on soit salarié du privé ou agent public, les fins de mois sont de plus en plus difficiles. Nul ne peut ignorer qu’à la DGFiP aussi, il devient difficile pour la majorité des agentes et des agents de vivre dignement. C’est pour cela que Solidaires Finances Publiques a appelé à la grève interprofessionnelle du 29 septembre dernier, suivie par 18,77 % des agent·es dans le département.

Dans ce contexte, les grèves se multiplient dans un grand nombre de secteurs et en particulier dans les raffineries depuis plus de 15 jours. Pour Solidaires Finances Publiques, la colère et la mobilisation des raffineurs est légitime, en particulier au regard des milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires des groupes pétroliers. La question du pouvoir d’achat est un sujet essentiel dans notre pays et les écarts qui se creusent entre les plus riches et le reste de la population sont indécents. Aujourd’hui plus que jamais, il y a urgence à imposer la répartition des richesses et cela passe aussi par l’augmentation générale des salaires.

Face à cette grève, Exxon et Total ont laissé « pourrir » la situation en refusant d’ouvrir les négociations avec les salariés grévistes, provoquant ainsi la pénurie de carburant !

Pour « rétablir l’ordre », le gouvernement Macron a décidé de réquisitionner les personnels en grève, ce qui est une attaque sans précédent du droit de grève, droit à valeur constitutionnelle. Solidaires Finances Publiques condamne cette décision qui entrave les modalités d’action des salariés pour faire entendre leurs revendications légitimes.

La grève n’est pas un délit mais bien un droit qui doit encore et toujours être défendu et exercé pour qu’il ne disparaisse pas.

 
 

La question du pouvoir d’achat ou plutôt du reste à vivre est un sujet prégnant dans notre pays. L’inflation, l’augmentation des prix de l’énergie mettent nos fins de mois à rude épreuve. Vivre dignement aujourd’hui est une épreuve de force du quotidien pour nombre d’entre nous : salariés du privé et du public. Depuis des mois, les personnels et les organisations syndicales portent ce sujet dans tous les lieux et les instances décisionnelles.

On ne veut plus des miettes !

Pour le moment, les réponses politiques sont en deçà des attentes : pas de revalorisation significative du SMIC, 3,5 % d’augmentation de la valeur du point d’indice pour les fonctionnaires au 1er juillet après 10 ans de gel, 4 % pour les retraités.
Face à cela, les profits se multiplient pour les multinationales et grandes entreprises de façon indécente ainsi que les cadeaux fiscaux comme le prouve une fois encore le Projet de Loi de Finances 2023.

En réponse à cette situation, les mobilisations et les grèves se multiplient dans de très nombreux secteurs d’activité, et la seule réponse du gouvernement est de tenter de diviser celles et ceux qui agissent pour obtenir satisfaction et celles et ceux qui en seraient les otages tout en s’attaquant au droit de grève.

Solidaires Finances Publiques condamne ces décisions anti-sociales et cette tentative d’intimidation et de division de la classe salariale.

Répartir les richesses : une urgence !

Pour Solidaires Finances Publiques, face aux inégalités croissantes, vivre dignement est tout à fait possible, il faut pour cela répartir les richesses en augmentant les salaires et en repensant un système fiscal plus juste. De l’argent il y en a : les super profits établis ces derniers mois par les multinationales le prouvent et le « gavage » des actionnaires est un pur scandale.

À la DGFiP, comme ailleurs la question de la rémunération est une préoccupation majeure. Lors du comité de suivi sur la reconnaissance des personnels du 9 novembre 2022, Solidaires Finances Publiques revendiquera à nouveau :

  • une augmentation mensuelle substantielle pour toutes et tous de l’IMT (Indemnité Mensuelle de Technicité),
  • l’attribution de 40 points supplémentaires d’ACF (Allocation Complémentaire de Fonction), soit 2 202 € par an (183,50 €/mois) à l’ensemble des personnels de la DGFiP,
  • l’augmentation régulière et substantielle de la valeur du point d’ACF,
  • la revalorisation de l’ensemble des frais engagés par les personnels dans l’exercice de leurs missions et de leur formation.

Mais il est certain que rien ne sera obtenu sans la mobilisation des personnels.

Il y a urgence à répondre à la question des salaires, des rémunérations, des pensions et retraites.

Alors ce 18 octobre 2022, agissons par la mobilisation sous toutes ses formes, pouvant aller jusqu’à la grève.

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Boycott de la 2ème convocation du Comité Technique Local

Les élu.es Solidaires Finances Publiques 56 ont siégé au Comité Technique Local qui était convoqué en 1ère convocation le 6 octobre 2022 (cf notre compte- rendu).

pdfCR_CTL_6_octobre_2022-2.pdf

L'ensemble des élu·es du personnel a voté contre les projets de NRP et de fusions de secteurs.

Le Directeur est donc tenu de reconvoquer un nouveau CTL, ce jeudi 13 octobre, en représentant ces projets amendés voire modifiés...

Les projets, et les documents transmis, sont identiques alors que nous nous sommes déjà exprimés contre ces restructurations.


" Foutage de gueule ou Dialogue social ? "

Nous avons donc décidé de ne pas siéger à cette 2ème convocation "simulacre de dialogue social".

Néanmoins, nous interpellerons le Directeur sur les conditions de travail des collègues lors du CHSCT de lundi  17 octobre prochain.

Pour Solidaires Finances Publiques, les projets à l’ordre du jour de ce CTL sonnent comme une véritable provocation. Ces projets sont aussi indécents au regard des agent·es dont l’engagement et la conscience professionnelle ne suffisent plus à compenser le manque d’effectifs dans les services.

Pour Solidaires Finances Publiques, il est donc inenvisageable d’être associé de quelque façon que ce soit à ces restructurations et suppressions d’emplois. Notre organisation syndicale tient à le faire savoir en refusant de participer à ce énième CTL de réduction des moyens de la DDFiP du Morbihan.

Nous rappelons aussi, que depuis plus de 4 ans maintenant, Solidaires Finances Publiques 56, avec les agent.es, les usager.es, les élu.es, se bat  contre le démantèlement de notre réseau.

Solidaires Finances Publiques porte une alerte solennelle pour une DGFiP renforcée, reconnue et réhumanisée, au service de l’intérêt général, de la justice fiscale, sociale et environnementale !

pdfAlerte_Solennelle.pdf
 

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